Comme dans toute campagne électorale, quelque soit l’échelle, municipale, cantonale, nationale, voire internationale, infos et intox ne cessent de s’affronter.
Si les journalistes ont plus ou moins appris à « angler » leur
transmission d’informations, à l’adapter au public destinataire, voire à
manipuler l’opinion selon leur absence ou pas d’éthique
professionnelle, les lecteurs ou auditeurs, encore plus en période de
crise sanitaire, n’ont pas d’autre choix que de faire jouer leur propre
discernement ; pour ne pas transmettre ensuite aux autres les pléthores
d’intox véhiculées par les navigateurs du net !
Car savoir
naviguer, que ce soit en haute mer ou sur le net impose plus de nuances
et vigilance qu’il n’y paraît. Même si la différence entre un navigateur
du « Vendée Globe » et un navigateur du « vent » des globes du cerveau
est d’envergure : le principe de réalité.
Impossibe de tricher en mer, l’environnement se charge vite de ramener aux réalités les plus téméraires. Dépendants des conditions météo, pas d’autre choix que de s’y soumettre.
Pour les navigateurs du net, se cacher derrière un écran nécessite moins de qualités globales, même si l’intelligence peut exister.
Il en faut en effet une bonne dose pour inventer des scénari anxiogènes à gogo et rajouter une louche à la morosité ambiante.
Pour ces inventeurs de tous poils, à l’imagination parfois débordante, ils devraient s’orienter vers le cinéma ou le théâtre. Pourquoi pas même dans la Lune, parce que paraît-il , l’homme n’y serait jamais allé, selon leurs esprits fanatiques !