mercredi 29 avril 2020

Des conjectures sur la conjoncture !

 

Notre professeur de français de troisième, Madame Descloux, à Cholet nous avait priés d’investir dans un petit répertoire en début d’année pour « collectionner » les nouveaux mots appris dans l’année. Chaque samedi matin : interrogation écrite sur les mots acquis la semaine écoulée. Occasion inespérée de remonter la moyenne si la mémoire fonctionnait à plein régime !
Pour distinguer les faux amis ou les homophonies induisant en erreur, était inscrit dans la catégorie des C : « Il faut éviter d’émettre des conjectures sur la conjoncture » , histoire de bien différencier les deux sens différents.

Cette phrase remonte à la surface des décennies plus tard , au gré des informations diverses et variées, qui fusent de toutes parts, comme en guise d’avertissement.
Tel fut le délicat exercice d’équilibriste du premier ministre, chargé de mettre en place un scabreux plan de déconfinement par le chef des Armées et de l’Etat !
Il s’agissait donc pour lui d’émettre des conjectures sur la conjoncture, forcément mouvante, un peu comme le sont les découvertes scientifiques !

Sur le fil donc, description d’un cadre à la carte d’un confinement, tributaire d’indicateurs difficilement maîtrisables à l’instant T.
Quelques soient les contradictions en tous genres, avouons que ce « casse-tête chinois » , relève plus de la gageure que de la rigueur militaire demandée.

C’est pourquoi, par excès de lucidité ou de prudence, nous était indiqué que ce déconfinement ne serait pas mis en place sur les trois indicateurs principaux n’étaient pas réunis.

Au cœur du fameux « en même temps » présidentiel qui atteint ici ses limites ! A l’impossible, nul n’est tenu, pourtant, même si l’impossible est ordonné.

mercredi 15 avril 2020

La sagesse de Goëthe !

 

Si la couverture acidulée d’un magazine tombe à pic en ce moment, c’est bien celle de « Flow » avec la citation de Christian Bobin : « Ne rien prévoir, sinon l’imprévisible, ne rien attendre, sinon l’inattendu« .

Cette « presque philosophie » de vie prônant la capacité d’adaptation à toute épreuve imprévue pourrait inspirer le plus rationnel des statisticiens que l’expérience contredit souvent. A se souvenir des savants sondages pré-électoraux ou autre, la circonspection s’impose ici en toute occasion.

Intelligence artificielle, robots en tous genres n’ont pas encore inventé la « science infuse » et l’actualité planétaire nous incite donc à la modération pour ne pas dire l’humilité.

En édito de ce magazine du « troisième type » , il est indiqué que nous ne sommes jamais à l’abri de bonnes ou mauvaises surprises, qui peuvent parfois déjouer les plans les plus élaborés et calculés au millimètre.

Sont aussi mises en exergue les personnes qui donnent, celles qui reçoivent, et mieux vaut, il est vrai que l’échange soit le plus équitable possible. Il existe aussi des personnes qui savent changer de rôle, selon l’occasion et jouer les deux rôles à la fois. Ce serait l’idéal.

Pour terminer cet opportun édito, parole est donnée à Goëthe, qui résume assez bien la situation : « Tu veux vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir » .

Tout est dit ! … Ne reste plus qu’à agir !

mardi 14 avril 2020

Les ( ré) inventions du printemps 2020 !

 

On connaissait les fabuleuses « inventions » de J.S Bach, aussi divines que virtuoses, et surtout intemporelles. D’une précieuse aide d’ailleurs pour supporter parfois un confinement surréaliste.

Depuis la Sainte Ida, ou le lundi de Pâques 2020, au choix : jour J de l’intervention présidentielle tant attendue, l’heure est à se « réinventer » , du sommet jusqu’à la base, paraît-il !
Le miracle pascal qui sait ?

Vive donc la créativité pour sortir de la pesanteur sanitaire et surtout trouver un second souffle salvateur.

Ce qui est formidable, en ce printemps 2020, c’est que le sommet donnera l’exemple à suivre. Les tout-puissants ayant découvert leur vulnérabilité, un peu par hasard, il faut bien l’avouer, comme souvent toute grande découverte, scientifique ou pas *.

Si chacun est d’ores et déjà prié, pour ne pas dire « sommer » de se « réinventer » , tout devient alors possible, un peu comme la S.C.N.F… jadis ?

La découverte de ce mot , en tout cas, reste une véritable trouvaille ! Un peu comme des œufs de Pâques bien cachés au fond du jardin.

Puisse cette « trouvaille » du 13 avril 2020 porter bonheur aux français, au delà du printemps !

  • La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d’importance ou d’intérêt supérieurs à l’objet de sa recherche initiale, et de l’aptitude de ce même chercheur à saisir et à exploiter cette « chance »

samedi 11 avril 2020

La science de la fiction ou la fiction de la science ?

 

Sur les ondes radio, hier LGS ( La Grande Sophie ), auteur -compositrice témoignait des effets de son confinement .

Habituée à vivre des période de repli dans ses périodes de créativité , elle concédait, comme tout un chacun, perdre un peu de ses repères en ces temps de parenthèse imposée . Un temps cependant propice à l’inspiration créatrice musicale ou littéraire .

Cependant, effet collatéral surprenant pour elle : impossibilité viscérale de se plonger dans romans ou ouvrages de science-fiction, se trouvant elle-même plongée dans une situation réelle de science- fiction actuelle .

D’où floutage problématique des frontières entre réalité et fiction .

Cette confusion des lignes entre ces deux mondes , à outrance, perturberait les plus équilibrés des cerveaux !

Hyper lucide sur ce parasitage actuel induit par les décisions au plus haut sommet, elle préfère donc préserver son « équilibre mental « en évitant toute lecture de science-fiction .

On n’ose à peine imaginer ce que ce type d’expérience à long terme pourrait induire chez des quidams bel et bien sains d’esprit !

Comme quoi, frontières entre réel et imaginaire peuvent fluctuer, en fonction d’un environnement malsain, voire toxique !

jeudi 9 avril 2020

Instantané !

 

Pierres immuables de Saint-Chaptes !

 

Face à « l’éclair de Jenny » , la petite boulangerie de Saint-Chaptes qui a fort à faire en ce printemps atypique, à défaut de s’asseoir, le cycliste « hors-cadre » pourra au moins poser son vélo. Le temps de s’approvisionner pour la semaine !
Bien loin de Biarritz, de Sceau, ou de Nice, pas moyen ici de déloger ce banc de pierre, de l’autre côté du mur du château médiéval. Ancré dans l’histoire, il traverse le temps.
Les églantines divaguent le long du mur, les lierres montent vers le ciel et le printemps reste immuable au village. Les travaux des champs vont bon train. On croirait à peine remonter le temps de nos anciens, où tout allait pianissimo.
Un juste retour des choses, qui sait ?