vendredi 12 février 2021

LA JOURNEE DU PALINDROME !

 Il ne s'agit pas ici de piste d'atterrissage et encore moins d'envol, mais d'un phénomène pas uniquement littéraire : on connaissait le cas de LAVAL par exemple où le mot peut se lire dans les deux sens.

Phénomène du jour J : 12 02 2021 ! La date reste assez mémorable pour être retenue puisque ce " palindrome " s'applique aussi pour les chiffres . A égalité donc avec les lettres pour cette dénomination.

Il nous faudra attendre  paraît-il 101 ans avant de retrouver le même phénomène en matière de date ! Autant savourer celui du présent, vu le peu de probabilités à vivre le suivant.

Que cette date reste gravée dans nos mémoires,  pour nous, lecteurs de gauche à droite mais aussi pour les lecteurs de droite à gauche ! Insensé !

Un micro phénomène qui , certes, ne changera pas vraiment nos vies, mais qui peut au moins avoir le mérite de nous amuser par des temps où même les sourires tendent à disparaître.

Et pour une fois que les chiffres sont amusants, autant en profiter, avec toute la modération qui s'impose en la matière !



lundi 1 février 2021

Quand l’hôpital se fout de la charité !

 

Que la situation hospitalière soit complexe depuis mars 2020, tout le monde en conviendra. La pandémie, comme toute crise sanitaire ou autre, révélant parfois le meilleur dans les comportements humains comme le pire dans le (dys) fonctionnement des institutions.

L’hôpital déjà bien malade avant la crise, à l’heure où l’humain se gère comme une vulgaire marchandise, voit les crises successives révéler évidemment les failles intolérables. Le témoignage édifiant de Stéphanie Bataille sur toutes les ondes radios ou autres atteste du degré d’inhumanité jamais atteint à ce jour dans des établissements censés protéger et non tuer. La description de la disparition intolérable de son père à l’hôpital de la Salpêtrière en pareille circonstance, glacerait n’importe quel quidam. Que ce soit son frère, sa maman, nul n’est supposé déformer une réalité insoutenable où la froideur de l’accueil dans un tel moment rivalise avec les heures les plus sombres de notre Histoire. Invitant Martin Hirch à démissionner tant sa mauvaise foi irrite, la force de conviction de cette famille orpheline impressionne par son courage.

Son papa de 81 ans, entré pour un simple problème cardiaque est ressorti, Dieu seul sait comment, les pieds devant, avec un mortel coronavirus en prime puisque personne n’a pu avoir accès à la mise en bière ou autre. Ainsi va le protocole 2021.

Il faut tout le talent oratoire et l’insoutenable douleur de l’actrice du théâtre d’Antoine qu’elle est pour se faire le porte-parole universel de ces milliers de cas où aucun mot n’existe pour décrire une situation hors norme. Son arme pour remuer ciel et terre face à l’intolérable : la pétition.
En attendant une réponse du chef de l’état.

Dans ce Capharnaüm ambiant, il reste encore un lueur d’espoir à voir la pugnacité de victimes meurtries et sincères qui ne lâcheront rien.

Une lueur d’espoir sur la puissante capacité d’indignation encore bien prégnante chez certains, qui au lieu de subir, réveillent chaque étincelle d’humanité qui subsiste dans chaque homme digne de ce nom.

samedi 9 janvier 2021

Vous avez dit nomophobie ?

 

Parmi le florilège d’addictions répertoriées et étudiées à la loupe par les chercheurs, exacerbées en période de confinement , une nouvelle s’ajoute : la nomophobie : «  No mobile phone phobia  » qui s’apparente à une peur irrationnelle d’être séparé de son téléphone portable.

Si cet outil apporte un plus dans le quotidien actuel, son usage excessif peut induire des effets néfastes voire dangereux sur certains utilisateurs. Santé mentale voire physique risqueraient d’être entamées à en croire une étude australienne de Melbourne. La peur irrationnelle d’être séparé de son portable peut devenir une maladie qui toucherait beaucoup de monde.

