A l'heure où notre hyper mnésique député mathématicien, Cédric Villani, a remis son rapport sur l'Intelligence Artificielle et les problèmes éthiques qu'elle pourrait poser, Hugo Horiot, écrivain,
comédien, étiqueté " autiste Asperger " présente sur les plateaux tv son histoire : celle d'une intelligence atypique, remisée, écartée. En aucun cas, il ne se considère comme " handicapé ", juste différent.
" On a failli m'assassiner plusieurs fois " avoue-t-il dans les médias . ce n'est pas moi qui suis autiste, mais les institutions, plus promptes à se protéger elles-mêmes que leurs membres.
En retard par rapport aux pays voisins, la France ne sait que faire de ces profils inclassables, divergents pour ne pas dire dérangeants.
Et encore moins l'Education Nationale, peu formée en la matière. Collège unique oblige, l'égalitarisme et ses dérives n'ont fait qu'accentuer ces " gaspillages " d'intelligences.
Si 1,5 milliards d'Euros vont être consacrés à la recherche et les expérimentations sur l'Intelligence Artificielle, histoire de maîtriser le sujet pour rester souverain en la matière...grise, quelle place sera consacrée pour tous ces profils atypiques, mis hors d'état d'apporter leur spécificité à la société ?
Hors d'état de nuire au conformisme ambiant.
C'est la question que posait récemment Hugo Horiot au gouvernement via ses brillantes interventions médiatiques.
Autant la gestion " intelligente " ( ? ) des algorithmes de plus en plus pointus pourrait sauver des vies, notamment en matière de santé, autant l'uniformisation de la pensée que dénonce Hugo Horiot pourrait priver la société de talents hors normes. Et de sombrer dans les travers d'une société eugéniste, selon ses propos.
Le chercheur Stephen Hawking qui vient de nous quitter prédisait que l'Intelligence Artificielle pouvait détruire notre humanité, avec ou sans grand H.
Un peu comme Einstein avec sa découverte, tout dépend de l'usage qui est fait de ces avancées ou pas, et dans quelles mains elles sont sauvegardées : d'où l'importance de l'éthique.
Quelle orientation sera privilégiée : une société bienveillante et inclusive, s'adaptant à toutes formes de différences, ou une société qui exclut tout ce qui diffère ?
That is the question.
https://twitter.com/hugohoriot
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
vendredi 30 mars 2018
lundi 5 mars 2018
Le printemps des poètes d'outre-atlantique !
A peine les mimosas fanés, arrive à grands pas le " Printemps des poètes ", histoire de sortir de l'hibernation.
Pour une rare fois, cette année, le vent d'outre-atlantique souffle la poésie sur nos écrans, avec :
" La forme de l'eau ", fraîchement primé de quatre oscars pour le réalisateur mexicain, Guillermo del Toro.
Voyage onirique dans un décor baroque et surréaliste qui navigue entre le monde sous-marin de Jules Verne et les fantaisies surréalistes d'Amélie Poulain. En atteste la sublime affiche prometteuse.
Version revisitée évidemment du mythe de " La Belle et la Bête " sur éclairages en camaieux bleu-vert : couleur " glazig " dominante, comme savent seuls la distinguer les Bretons.
Dans un laboratoire gouvernemental tenu secret, Elisa ( Sally Haukins ) petite femme de ménage, quasi transparente et sans intérêt pour les ambitieux cyniques au pouvoir, sera le grain de sable qui enrayera la machine. La faiblesse de son expression par langue des signes contraste avec la densité de sa vie intérieure. Face à l'agent ambitieux, Michael Shannon, caricature de l'américain binaire, pétri d'auto satisfaction, elle ne sera qu'un improbable objet de prédation, et encore...
Dans ce monde énigmatique et expérimental, où une étrange créature a été ramenée pour être étudiée sur toutes les coutures, ce sont les " marginaux " de cette Amérique binaire des années 50, raciste, machiste et bien-pensante, qui portent le film par leur extrême sensibilité à fleur de peau. Leur poésie intrinsèque les sauve.
Un vieux professeur solitaire, un homosexuel, un scientifique, deux petites femmes de ménage, noire et blanche, révèlent les failles d'un monde sans pitié. Mais aussi le pouvoir incommensurable des laissés pour compte, sans frontière !
" La forme de l'eau " : H2O, malgré les défauts de ses qualités ou la qualité de ses défauts rafraîchit et glace parfois. C'est avant tout un conte poétique d'où la Vérité pointe, au delà de la fiction.
Elle réenchante en tous cas le monde vers une autre dimension.
La plus belle.
Celle de la puissance de l'imaginaire qui dépasse de loin le réel.
Pour une rare fois, cette année, le vent d'outre-atlantique souffle la poésie sur nos écrans, avec :
" La forme de l'eau ", fraîchement primé de quatre oscars pour le réalisateur mexicain, Guillermo del Toro.
Voyage onirique dans un décor baroque et surréaliste qui navigue entre le monde sous-marin de Jules Verne et les fantaisies surréalistes d'Amélie Poulain. En atteste la sublime affiche prometteuse.
Version revisitée évidemment du mythe de " La Belle et la Bête " sur éclairages en camaieux bleu-vert : couleur " glazig " dominante, comme savent seuls la distinguer les Bretons.
Dans un laboratoire gouvernemental tenu secret, Elisa ( Sally Haukins ) petite femme de ménage, quasi transparente et sans intérêt pour les ambitieux cyniques au pouvoir, sera le grain de sable qui enrayera la machine. La faiblesse de son expression par langue des signes contraste avec la densité de sa vie intérieure. Face à l'agent ambitieux, Michael Shannon, caricature de l'américain binaire, pétri d'auto satisfaction, elle ne sera qu'un improbable objet de prédation, et encore...
Dans ce monde énigmatique et expérimental, où une étrange créature a été ramenée pour être étudiée sur toutes les coutures, ce sont les " marginaux " de cette Amérique binaire des années 50, raciste, machiste et bien-pensante, qui portent le film par leur extrême sensibilité à fleur de peau. Leur poésie intrinsèque les sauve.
Un vieux professeur solitaire, un homosexuel, un scientifique, deux petites femmes de ménage, noire et blanche, révèlent les failles d'un monde sans pitié. Mais aussi le pouvoir incommensurable des laissés pour compte, sans frontière !
" La forme de l'eau " : H2O, malgré les défauts de ses qualités ou la qualité de ses défauts rafraîchit et glace parfois. C'est avant tout un conte poétique d'où la Vérité pointe, au delà de la fiction.
Elle réenchante en tous cas le monde vers une autre dimension.
La plus belle.
Celle de la puissance de l'imaginaire qui dépasse de loin le réel.
mercredi 21 février 2018
"Dedans-Dehors" ?
Un restaurant des plus atypiques, baptisé "Dedans-Dehors" dans le département de rêve des Hautes-Alpes avait attiré notre attention, pour sa forme de prime abord ; il s'agissait d'un espace ni dedans, ni dehors, "sans frontière", à la fois protégé et à la fois à l'air libre ; il se nichait au fond d'une ruelle étroite et fraîche, signalé par une bicyclette décorée de fleurs des champs.
Agréable sensation estivale de liberté dans un espace hors norme, où l'on se sentait curieusement à la fois en sécurité à l'intérieur, mais sans fenêtres ni volets, à tout vent.
Si cet endroit surprenant et rafraîchissant en été frappait par son unicité, c'était bien sûr sans compter les caprices de la météo. Tout s'écroulait par temps de pluie ou mistral. Le service n'étant envisageable que par baromètre clément, cela va sans dire.
Place oh combien typique, mais également éphémère par sa spécifié même. Sa force étant sa faiblesse et réciproquement.
Ce restaurant d'une contrée haute alpine de rêve m'a fait penser aux frontières qu'il existe justement entre l'intime et le public, le "on" et le "off"...
