Cinéma " quantique " à l'honneur !

Mise à l'honneur pour la quarante-neuvième cérémonie des César d'un britannico-américain hors norme : Cristopher Nolan, accompagné de son épouse Emma Thomas pour l'occasion ; de quoi regarder, avec ses  propres yeux atypiques, et son recul intersidéral  d'Outre- Manche  les français qui ont ,selon lui, un rapport si particulier au cinéma.

 Après le labyrinthe insondé d' "Inception", "Interstellar" qui jouent sur les perceptions et les mondes parallèles chers à la physique quantique, place à son dernier film "Oppenheimer", père de la bombe atomique : biopic de trois heures sur le brillant physicien dans les années 42 où émergea la folie nazie.  L'histoire du projet Manhattan, initié dans les laboratoires secrets du Nouveau Mexique , à Los Alamos, pour contrer la menace nucléaire nazie y est retracée.

Rencontre historique entre Einstein et Hoppenheimer

Prise de hauteur garantie  dans le monde du cinéma ce soir là avec cette nomination académique  "décalée" remise par une de ses actrices, Marion Cotillard qui a tout simplement salué son génie.

Redescente  sur terre assurée ensuite avec "Anatomie d'une chute" (Palme d'or du festival de Cannes 2023)  raflant six Césars, dont celui du meilleur film et de la meilleure réalisation avec Justine  Triet.

Le discours de l'actrice Judith Godrèche marquera certainement quant à lui un sérieux tournant dans la nature des relations hommes-femmes pour le moins complexes dans le monde du cinéma ...

L'art de faire court !

 Voyage en Japonie où le minimalisme s'élève au rang de l'Art : comment se dépouiller du superflu pour atteindre l'essentiel ?

Voilà le principe même du Haïku qui célébre " le présent du présent "...

Au fil des saisons si possible . Aux antipodes proustiens .

Ensoleillements

Soleil de mimosas

Embaume  l'air

de rien, sans aveugler.

Le Temps retrouvé ?

 Le nouveau jeu de plateau, " le roman imaginaire "  sorti chez Gallimard pour une somme assez modique, deviendra-t-il à terme aussi incontournable et indémodable que le Monopoly, le scrabble ou le Cluedo ?

Nous voici transplantés dans une vieille librairie du Temps retrouvé aux parfums proustiens avec 650 cartes en main à se partager entre plusieurs joueurs, agés de plus de 14 ans . Une case départ, une case arrivée avec 74 étapes à franchir pour posséder un livre introuvable, disparu depuis cent ans et qualifié de chef d'oeuvre. Tel est l'objectif affiché.

Au cours des 1250 questions prévues, des défis, des indices, des bonus, des malus mais aussi des pièges seront à éviter , au gré des coups de dés lancés. Si le principe en lui-même n'a rien de révolutionnaire dans sa forme, le concept ludique, au delà de divertir toutes les générations, pourrait aussi revêtir une valeur pédagogique.

Pourquoi ne pas l'utiliser  après la classe pour des ( ré ) visions moins fastidieuses  du bac de français par exemple ?

L'occasion d'élever en douceur le niveau culturel en chute libre des élèves éblouis par d'autres sirènes sur leurs écrans . Un jeu en tous cas où le temps perdu à jouer sera gagné, sans dépense aucune !

De l'intelligence artificielle ou pas !

Dossier sur l'intelligence artificielle exhaustif dans le dernier hebdomadaire  " courrier international " avec  ses innombrables applications, en long en large et en travers, sans oublier ses limites, si elles existent.

Même si le " phénomène " est loin de dater d'hier , il prend de plus en plus d'ampleur et de place dans tous les domaines de notre vie quotidienne. De là à s'inquiéter si elle nous gouverne ou pas .

A parcourir ce copieux dossier, force est de constater in fine que si l'on évoque le terme intelligence , il reste un peu usurpé puisqu'il ne s'agit  finalement que de statistiques et de calculs appliqués parfois à l'infini . Et de se demander alors la légitimité de cette  curieuse dénomination d'I.A. puisqu'elle ne se résume qu'à cette spécificité mathématique de calculs . 

Et les hommes  politiques par exemple sont bien placés pour savoir à quel point les statistiques , payées souvent très cher avant chaque scrutin électoral, pour un oui pou pour un non,  sont bien souvent trompeuses et démenties par d'autres facteurs  ( que le facteur cheval )  ! Car dans la vraie vie, d'autres paramètres, sans-doute moins " intelligents " et encore  moins " artificiels " viennent fausser les statistiques très théoriques finalement. Tout dépendra donc du domaine auxquelles elles seront appliquées. En ce qui concerne le facteur humain, l'intelligence reste tellement plurielle et variée que l'I.A. ne lui arrivera jamais à la cheville . C'est ce qui est du moins espéré.

On a pu observer dans des délires télévisuels la voir appliquée par exemple aux possibles  relations amoureuses avec force de pourcentages en tous genres. Psychologues dernier cri à l'appui . Buzz d'audience garanti pour l'effet de foire avec les cobbayes désignés  volontaires !

En ce qui concerne l'intelligence non artificielle, me vient à l'esprit cette citation pour clore le sujet :

 " le malheur avec un type intelligent, c'est qu'il n'est jamais assez intelligent pour ne pas se dire qu'il est le plus intelligent ".

Comme quoi, l'intelligence, non artificielle, hors calculs, n'est jamais là où on l'attendrait !

Indomptable qui sait ? Imprévisible pour l'I.A. si cloisonnée. Mais les statistiques des sondages par exemple servent à rassurer les uns, inquiéter les autres pour ne pas parler de les contrôler. Un baromètre en quelque sorte à la place d'une grenouille pour tenter de prédire la méteo...si aléatoire  ?

Le FOMO Késako ?

Allo la terre,  ici la lune ! 

Après la vague un brin " tendance " des anglicismes dans notre " novlangue " , place à la mode du langage par acronyme, in english of course .

 Au cours de divagations hasardeuses : nouvelle découverte de nouveaux maux liés à la surstimulation  des réseaux sociaux pléthoriques : Fear Of Missing Out, soit le F.O.M.O.

Ce phénomène récent qui est provoqué par la peur induite de rater ou passer à côté de quelque événement notoire repéré sur les réseaux sociaux consultés à gogo provoque donc chez l'accro de ces mêmes réseaux une anxiété diffuse avec cette illusion induite de passer à côté d'une bonne affaire, d'un bon plan, voire de la bonne personne !

Nouvelle dérive répertoriée  donc chez les accros d'Instagram, face de bouc, x , tik tok et j'en passe et des meilleurs, pour ceux dont l'illusion de l'écran prendrait presque plus de place dans leur espace mental que leur  propre vie elle-même !

Une bonne nouvelle pour les psys qui pourront ainsi  " coacher " ces nouveaux accrocs des réseaux  en tous genres ; ils ne savent tellement plus où donner de la tête qu'ils la perdent à la ...chercher !

Remercions cependant les anglophiles de nous alerter avec ce nouveau mot peu conventionnel en forme d'acronyme. Reste à savoir s'il est traduisible en français par un autre acronyme ?