Nos 55 jours de confinement auront au moins l’avantage de permettre aux chercheurs d’observer les interactions des modifications environnementales sur non seulement les humains, les animaux ou la biodiversité en général.
Ainsi, les abeilles en voie de disparition ont eu un sursis en cette période et jamais le cru 2020 du miel ne s’avèrera aussi prometteur que cette année !
La manière dont l’environnement influence ou pas nos quelques 22500 gènes et opère des modifications réversibles sur eux offre à la médecine une nouvelle voie : celle qui ne fige pas par une hérédité génétiquement programmée mais celle au contraire, qui pourrait laisser un espoir de se libérer de certains gènes pathogènes.
Tel est l’enjeu de l’épigénétique qui étudie environnement familial, social, stress ou pas sur le développement de la personnalité.
Pour tenter de trouver un sens à cette parenthèse surréaliste, autant espérer en cette science qui ne stigmatise pas ceux au patrimoine génétique altéré et laisse entrevoir tous les espoirs permis quant à la réversibilité par modifications liées à l’environnement favorable.
De quoi espérer dans une modification des regards souvent figés sur des situations toujours en devenir !
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