lundi 18 mai 2020

Soigner le mal par le mal ?

 

Avec la hausse des températures extérieures, le port de masque, surtout fait maison devient de plus en plus étouffant, encore plus pour ceux qui travaillent en milieu confiné. Ce serait dommage qu’en voulant se préserver et surtout préserver autrui de la COVID 19, des problèmes respiratoires proviennent des protections trop épaisses !

Pour ce faire, qu’a cela ne tienne : achat d’un lot de 50 masques… chinois. pour… trente euros tout de même !

C’est bien connu qu’avec les chinois, le remède est dans l’envers du poison et réciproquement. Merci Confucius.

Sauf que, certaines études « scientifiques » attesteraient, selon la pléthore d’experts en tous genres sollicités en cette période, de la dangerosité du port de masque trop longtemps, car ils seraient constitués des mêmes particules cancérigènes que certaines couches pour les bébés ! Style nano particules à base de pétrole, qui à la longue, comme le plastique provenant du pétrole, induisent des risques de cancer. Supprimer donc les sacs plastiques d’un côté pour le port de masque jetable à la place ?

Donc pour résumer et pour éviter toute contamination, il faut risquer de s’asphyxier au mieux à court terme, ou de risquer de développer un cancer sur la durée.

Entre la peste et le choléra, pas étonnant que certains renoncent au masque : c’est bien connu, « le remède est parfois pire que le mal », comme disait à juste titre ma grand-mère.

Drôle de carnaval 2020 en tous cas, avec masques qui ne font plus rire du tout.

lundi 11 mai 2020

Vous avez dit « épigénétique »?

 

Nos 55 jours de confinement auront au moins l’avantage de permettre aux chercheurs d’observer les interactions des modifications environnementales sur non seulement les humains, les animaux ou la biodiversité en général.

Ainsi, les abeilles en voie de disparition ont eu un sursis en cette période et jamais le cru 2020 du miel ne s’avèrera aussi prometteur que cette année !

La manière dont l’environnement influence ou pas nos quelques 22500 gènes et opère des modifications réversibles sur eux offre à la médecine une nouvelle voie : celle qui ne fige pas par une hérédité génétiquement programmée mais celle au contraire, qui pourrait laisser un espoir de se libérer de certains gènes pathogènes.

Tel est l’enjeu de l’épigénétique qui étudie environnement familial, social, stress ou pas sur le développement de la personnalité.

Pour tenter de trouver un sens à cette parenthèse surréaliste, autant espérer en cette science qui ne stigmatise pas ceux au patrimoine génétique altéré et laisse entrevoir tous les espoirs permis quant à la réversibilité par modifications liées à l’environnement favorable.

De quoi espérer dans une modification des regards souvent figés sur des situations toujours en devenir !

dimanche 10 mai 2020

Commémoration éclair !

 

Cérémonie en quatrième vitesse au jardin du Luxembourg, menée par le Premier ministre, le Président du Sénat, la maire de Paris, entre autre, pour célébrer la « journée nationale des mémoires de la traite de l’esclavage et de leurs abolitions » ce 10 mai 2020.

Devant la sculpture « le cri » , aucun discours prononcé ce jour ( même si écrit par le chef des armées ) , mais la cantatrice Mezzo-soprano, Karine Deshayes a interprété la Marseillaise a capella en conclusion.

Transmission confidentielle, donc, uniquement sur Public Sénat et France Ô, pour se rappeler de la barbarie de la traite négrière et de l’esclavage colonial au Pays des Droits de l’homme, le premier à dénoncer les souffrances infligées. Première « globalisation » malheureuse comme l’indiquait l’historien présentateur, qui a fait de notre monde ce qu’il est maintenant.

A noter que cette commémoration « officielle » , si elle dénonce l’inhumanité, rappelle aussi à quel point certaines formes officieuses d’esclavage en tous genre fleurissent toujours ici et là, sous des formes parfois subtiles. Dans certains milieux comme la restauration, le tourisme croisiériste, ou des gens de maison corvéables à merci… la liste n’est pas exhaustive, tant cette culture reste encore gravée dans certains inconscients collectifs !

D’où l’intérêt de la faire connaître aux jeunes générations avec l’Education Nationale, même si cette année 2020, aucun enfant n’était présent à la cérémonie. Pandémie oblige ?

mercredi 29 avril 2020

Des conjectures sur la conjoncture !

 

Notre professeur de français de troisième, Madame Descloux, à Cholet nous avait priés d’investir dans un petit répertoire en début d’année pour « collectionner » les nouveaux mots appris dans l’année. Chaque samedi matin : interrogation écrite sur les mots acquis la semaine écoulée. Occasion inespérée de remonter la moyenne si la mémoire fonctionnait à plein régime !
Pour distinguer les faux amis ou les homophonies induisant en erreur, était inscrit dans la catégorie des C : « Il faut éviter d’émettre des conjectures sur la conjoncture » , histoire de bien différencier les deux sens différents.

Cette phrase remonte à la surface des décennies plus tard , au gré des informations diverses et variées, qui fusent de toutes parts, comme en guise d’avertissement.
Tel fut le délicat exercice d’équilibriste du premier ministre, chargé de mettre en place un scabreux plan de déconfinement par le chef des Armées et de l’Etat !
Il s’agissait donc pour lui d’émettre des conjectures sur la conjoncture, forcément mouvante, un peu comme le sont les découvertes scientifiques !

Sur le fil donc, description d’un cadre à la carte d’un confinement, tributaire d’indicateurs difficilement maîtrisables à l’instant T.
Quelques soient les contradictions en tous genres, avouons que ce « casse-tête chinois » , relève plus de la gageure que de la rigueur militaire demandée.

C’est pourquoi, par excès de lucidité ou de prudence, nous était indiqué que ce déconfinement ne serait pas mis en place sur les trois indicateurs principaux n’étaient pas réunis.

Au cœur du fameux « en même temps » présidentiel qui atteint ici ses limites ! A l’impossible, nul n’est tenu, pourtant, même si l’impossible est ordonné.

mercredi 15 avril 2020

La sagesse de Goëthe !

 

Si la couverture acidulée d’un magazine tombe à pic en ce moment, c’est bien celle de « Flow » avec la citation de Christian Bobin : « Ne rien prévoir, sinon l’imprévisible, ne rien attendre, sinon l’inattendu« .

Cette « presque philosophie » de vie prônant la capacité d’adaptation à toute épreuve imprévue pourrait inspirer le plus rationnel des statisticiens que l’expérience contredit souvent. A se souvenir des savants sondages pré-électoraux ou autre, la circonspection s’impose ici en toute occasion.

Intelligence artificielle, robots en tous genres n’ont pas encore inventé la « science infuse » et l’actualité planétaire nous incite donc à la modération pour ne pas dire l’humilité.

En édito de ce magazine du « troisième type » , il est indiqué que nous ne sommes jamais à l’abri de bonnes ou mauvaises surprises, qui peuvent parfois déjouer les plans les plus élaborés et calculés au millimètre.

Sont aussi mises en exergue les personnes qui donnent, celles qui reçoivent, et mieux vaut, il est vrai que l’échange soit le plus équitable possible. Il existe aussi des personnes qui savent changer de rôle, selon l’occasion et jouer les deux rôles à la fois. Ce serait l’idéal.

Pour terminer cet opportun édito, parole est donnée à Goëthe, qui résume assez bien la situation : « Tu veux vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir » .

Tout est dit ! … Ne reste plus qu’à agir !