jeudi 16 décembre 2021

L'avoir ou pas ?

 Les amateurs  toujours à la pointe du dernier cri technologique l'attendent comme le loup blanc, au coin de leur rue pour communiquer à la vitesse du TGV. Dans la rase campagne, où fleurissent encore hélas  les fameuses "  zones blanches ", elle finira bien par arriver un jour, aux calendes grecques qui sait ?

D'autres rêveraient d'en être doté pour faciliter leurs échanges professionnels, amicaux ou familiaux. Déficitaires, ils font bien mine de l'avoir mais le jeu sonne souvent faux in fine. Il faut dire que ça ne s'invente pas . Les acteurs à part qui en sont pourvus n'ont parfois même pas conscience de " ce feu sacré " qui brûle en eux. Ils ne sont pas légion. Un Edouard Baer, un Lucchini, une Joséphine Baker peut-être ?  Est-ce à dire qu'elle relève de l'inné plutôt que de l'acquis ?

Même si les formes d'intelligence se déclinent presque à l'infini, cette particularité reste très inégalement partagée, surtout du bas de la pyramide au sommet. Les prestations télévisuelles des uns et des autres l'attestent chaque jour : qu'on le veuille ou non, la fibre, qu'elle soit artistique, politique, ou familiale n'est pas donnée à tout le monde. Se forcer ,  faire semblant , c'est rester contre-productif à jamais.

Bref, la fibre a quelque chose d' insaisissable, de magique, qui vient de loin et qui ne souffre pas la copie ou l'imitation . Indomptable en fait. Et c'est tant mieux. Un don du ciel en quelque sorte.

Un tissage unique, authentique  et infalsifiable  qui constituerait l'ADN du charisme ?

Une chose est sure : cette denrée rare ne s'apprend ni à l'école, ni à l'ENA .


mercredi 1 décembre 2021

S'accrocher aux branches ?

     D'éminents chercheurs auraient découvert que les arbres se parlaient entre eux, par leurs racines sous-terraines, pour anticiper un danger. L'occasion pour tous les sceptiques de porter un nouveau regard sur leur environnement non humain en l'occurrence  mais néanmoins sensible et vivant.

 Pourquoi pas ?

 Un peu comme le nouveau regard porté sur les animaux, domestiques ou pas, dignes de respect élémentaire, jusqu'à l'abattoir. Un certain "progrès" en somme pour contribuer à se " décentrer " d' une vision du monde archaïque et binaire.  Après celle, réductrice,  portée sur les enfants et les femmes, pendant des siècles, infériorisés. Bref, l'Homme ne serait plus  à lui tout seul le centre du monde aux dernières nouvelles.

Autre possibilité de décentrage actuel pour mieux se recentrer ensuite : les recherches généalogiques.

Ici encore, il est question de branches et de racines, même si moins voyantes au premier abord.

Un des effets positifs d'une globalisation galopante : les branches du monde entier connectées entre elles via les nouvelles technologies et l'aide de l'I.A ( Intelligence Artificielle ).

Cette traversée  " spatio-temporelle " au long cours que n'hésitent pas à entreprendre de plus en plus de voyageurs parfois immobiles, de tout âge, condition, et nationalités mérite bien le détour !

Seul point commun pour cette traversée du troisième type : la curiosité et l'envie de partage d'histoire commune. Patience et rigueur ...de rigueur . Même si ces qualités ne sont pas les plus partagées au monde !

Toujours est -il que cette valeur " refuge " par des temps mouvants et incertains en vaut bien d'autres.

Et  même si nous n'avons pas  toujours la souplesse et l'agilité des Bonobos, au moins avons-nous hérité des facéties de chimpanzés . Auto-dérision oblige.

Malins comme des singes les généalogistes?

samedi 27 novembre 2021

Vous avez dit " Leucosélophobie " ?

Parmi tous les maux dont l'être humain peut souffrir, il est en parfois des invisibles sans pour autant s'avérer imaginaires ! Après la récente découverte sur ce blog de celui de " bigorexie" , s'en ajoute à ce jour , ici et maintenant, un deuxième, qui ne manque pas de panache ! 

