Jacques Prévert avec son célèbre poème tournait en dérision les fautes d'orthographe car il avait écrit Giraffe in english of course ! Un zest d'anglicisme dans son poème ludique, quoi de plus rigolo somme toute ?
La notion de Respect quelqu’il soit, orthographique ou pas, revêt ici plusieurs dimensions et si jouer avec les mots ou leur orthographe peut faire partie du jeu littéraire ou poétique, persévérer dans ses erreurs à escient, pose question. Chaque élève se souvient de cette très grande fautte d'auhografff devenue aussi grotesque que la giraffe anglaise du poème : cela l'aidera ainsi à déculpabiliser dans son apprentissage de la langue française pour ensuite progresser.
Un peu comme dans une partie de foot, les règles sont données au départ : si elles sont transgressées, le jeu risque de devenir vite dangereux voire subversif. Fort heureusement, les arbitres sont payés pour les faire respecter autant que faire se peut ; quand ils ne sont pas achetés évidemment !La grande giraffe du zoo poétique de Prévert reste donc l'exception qui confirme la règle en matière de respect du lecteur : accords et désaccords sonnent vite faux lorsqu'ils perdurent dans des écrits censés respecter a minima le lectorat éventuel. Question de simple politesse.L'intelligence artificielle ou pas, ne prendra donc pas la place des correcteurs ( rices ) si humains qui attestent du sérieux de tout bon journal ou récit qui se respecte. Lectorat y compris.
A la grande giraffe de Prévert, qui reste telle quelle est, ou le cancre de ses poèmes, on préférera largement le zèbre de Desnos, beaucoup plus captivant ! Même si ses rayures sont moins joyeuses que celle de Maya l'abeille !
La reine .
https://grandeursrvitude.wordpress.com/2015/11/15/poesie-prevert-et-la-giraffe/
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