Parenthèse de fraîcheur avec la dernière réalisation de Caroline Vignal : « Antoinette dans les Cévennes« .
Un des personnages principaux de ce conte initiatique version comédie n’étant autre que l’endurant : « Patrick » ; il mériterait le César des meilleurs rôles d’équidés… s’il existait !
Hormis les somptueux paysages de Lozère en été au mois de juillet, on ne peut s’empêcher de penser à cette comptine enfantine « Mon âne, mon âne », d’autant plus que le début de l’histoire se déroule pendant le spectacle de fête de fin d’année d’une école élémentaire.
Il s’agira ici de suivre la traversée quelque peu loufoque d’une institutrice rondelette un brin à côté de la plaque qui se lance dans la traversée des Cévennes, sur les traces du papa de sa petite élève Alice dont elle est « aussi » la maîtresse (accessoirement) !
D’étapes en étapes, on suivra le voyage quasi initiatique de cette éternelle adolescente promeneuse, assistée d’un âne bien plus patient qu’il n’y paraît.
L’occasion de découvrir le monde chamarré des gîtes avec beaucoup d’amusement.
Car
les citadins en mal de nature savent-ils vraiment que Robert Stevenson
et son âne Modestine n’avaient à leur époque pas vraiment le loisir
fantaisiste de choisir des ânes comme véhicule pour se déplacer ?
Puisqu’ aucune autre possibilité ne leur était offerte.
Un tendre clin d’œil à l’auteur de « l’île au trésor » ou « Docteur Jekyll et Mister Hyde » qui a rejoint l’Amérique par amour, apprend-on par le facétieux propriétaire d’un gîte haut en couleurs !
Les protagonistes du film n’atteindront pas quant à eux Saint-Jean-Du-Gard où se trouve toujours la ressourçante fontaine de Modestine et Stevenson !
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