Il s'agirait de la " Leucosélophobie " dont seraient atteints certains écrivains, mais pas uniquement.

Pour briser cette " spirale infernale " qui touche plus largement beaucoup d'entre nous, parfois à l'insu de notre plein gré, l'actualité très polémique qui sévit en ce moment sur toutes les ondes, nous offre l'occasion de soigner en urgence cette fameuse " Leucosélophobie ", ou syndrome de la page blanche !

L'actualité nous offre ainsi de faire une pierre deux coups aujourd'hui pour  nous pencher sur un problème vieux comme le monde : le rapport , plus ou moins équilibré, femmes-hommes ( c'est une euphémisme ) .

Certains, certaines,  par excès brutal de lucidité  en font l'amère expérience,  sans vouloir citer évidemment des présumés innocents, mis en pâture sur le tribunal médiatique voire journalistique.

Une citation me revient alors en mémoire sur ces cruciaux problèmes de communication entre les êtres humains en général, et hommes- femmes en particulier : elle nous invite à mieux comprendre les mécanismes de communication " biaisée ":

" Entre ce que je pense,

ce que je veux dire, 

ce que je crois dire, 

ce que je dis, 

ce que vous voulez entendre,

ce que vous entendez

ce que vous croyez comprendre, 

ce que vous voulez comprendre,

et ce que vous comprenez, 

il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre " .


Forts de ce " diagnostic " posé , partageons cette implacable citation avec tous les experts (tes ) " sachants ( tes )   sachant détenir un suprême savoir sur tout et n'importe quoi, afin qu'ils descendent de leur piédestal, voire de leur toute puissance très infantile pour réajuster leurs positions souvent scabreuses et néfastes.







 

vendredi 8 octobre 2021

Que la paix soit avec vous !

 Octobre est un mois bien rempli, entre remise des prix littéraires, foires au vin, et rentrées en tous genres ; reste aussi aussi Stockholm : pas uniquement connu pour son fameux syndrome si paradoxal !

A Oslo, la présidente du Comité Nobel, Berit Reiss-Anderson vient de mettre en lumière un journaliste russe, Dmitri MOURATOV ( Novaïa Gazeta ) et une journaliste philippine , Maria Ressa ( Philippin « rappele » ) pour célébrer la défense de liberté d’expression dans la presse.

Le prix nobel de la paix 2021 sera donc consacré à liberté d’expression journalistique dans le monde. Après 2020 axé sur le programme mondial pour une meilleure alimentation, le chantier reste vaste pour ne pas dire utopique ! Une médaille qui ne sera pas en chocolat mais en or et un beau chèque seront remis le 10 décembre prochain aux deux courageux récipiendaires.

Qui n’a pas vécu in situ en Russie ou aux Philippines, a sûrement du mal à mesurer la valeur inestimable de ce prix.

La fâcheuse tendance ethnocentrique très franco-française ne peut cependant que s’éclipser devant un tel hommage.

Et c’est vrai qu’ici, nul besoin de prix de cet ordre : la liberté de la presse est tellement censée aller de soi !

jeudi 2 septembre 2021

EN PHASE AVEC LA FONCTION PHATIQUE ?

 En ce jour de rentrée, au moment où Marseille, la deuxième ville de France, reçoit pendant trois jours le Président, pour tenter de prendre en compte des dizaines d’années d’incurie, certains préfèrent argumenter sur la racine des problèmes : l’éducation.


Même si, comme le formulait Philippe Pujol, journaliste de la Marseillaise et écrivain, qui connaît par cœur les quartiers Nord pour les avoir scruter courageusement en long en large et en travers, il ne faut pas « cracher » sur les milliards promis, l’éradication des trafics de drogue en tous genres qui touchent aussi les plus hautes sphères de la société, « c‘est comme vider la mer à la petite cuillère » .

D’autres, plus humbles, dans l’ombre, qui ont le soucis du long terme et pas la pression de campagne électorale, ne cessent de répéter l’éternel leitmotiv : l’Education.

Mais, évidemment, c’est encore se faire taxer injustement par les grincheux de « réac » lorsqu’on veut commencer par le commencement pour faire simple : à savoir, commencer, dans tout contact humain, par savoir dire à autrui, bonjour, au revoir, merci, pardon, etc…
Des mots clés qui font partie d’une des fonctions basiques du langage : la fonction phatique, chère à Bachelard, si ma mémoire est bonne, parmi les sept dénombrées.
A savoir, reconnaître par ces mots rituels que le contact est établi avec autrui : quand des enseignants, eux mêmes, chargés d’instruire à défaut d’éduquer, ne savent ni dire dans quelconque relation : au revoir, merci, excuse, pardon, il y a du soucis à se faire.

Si le contact initial de base n’est pas acté, comment communiquer quoique ce soit ensuite ?

Est-ce se montrer « réac » quand cette base même n’est pas inculquée dès le plus jeune âge ? La politesse, ce n’est pas que du théâtre. C’est le B.A BA du sacro saint « Bien vivre ensemble » qui ne coûte pas un Kopek, si ce n’est le respect le plus élémentaire d’autrui.

Ce sont parfois avec des astuces toutes simples que des situations peuvent se débloquer et se fluidifier, surtout à l’école, évidemment.

Ce serait déjà un bon début pour commencer, non ?

dimanche 22 août 2021

JOSÉPHINE BAKER CHEZ LES GRANDS HOMMES !

Josephine Baker au Château des Milandes en Dordogne -DR 
 

Parmi le flot continu de mauvaises nouvelles, une pépite d’or rayonne à l’annonce de la prochaine « Panthéonisation » d’une franco-américaine hors norme : le 30 novembre prochain, cela fera 84 ans que cet OVNI féminin aura acquis la double nationalité française. Il fallait oser «  osez Joséphine  » comme dans la chanson d’Alain Bashung.

Si la panthéonisation d’Alexandre Dumas avait provoqué pas mal de polémiques à l’époque, celle de cette perle noire devrait soulever l’unanimité. Au conditionnel, évidemment le verbe, par prudence élémentaire. Il avait été reproché à l’époque à Alexandre Dumas d’avoir eu recours à des « nègres » pour réaliser son œuvre, entre autre. Si l’utilisation de ce mot est encore permis ?

Sans vouloir trop jouer sur les mots qui fâchent, cette américaine venue de nulle part, multi- casquette, de femme de ménage à lieutenant dans l’armée de l’air dans le contre-espionnage, meneuse de revue, chanteuse, en aura vu elle aussi de toutes les couleurs !

Alliant autant légèreté que profondeur dans son engagement dans la résistance, c’est sans doute la fin de sa vie qui marquera autant les esprits pour son immense générosité : dans son château en Dordogne, les murs se souviennent de tous ses enfants de toutes les couleurs adoptés ! Sa vraie famille de cœur.

Mais, autant l’avouer, la raison intime qui me pousse à écrire ce vibrant hommage se trouve dans les récits oraux de mon regretté grand-père marin dont le regard s’illuminait lorsqu’il me racontait ses voyages outre-Atlantique avec ce « rayon de soleil » à bord ! Un souvenir impérissable qu’il avait su transmettre à sa petite-fille.

Mais de l’intime à l’universel, il n’y a parfois qu’un pas….

mardi 8 juin 2021

National best friends’ day ?

 

Le 8 juin, c’est la Saint Médard et tous les dictons paysans qui vont avec ! S’il pleut ce jour, c’est mauvais signe, si c’est l’inverse, pas d’inquiétude !

Pour d’autres, d’outre-Atlantique, c’est la fête des amis !

Comme quoi, tout ce qui vient des States n’est pas forcément à jeter aux orties, surtout depuis le débarquement, et même si, apparemment, la fête internationale de l’amitié serait attribuée au 30 juillet.

Il s’agirait donc d’une tradition venue des États-Unis ( Oxymore ? ), qui pourrait faire l’unanimité, contrairement à Halloween ou autres joyeusetés parfois incongrues.
Elle ferait tâche d’huile dans les pays francophones. Si l’on ne choisit pas sa famille, – le plus souvent du moins -, on choisirait ses amis.

