A la veille du printemps 2020, la poésie a pris un sérieux coup dans l’aile et les amateurs penseraient plus au « Cercle des poètes disparus » qu’à autre chose. Un (très) ancien camarade m’avait offert en l’occurrence, du temps des études, le livre éponyme de Jacques Prévert où de savoureux textes étaient recueillis . Il les avait écrit pour son fameux groupe surréaliste d’octobre.
En écho, me revient à l’esprit l’explication d’une excellente prof de QI GONG qui nous évoquait la signification de cette formule, chère à l’énergétique chinoise : elle correspondrait, selon cette culture ancestrale aux 18 jours qui se déroulent entre le printemps et l’été : la période d’inter-saison où coexistent « ce qui n’est plus » avec « ce qui n’est pas encore« .
Une précieuse période, censée se reproduire entre les quatre saisons annuelles, où le principe essentiel de « prévention par idéal » s’impose.
Difficile de ne pas ramener cette « cinquième saison » à venir à notre très surréaliste conjoncture mondiale.
Si le « mal » tant incriminé vient de l’Est, son anditote se trouve peut-être aussi dans ces mêmes cultures ancestrales où l’anticor n’est que le simple revers du poison. La médecine chinoise ancestrale n’est-elle pas avant tout une médecine de prévention ?
Entre les poèmes de Jacques Prévert et les enseignements de Lao Tseu réside peut-être le point d’équilibre ?
Pour ne pas dire de la sagesse !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire