Même si cette " trouvaille " américaine conserve bien des avantages dans certains modes relationnels, il est cependant prudent de constater qu'elle peut aussi parfois rencontrer ses limites, quand ce ne sont pas ses dérives parfois toxiques.
Mal utilisée, ou déviée de son but pour au départ améliorer la fluidité des relations dans la communication, certains psychologues américains ont dénoncé les effets pervers qu'elle peut induire dans les entreprises, style " emfumage " pour mieux pouvoir licensier par exemple. Très utilisée dans les plans de restructuration, cette technique est donc pratiquée pour des fins autres que celles initialement prévues.
Elle peut aussi conduire, quand elle est utilisée par des manipulateurs de haut degrè, tels de grands joueurs d'échecs peu scrupuleux, à des stratégies à terme peu reluisantes et recommandables. Des employés ont pu ainsi être envoyés directement au " burn out " avec des méthodes au départ révolutionnaires, utilisées par les employeurs à des fins peu louables.
Comme tout outil, la notion d'éthique doit être liée à son utilisation, pour que le but recherché initialement ne soit pas inversé in fine.
Un apiculteur utilisant la technique d'emfumage pour intervenir auprès de ses abeilles sait à quel point cette technique mal utilisée peut être dangereuse.
Question de dosage en somme et d'intentions ! Un peu comme l'hypnose qui peut induire des effets inverses à ceux préconnisés, selon le degrè d'honnêteté de l'hypnoptiseur...
Et l'on en revient toujours à la célébre phrase du " Science sans conscience n'est que ruine de l'âme " , uniquement lisible par ceux qui en possèdent une !
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