« Parce que c’était lui, parce que c’était moi » , écrivait Montaigne sur la Boétie, à moins que ce ne soit l’inverse.
Pour Rudyard Kipling, il n’y aurait « pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en faire une nouveau  » .
Chez Van Gogh et Gauguin, c’était un peu plus compliqué ; surtout quand Gauguin décide brutalement de le lâcher, ainsi que la source pécuniaire attenante, à l’annonce du mariage de Théo. Fin des financements, fin d’une prétendue amitié sonnante et trébuchante d’où une oreille coupée ? Une amitié « opportune » diraient certains à défaut d’être intéressante ?
Quant à celle plus contemporaine de Voulzy et Souchon, elle se nourrit de paroles et musique, autour de Belle-Ile-en-mer par exemple.
Les amitiés féminines semblent plus complexes et moins foisonnantes, allons savoir pourquoi ? Mon petit doigt me soufflerait bien une conjecture !

Une chose est sûre cette année : notre Président se rappellera certainement de cette date car ce n’est pas spécialement une marque d’amitié qu’il a reçue en allant au contact dans la Drôme ! Les aléas du « direct  » diront certains…

Toujours est-il que que Jean de La Fontaine, une fois de plus, aura le dernier mot : « Chacun se dit ami ; mais fou qui s’y repose : rien n’est plus commun que ce nom, rien n’est plus rare que la chose  » .

Amicalement vôtre 😉

samedi 8 mai 2021

« VACCINER CONTRE L’INDIFFÉRENCE »

 Il est bien loin de temps où l’on « faisait ses humanités » lorsque l’on optait pour la branche littéraire dans sa formation scolaire, mais pas uniquement…


D’humanité, c’est bien de cela dont il s’agit pour Tiné Raynal, professeur d’EPS agrégé, aujourd’hui en retraite, avec la parution de son livre-témoignage contre le harcèlement scolaire en collège. Epoque charnière où tout se joue chez le jeune ado.


Un thème qui tombe à pic au moment où une violence diffuse monte crescendo dans une société en perte de repères, pour ne pas dire de valeurs.

Au fil de ses pages, ce professeur dont la vocation colle à la peau, évoque les actions concrètes, de terrain, mises en place dans son collège de Provence pour désamorcer progressivement les racines de la violence.

Le collège représentant à lui tout seul une micro société, la portée d’actions simples pour modifier l’ambiance parfois délétère de certains établissements peut se décliner à d’autres échelles.

« Mon rôle n’était pas seulement d’apprendre la boxe, la natation , ou de bien jouer au handball, mais ce qui importait le plus, c’était qu’ils deviennent de belles personnes « . A chaque fois que ce professeur devait réagir face à un élève, il se disait : « Et si c’était mon enfant ? Il faut remettre de l’empathie dans le rôle d’enseignant. Nos élèves sont des enfants ou de jeunes adolescents, des adultes en devenir » .

Le fait pour lui d’avoir été « un mauvais élève » l’a beaucoup aidé dans la mesure où il a vite compris « qu’apprendre c’était bien, mais avoir le droit d’être heureux, c’était le meilleur des apprentissages  » .

Fort de son expérience personnelle, ce fils d’instituteurs n’ a eu de cesse, en toute humilité, d’apporter sa propre « valeur ajoutée » hors norme à sa matière enseignée. Une salle de réconciliation a même été mise en place dans son collège de Provence …

« Etre un bon sportif, c’est bien et c’est une grande chance. Etre une belle personne, et le rester pour la vie entière, c’est mieux encore » .

Ainsi pourrait se résumer l’ambitieuse mission de cet éveilleur de conscience, qui pourrait incarner à lui tout seul l’idéal d’équilibre entre « la tête et les jambes ».

Ses sept petits enfants à qui il dédie ce livre peuvent être fiers de la voie tracée par leur grand-père !


mardi 4 mai 2021

Le double effet clochette du 1er mai !

Le porte-bonheur préféré des français, échangé le 1er mai, ne serait-il pas celui que l'on croit ?
Si la tradition syndicaliste y tient comme à la prunelle des ses yeux pour le jour sacré de la fête du travail, il n'en demeure pas moins que certains symboles peuvent s'avérer des plus toxiques dans la réalité.