Frontières à géométries variables par les temps hyper connectés qui courent ; en attestent les affres vécues par certaines familles de "stars" ou de "politiques", pour qui le dedans et le dehors ne font plus qu'un, à leur insu, paraît-il ?
Seraient-ils à ce point "faussement naïfs" pour se laisser berner ?
Comme pour ce charmant restaurant, franchir les frontières du dedans ou du dehors, sans tenir compte de la météo, qu'elle soit médiatique ou pas, incite à la plus grande prudence, à moins d'en jouer, volontairement. En acceptant les règles du jeu et les contraintes de ce qui nous dépasse tous : les forces indomptables de la nature et ses caprices.
Autant il est important d'accorder les violons de l'intime ou du public, au risque de se faire passer pour schizophrène, autant la sacro sainte "transparence" à tout va trouve ici ses limites !
Ce n'est pas les auvergnats en vogue qui nous contrediront ?
Mais la cuisine politique peut aussi sentir le cramé pour peu qu'on se croie tout-puissant ...
Auvergnat ou pas.
A moins que cela ne soit une nouvelle spécialité ? qui sait ? même si potentiellement cancérigène.
A bon entendeur, salut !
Agréable sensation estivale de liberté dans un espace hors norme, où l'on se sentait curieusement à la fois en sécurité à l'intérieur, mais sans fenêtres ni volets, à tout vent.
Si cet endroit surprenant et rafraîchissant en été frappait par son unicité, c'était bien sûr sans compter les caprices de la météo. Tout s'écroulait par temps de pluie ou mistral. Le service n'étant envisageable que par baromètre clément, cela va sans dire.
Place oh combien typique, mais également éphémère par sa spécifié même. Sa force étant sa faiblesse et réciproquement.
Ce restaurant d'une contrée haute alpine de rêve m'a fait penser aux frontières qu'il existe justement entre l'intime et le public, le "on" et le "off"...
Frontières à géométries variables par les temps hyper connectés qui courent ; en attestent les affres vécues par certaines familles de "stars" ou de "politiques", pour qui le dedans et le dehors ne font plus qu'un, à leur insu, paraît-il ?
Seraient-ils à ce point "faussement naïfs" pour se laisser berner ?
Comme pour ce charmant restaurant, franchir les frontières du dedans ou du dehors, sans tenir compte de la météo, qu'elle soit médiatique ou pas, incite à la plus grande prudence, à moins d'en jouer, volontairement. En acceptant les règles du jeu et les contraintes de ce qui nous dépasse tous : les forces indomptables de la nature et ses caprices.
Autant il est important d'accorder les violons de l'intime ou du public, au risque de se faire passer pour schizophrène, autant la sacro sainte "transparence" à tout va trouve ici ses limites !
Ce n'est pas les auvergnats en vogue qui nous contrediront ?
Mais la cuisine politique peut aussi sentir le cramé pour peu qu'on se croie tout-puissant ...
Auvergnat ou pas.
A moins que cela ne soit une nouvelle spécialité ? qui sait ? même si potentiellement cancérigène.
A bon entendeur, salut !
mercredi 17 janvier 2018
"Savez-vous d'où sa peine vient" ?
Côté face , catégorie acteur "octogénaire": le débonnaire J. Paul Belmondo, dents blanches (vraies ou fausses, peu importe) et tout sourire.
Côté pile, même catégorie, syle "monstre sacré" : Alain Delon, qui à 82 ans , déclare "vomir sur notre société" et tout ce qui s'y rapporte. Une interview plus tard, dans "Paris-Match", il se met à nu devant l'inénarrable Valérie Trierweiler, la femme bafouée la plus connue de France !
Selon notre ténébreux octogénaire, ses problèmes proviendraient de son enfance et de ses parents Edith et Fabien, "pour qui il n'était décidément pas la priorité" puisque, séparés, ils le placent en famille d'accueil à Fresnes. IL n'avait que quatre ans.
Quand il part faire la guerre d'Indochine à 17 ans, alors que la majorité n'était qu'à 21 ans en ces temps là, personne pour le retenir ou le protéger.
