Les amateurs de claquettes ou autres fées celtes fêteront aujourd’hui le Saint Patron des Irlandais en mode minimaliste. Qu’à cela ne tienne !
Cette fête populaire de tradition chrétienne, célébrée dans le monde
entier par tous les exilés celtes, que ce soit à New-York, Buenos- Aires
ou Montréal, reste bien ancrée dans l’imaginaire collectif. Et dieu
sait combien la puissance de l’imaginaire reste fertile pour ces
cultures . Cela pourrait même devenir leur force, à long terme, qui
sait ?
Il ne sera donc pas interdit en ces temps de « retraite »
imposée (dans tous les sens du terme, y compris celui de la période de
« carême ») d’écouter chez soi les joyeux drilles en goguette. La
puissance de l’imaginaire n’ayant pas de frontière. Elle permet parfois
d’affronter le difficile principe de réalité, par nature, limité, avec
plus d’entrain et d’optimisme. Pour ne pas dire de légèreté.
Puisqu’il
est dit que dans toute crise, le pire et le meilleur se côtoient,
selon la nature de chacun, autant opter pour la gaîté en ce jour du 17
mars 2020.
A marquer d’une pierre blanche cette année en 20,
prétendue folle, même si la couleur du trèfle porte – bonheur vire plus
au vert (initialement bleue d’ailleurs).
Les biens immatériels comme
la culture musicale conservent l’incroyable avantage de dépasser les
frontières. Et quand bien même n’aurions-nous pas d’appareils pour
écouter ces ritournelles, quand bien même serions nous sourds comme
Beethoven, voire en prison, rien ne nous empêche de fredonner ces airs
de grands résistants !
A la manière du pianiste dans le film éponyme, qui joue sur un piano sans touche ou sans son (face aux nazis) à Varsovie, pour continuer à vivre, coûte que coûte !
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