Telle est en tous cas l'alerte donnée chaque année par la société d'horticulture de Gironde, au vu des appels au centre anti-poison du CHU de Bordeaux, pour des problèmes liés à l'ingestion de cette plante si
odorante.

Parmi les plantes les plus toxiques, le muguet tient le haut du pavé : si sa forme amuse particulièrement les enfants, son absorption peut s'avérer toxique.
Comme pas mal de plantes, dont il vaut mieux connaître la liste.
Belladone, alocasia, anthurium, arum d'Italie, ifs, peuvent même tuer un cheval dit-on. A prendre donc
avec des pincettes !

Curieux tout de même que le porte-bonheur cher aux syndicalistes soit aussi le plus dangereux à manier concrètement.

Comme quoi, les senteurs ne font pas forcément le bonheur de tous les imprudents !

mardi 30 mars 2021

" Un éclair de Jenny ".

 A  l'occasion du printemps des poètes, une  contributrice est mise à l'honneur :

( Un éclair de Jenny )

À nos enfances désintégrées

Paradis perdus à jamais

T'as pas été battu
T'as mangé à ta faim
T'as été bien logé
T'as aidé tes parents, les rôles sont inversés
Manque de repères, manque d affection
et de stabilité
Depuis t'es dépendant, t'es là à quémander
T'attends que l on te donne ce dont t as le plus manqué
Un peu de chaleur, un peu de valeur
L'amour et l'amitié
Mais ça marche pas comme ça
Pour recevoir il ne faut pas manquer
L'amour ça se partage, ça ne se fabrique pas
Ton réservoir à toi est plein de cailloux froids
Pourtant t aimerais tellement
T'as l envie, t'as l'élan
Mais c'est plus fort que toi
Tu vibres dans le néant.

« Le Cri » d’Edvard Munch-DR

J.L.

jeudi 25 mars 2021

Bienfaits venant de la baie

Des racines et des branches,
Pour la terre et le ciel,
A l'horizon d'Avranches,
Le beau Mont St Michel !

Et le vent, élevant l'air marin,
Bien au-delà de la lande,
Au dessus des champs de Firmin,
Pousse une ondée normande.

Devine à quoi sert cette brise,
Qu'on eut dit annonciatrice?
Toutes leçons bien apprises,
affirment qu'elle sera bienfaitrice.

ML

samedi 20 mars 2021

La fabrique de la psychose !

 Tout progrès a son revers et certains utilisateurs d’un opérateur téléphonique bien connu en seront pour leurs frais . Passée la surprise de factures exorbitantes, et  » inappropriées » , d’aucuns chercheront à comprendre d’où proviennent les piratages en tous genres. Des clients de cet opérateur auront eu la mauvaise surprise de subir ces mauvaises plaisanteries ces temps-ci. Et de mener leur petite enquête par la même occasion.

Ambiance délétère au possible dans tous les milieux d’ailleurs, alors qu’en cas de pandémie sanitaire, l’esprit de solidarité devrait primer. Tout autant que celui de responsabilité et de vigilance.

Repli sur soi, confrontations inutiles tous azimuts sur les écrans ou ailleurs : à qui profite cette psychose pré-fabriquée ambiante ?

Là est la question.

Si l’on en croit l’inoxydable Alain Duhamel et ses dernières prophéties de Cassandre : la prochaine présidentielle pourrait s’accorder au genre féminin, mais pas pas spécialement royal ! Le front républicain ne faisant plus barrage cette fois -ci…

Tout est dit : quand des esprits très calculateurs sont déjà immergés dans les probabilités présidentielles, d’autres, la majorité des français en l’occurrence, ont une sérieuse bataille de taille à mener : celle de la mesure et du sang- froid pour contrer la psychose préfabriquée par tous les oiseaux de malheur. Du pain sur la planche !

jeudi 4 mars 2021

« LA GUERRE DES BOUTONS » VERSION 2021 ?

Notre jeunesse à défaut d’être prétendument « sacrifiée » serait subitement devenue ingérable, et pas uniquement dans les royaumes du béton banlieusard. Ces « sauvageons » sèmeraient le désordre et feraient trembler leurs aînés à entendre les faits divers qui émaillent l’actualité. A chaque jour, un os à ronger en la matière. Haro sur la jeunesse !