A 82 ans, notre "vieux beau" vire à l'aigreur et tente d'expliquer de quoi sa Haine viscérale de l'autre est-elle le nom ...
Soit.
Si tous ceux qui avaient subi les mêmes affres enfantines, se permettaient de vomir sur notre société, au crépuscule de leur vie, il faudrait d'emblée embaucher des centaines de Monsieur Propre pour tout nettoyer à la javel.
Quel triste spectacle nous offre ce "monstre" pas si sacré finalement.
Ni son succès, ni les femmes, ni son train de vie n'auront réussi à panser son vide abyssal dont son entourage aura supporté les dégâts collatéraux ... Excepté sans doute la Sainte Mireille Darc que l'on pourrait canoniser pour son abnégation.
Dommage que notre aigri de service n'ait pas cogité sur la phrase si profonde de GOETHE, à temps :
" Etre adulte , c'est avoir pardonné à ses parents " !
Il réussira donc le tour de force de quitter notre bas-monde, avec la morve adolescente : de quoi contenter tous les adeptes du "jeunisme" ambiant ?
Côté pile, même catégorie, syle "monstre sacré" : Alain Delon, qui à 82 ans , déclare "vomir sur notre société" et tout ce qui s'y rapporte. Une interview plus tard, dans "Paris-Match", il se met à nu devant l'inénarrable Valérie Trierweiler, la femme bafouée la plus connue de France !
Selon notre ténébreux octogénaire, ses problèmes proviendraient de son enfance et de ses parents Edith et Fabien, "pour qui il n'était décidément pas la priorité" puisque, séparés, ils le placent en famille d'accueil à Fresnes. IL n'avait que quatre ans.
Quand il part faire la guerre d'Indochine à 17 ans, alors que la majorité n'était qu'à 21 ans en ces temps là, personne pour le retenir ou le protéger.
A 82 ans, notre "vieux beau" vire à l'aigreur et tente d'expliquer de quoi sa Haine viscérale de l'autre est-elle le nom ...
Soit.
Si tous ceux qui avaient subi les mêmes affres enfantines, se permettaient de vomir sur notre société, au crépuscule de leur vie, il faudrait d'emblée embaucher des centaines de Monsieur Propre pour tout nettoyer à la javel.
Quel triste spectacle nous offre ce "monstre" pas si sacré finalement.
Ni son succès, ni les femmes, ni son train de vie n'auront réussi à panser son vide abyssal dont son entourage aura supporté les dégâts collatéraux ... Excepté sans doute la Sainte Mireille Darc que l'on pourrait canoniser pour son abnégation.
Dommage que notre aigri de service n'ait pas cogité sur la phrase si profonde de GOETHE, à temps :
" Etre adulte , c'est avoir pardonné à ses parents " !
Il réussira donc le tour de force de quitter notre bas-monde, avec la morve adolescente : de quoi contenter tous les adeptes du "jeunisme" ambiant ?
mercredi 20 décembre 2017
LE PARTI D'EN RIRE ?
Quel bon vent nous insuffle cette vague de rires en cette période de fin d'année ?
Bigard et ses blagues " provoc " de " catho scato " contre les corses et les marseillais chez les " Grosses têtes " de Ruquier, hier soir ( pâle copie de celles de Bouvard ) ou Jamel Debouzz des beaux quartiers de Paris, qui nous concocte une émission de rires en faveur des mal- logés pour l'association de l'Abbé Pierre ?
A la " Une " également de l'excellent hebdo " le Un " : " Peut-on rire de tout ? "
Quelle époque épique tout de même !
Serait-ce l’antidote ultime face au flot d'infos/intox anxiogène qui nous submerge. Malgré le fameux "droit" à la déconnexion.
Certes une bonne crise de rire détend, soulage, fait oublier la morosité.
Mais si rire semble excellent pour la santé, les limites sont à géométrie variable, vu les effets collatéraux imprévisibles.
