à TESSA
à ANTOINE, à VINCENT
à JEAN
Les amateurs de bon cinéma se souviennent sans doute de l’excellent film de J. Pierre Améris avec la touchante Isabelle Carré et l’inénarrable Benoît Poelworde, bel ambassadeur d’une Belgique créative et hilarante.
Il s’agissait de décrypter ici les affres invisibles mais pénalisantes de deux personnages aussi doués et intelligents que débordés par leurs émotions.
Une association éponyme « Les émotifs anonymes » existe même à Nîmes, à la manière des « alcooliques anonymes » ou autre, histoire d’apaiser des souffrances parfois paralysantes qui viennent de loin.
Association d’utilité publique dans un monde de l’image et des apparences, peu regardant du fonctionnement de l’humain. Association pour adultes en l’occurence.
Mais que dire de tous ces jeunes au profil « atypique », jalousés au mieux par leur entourage auquel ils n’ont de cesse de vouloir s’intégrer, en payant parfois le prix fort, stigmatisés au pire par un corps enseignant figé et routinier ? Pour ne pas dire parfois aveuglé par sa suffisance.
Que dire de notre enseignement laïque, avec ses vertus essentielles historiques, qui néglige de s’intéresser à ces profils si spécifiques ?
Que dire d’enseignants, forts de leur savoir d’ « hyper sachant », incapables de se remettre en cause par des jeunes si déstabilisants ?
Faut-il donc les « parquer » dans des écoles de « Chiens savants » comme celle de Nice, élitiste à souhait, où la compétition reste le maître mot ?
Faut il « placer » ces jeunes dans des écoles privées ou l’argent investi compenserait les lacunes du corps enseignant ?
Que de ressources gaspillées et d’intelligences saccagées dans un environnement souvent routinier, dont les acteurs ont oublié le principal : le cœur.
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