Dernièrement, il s’agirait d’une petite bande de cours élémentaire qui paniquerait les enseignants désarmés et démunis face au harcèlement à l’envers. De petits élèves de l’Eure forceraient même leurs petits collègues à boire la potion magique anti covid : « l’urine » ! De quoi anticiper les rites initiatiques des prépas de médecine, bien avant l’heure.

Les partisans de la déresponsabilisation collective diront immanquablement que c’est la faute à la société ! La faute à Rousseau cette fois. Voltaire aux oubliettes. Hors service la parentalité.

D’autres, qui conservent encore une certaine mémoire se souviendront eux-mêmes de leur enfance qui n’était pas forcément « l’âge tendre« . Et de se remémorer les cinq adaptations successives du roman franc-comtois de l’écrivain Louis Pergaud : « La guerre des boutons » où la guerre des clans prenait des allures de guerre civile à la campagne.
– « Si j’aurais su , j’aurais pas venu » s’exclamait petit Gibus ! Tracteurs des parents dézingués, agitateurs mis en pension à l’époque.

Autres temps, autres mœurs ? Rats des champs, rats des villes ?

La pratique du harcèlement, familial, scolaire, universitaire ne date pas d’hier et si personne n’est en mesure de la stopper, elle peut perdurer ad vitam eternam. Et ce, depuis Mathusalem.

En faire des choux gras quotidiennement, pour monter les générations les unes envers les autres, après avoir savamment dressé le genre masculin contre le féminin, relève de la même stratégie : diviser pour…mieux régner tout en préconisant l’inverse.

Et en avant l’intoxication démultipliée par les canaux d’infos en boucle !

Vite, un verre de (Breizh) coca, pour se vider le cerveau, entre deux faits divers !

dimanche 28 février 2021

Der Himmel über Berlin !

  Le cinéaste Wim Wenders serait aux anges pour cette nouvelle édition du printemps des poètes (du 13 au 29 mars 2021) qui accorderait à son film toute sa place, même si sa traduction française diffère un peu : "les ailes du désir" !

Il en faut bien de l'espièglerie pour ne pas dire de la témérité par les temps qui courent  à placer le thème du "désir" au cœur de l'édition 2021 du fameux "Printemps des poètes".

Entre "le désir d'avenir" de certaines, le désir de revanche d'autres, voire des mêmes, le désir de plaire ou de ne pas plaire, le désir de désirer ou le désir des ires, ou le groupe " Noir désir ", la déclinaison de ce thème universel semble exponentielle.

Les racines latines nous renvoient illico aux étoiles (Sidus, Sideris), ce qui nous indique un peu le chemin du (septième) ciel qui sait ? Ou de la piste aux étoiles ?

D'éminents spécialistes étudient même cette pulsion de vie à la loupe, surgie au pire des plus bas instincts parfois non maîtrisés pour certains aux plus nobles, en toute transcendance. La palette est infinie.

Espérons au moins que ce sujet réconcilie, le temps d'une poésie, ou du cantique des cantiques,  hommes et femmes opposés par des guerres de territoire mal identifié ! Au moins une trêve entre deux  genres aussi égaux que différents. 

Car si la musique adoucit les mœurs, la poésie s'envole de ses ailes bien au dessus de tracas inutiles.






vendredi 12 février 2021

LA JOURNEE DU PALINDROME !

 Il ne s'agit pas ici de piste d'atterrissage et encore moins d'envol, mais d'un phénomène pas uniquement littéraire : on connaissait le cas de LAVAL par exemple où le mot peut se lire dans les deux sens.

Phénomène du jour J : 12 02 2021 ! La date reste assez mémorable pour être retenue puisque ce " palindrome " s'applique aussi pour les chiffres . A égalité donc avec les lettres pour cette dénomination.

Il nous faudra attendre  paraît-il 101 ans avant de retrouver le même phénomène en matière de date ! Autant savourer celui du présent, vu le peu de probabilités à vivre le suivant.