A la question : " Faut-il rire de tout ", on serait tenté de répondre :
- " Oui, mais pas avec n'importe qui ! "
La nuance relève de cette différence.
Rire en comité restreint avec des " avertis " partageant un socle de valeurs communes : soit.
Rire en public en méprisant les faibles, fragiles, ou abusés ; attention danger !
Car si parfois Devos nous faisait " mourir de rire ", c'était juste ...pour de rire.
Question de recul. De distance. De nuances. D'intelligence ?
C'est à ce moment là que les Anglais pourraient aussi nous secourir avec leur humour si " british " flirtant pourtant avec le cynisme. A manier avec précaution .
Mais ne dit-on pas que l'humour est la politesse du désespoir ? Et l'on comprend qu'ils le soient un peu désespérés, ces Anglais : leur cuisine ne sera jamais à la hauteur de leur humour, ceci expliquant aussi cela, qui sait ?
Bref, le rire reste une affaire des plus sérieuses à en croire le philosophe Bergson vu ses tartines de pages. Fallait-il qu'il soit à ce point désespéré pour y consacrer autant de temps ?
En résumé, le rire " distinguerait " l'homme de tout le reste. Donc par essence : humain. C'est aussi oublier, au passage, que le " divin " n'aurait pas son grain de sel à ajouter !
Sauf, que, l'homme restant parfois aussi un loup pour l'homme, gare au rire INHUMAIN !
Quand l'arme de dérision massive provoque l'inverse de ce qu'elle est censée combattre :
la bêtise, l'ignorance et les préjugés. Et j'en passe et des meilleures.
Bigard et ses blagues " provoc " de " catho scato " contre les corses et les marseillais chez les " Grosses têtes " de Ruquier, hier soir ( pâle copie de celles de Bouvard ) ou Jamel Debouzz des beaux quartiers de Paris, qui nous concocte une émission de rires en faveur des mal- logés pour l'association de l'Abbé Pierre ?
A la " Une " également de l'excellent hebdo " le Un " : " Peut-on rire de tout ? "
Quelle époque épique tout de même !
Serait-ce l’antidote ultime face au flot d'infos/intox anxiogène qui nous submerge. Malgré le fameux "droit" à la déconnexion.
Certes une bonne crise de rire détend, soulage, fait oublier la morosité.
Mais si rire semble excellent pour la santé, les limites sont à géométrie variable, vu les effets collatéraux imprévisibles.
A la question : " Faut-il rire de tout ", on serait tenté de répondre :
- " Oui, mais pas avec n'importe qui ! "
La nuance relève de cette différence.
Rire en comité restreint avec des " avertis " partageant un socle de valeurs communes : soit.
Rire en public en méprisant les faibles, fragiles, ou abusés ; attention danger !
Car si parfois Devos nous faisait " mourir de rire ", c'était juste ...pour de rire.
Question de recul. De distance. De nuances. D'intelligence ?
C'est à ce moment là que les Anglais pourraient aussi nous secourir avec leur humour si " british " flirtant pourtant avec le cynisme. A manier avec précaution .
Mais ne dit-on pas que l'humour est la politesse du désespoir ? Et l'on comprend qu'ils le soient un peu désespérés, ces Anglais : leur cuisine ne sera jamais à la hauteur de leur humour, ceci expliquant aussi cela, qui sait ?
Bref, le rire reste une affaire des plus sérieuses à en croire le philosophe Bergson vu ses tartines de pages. Fallait-il qu'il soit à ce point désespéré pour y consacrer autant de temps ?
En résumé, le rire " distinguerait " l'homme de tout le reste. Donc par essence : humain. C'est aussi oublier, au passage, que le " divin " n'aurait pas son grain de sel à ajouter !
Sauf, que, l'homme restant parfois aussi un loup pour l'homme, gare au rire INHUMAIN !
Quand l'arme de dérision massive provoque l'inverse de ce qu'elle est censée combattre :
la bêtise, l'ignorance et les préjugés. Et j'en passe et des meilleures.
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