Sur un échantillonnage de 2838 participants, les résultats indiqueraient que 99,2 pour cents des volontaires souffriraient de  » nomophobie » ou différents niveaux d’angoisse liés à la séparation avec leur téléphone se feraient sentir. 13, 2 pour cents présenteraient un seuil sévère de nomophobie alors que 8 participants sur 10 seraient atteints d’un niveau léger à modéré.

4 participants sur 10 consacreraient plus de trois heures quotidiennes sur leur mobile. Le plus inquiétant consisterait à adopter des comportements à risque en conduisant par ex.

A la longue liste des addictions, s’ajoute donc cette dernière, qui est le revers de la médaille des avancées numériques mal gérées.

Ces nouvelles données alertent peut-être l’ approche d’une nouvelle ère pour la santé mentale voire physique : celle de la déconnexion raisonnée ?

jeudi 3 décembre 2020

Mauvaise presse pour les chasseurs supposés de Moussac !

 

Les panneaux indicateurs affichés au bord des chemins de campagne gardoise, suite au premier confinement, pour préserver la bonne intelligence supposée entre cyclistes, marcheurs, joggers, cavaliers, quads ou autres tracteurs semblent se limiter à un simple … affichage .

Des chasseurs auraient dispersé en bordure des chemins de Moussac des pièges à renard . Si le renard reste rusé par nature, les chiens et leur propriétaire sont sans doute moins attentifs, à observer les dix empoisonnements canins répertoriés sur ces chemins la semaine dernière.

La presse radio , écrite et régionale a donc été conviée à dénoncer ces pratiques peu…cavalières .

Ce carnage relève-t-il des chasseurs de Moussac , portant apparemment des œillères, ou une banale affaire isolée d’un prédateur, humain, en l’occurrence, disposé à semer la discorde entre chasseurs, ou pire à dresser les défenseurs de l’environnement et de la nature les uns contre les autres ?

Une troisième solution pourrait être envisagée : l’œuvre d’un irresponsable ?

Dans ces cas là, la question reste toujours : à qui profite le crime ?

mardi 1 décembre 2020

Anomalie sur toute la ligne !

 

Un expert mathématicien qui remporte un prix Goncourt, ça n’existe pas , et pourquoi pas ? aurait pu écrire Desnos ! Il faut croire que les temps changent et que parfois, deux univers apparemment distincts voire opposés peuvent se réunir pour un chef d’œuvre ! Un peu comme l’hémisphère droit du cerveau qui rencontrerait son double inversé en l’hémisphère gauche.

Un ancien rédacteur en chef aussi retors que breton ( peut-être un pléonasme ? ) m’avait confiée qu’ «  Un journaliste passait la moitié de sa vie à parler de ce qu’il ne savait pas, et l’autre moitié, à taire ce qu’il savait  » .

Ici, en l’occurrence, il s’agira de parler d’un phénomène du registre des O.V.N.I.S qui semble faire l’unanimité : Hervé le Tellier rassemble autour de ses 350 pages «  Goncourisées  » par vidéo-conférence l’unanimité des critiques dithyrambiques ; on se pressera d’offrir cet objet littéraire non identifié et encore mieux de lire avant Noël. Il s’était fait déjà remarquer cet été dans le petit monde des écrivains à ce que témoignait hier Pierre Assouline sur les ondes radio.

«  Vertigineux, facétieux, malicieux, drôlatique, intelligent, profond, subtil, un brin mélancolique  » : tels sont les attributs qui tombent du ciel autour d’une histoire de vol Paris-New-York dédoublé, et d’anticipation proche ( été 2021 ).

Le créateur de l’OULIPO ( Ouvreur de littérature Potentielle ) aura-t-il le don d’ubiquité pour se dédoubler à l’infini en vue des nombreuses interviewes qui l’attendent ? Là reste la question .