Que cette date reste gravée dans nos mémoires,  pour nous, lecteurs de gauche à droite mais aussi pour les lecteurs de droite à gauche ! Insensé !

Un micro phénomène qui , certes, ne changera pas vraiment nos vies, mais qui peut au moins avoir le mérite de nous amuser par des temps où même les sourires tendent à disparaître.

Et pour une fois que les chiffres sont amusants, autant en profiter, avec toute la modération qui s'impose en la matière !



lundi 1 février 2021

Quand l’hôpital se fout de la charité !

 

Que la situation hospitalière soit complexe depuis mars 2020, tout le monde en conviendra. La pandémie, comme toute crise sanitaire ou autre, révélant parfois le meilleur dans les comportements humains comme le pire dans le (dys) fonctionnement des institutions.

L’hôpital déjà bien malade avant la crise, à l’heure où l’humain se gère comme une vulgaire marchandise, voit les crises successives révéler évidemment les failles intolérables. Le témoignage édifiant de Stéphanie Bataille sur toutes les ondes radios ou autres atteste du degré d’inhumanité jamais atteint à ce jour dans des établissements censés protéger et non tuer. La description de la disparition intolérable de son père à l’hôpital de la Salpêtrière en pareille circonstance, glacerait n’importe quel quidam. Que ce soit son frère, sa maman, nul n’est supposé déformer une réalité insoutenable où la froideur de l’accueil dans un tel moment rivalise avec les heures les plus sombres de notre Histoire. Invitant Martin Hirch à démissionner tant sa mauvaise foi irrite, la force de conviction de cette famille orpheline impressionne par son courage.

Son papa de 81 ans, entré pour un simple problème cardiaque est ressorti, Dieu seul sait comment, les pieds devant, avec un mortel coronavirus en prime puisque personne n’a pu avoir accès à la mise en bière ou autre. Ainsi va le protocole 2021.

Il faut tout le talent oratoire et l’insoutenable douleur de l’actrice du théâtre d’Antoine qu’elle est pour se faire le porte-parole universel de ces milliers de cas où aucun mot n’existe pour décrire une situation hors norme. Son arme pour remuer ciel et terre face à l’intolérable : la pétition.
En attendant une réponse du chef de l’état.

Dans ce Capharnaüm ambiant, il reste encore un lueur d’espoir à voir la pugnacité de victimes meurtries et sincères qui ne lâcheront rien.

Une lueur d’espoir sur la puissante capacité d’indignation encore bien prégnante chez certains, qui au lieu de subir, réveillent chaque étincelle d’humanité qui subsiste dans chaque homme digne de ce nom.

samedi 9 janvier 2021

Vous avez dit nomophobie ?

 

Parmi le florilège d’addictions répertoriées et étudiées à la loupe par les chercheurs, exacerbées en période de confinement , une nouvelle s’ajoute : la nomophobie : «  No mobile phone phobia  » qui s’apparente à une peur irrationnelle d’être séparé de son téléphone portable.

Si cet outil apporte un plus dans le quotidien actuel, son usage excessif peut induire des effets néfastes voire dangereux sur certains utilisateurs. Santé mentale voire physique risqueraient d’être entamées à en croire une étude australienne de Melbourne. La peur irrationnelle d’être séparé de son portable peut devenir une maladie qui toucherait beaucoup de monde.

Sur un échantillonnage de 2838 participants, les résultats indiqueraient que 99,2 pour cents des volontaires souffriraient de  » nomophobie » ou différents niveaux d’angoisse liés à la séparation avec leur téléphone se feraient sentir. 13, 2 pour cents présenteraient un seuil sévère de nomophobie alors que 8 participants sur 10 seraient atteints d’un niveau léger à modéré.

4 participants sur 10 consacreraient plus de trois heures quotidiennes sur leur mobile. Le plus inquiétant consisterait à adopter des comportements à risque en conduisant par ex.

A la longue liste des addictions, s’ajoute donc cette dernière, qui est le revers de la médaille des avancées numériques mal gérées.

Ces nouvelles données alertent peut-être l’ approche d’une nouvelle ère pour la santé mentale voire physique : celle de la déconnexion raisonnée ?