A l’heure du pic annoncé de la pandémie virale, l’urgence qui impose réactivité au Comité Consultatif National d’Ethique ne doit pas céder à l’improvisation et encore moins à la précipitation. Ce qu’on appelle « être sur le fil ».
Pour certains le principe de précaution décliné à outrance relève des temps médiévaux, pour d’autres, l’heure est à l’innovation à tous prix comme pour le professeur marseillais qui défraie la chronique.
La guerre des égos en période si critique est-elle bien de mise ? Les polémiques en tous genres également ?
Le Comité Consultatif National d’Ethique a le mérite de ramener chaque citoyen à son sens des responsabilités d’une part dans un intérêt général à partager. Son laïus incite d’une part à plus de solidarité collective et « en même temps » à une autonomie individuelle renforcée.
La dignité humaine se trouvant au centre des débats : la défiance aggravant le mal, la confiance pouvant sauver l’avenir.
Quand d’éminents professeurs de médecine, au lieu d’aller au front, se querellent les uns avec les autres dans une escalade inquiétante, se donnent en spectacle télévisuel ou pas, les personnes âgées sont désormais « triées ».
A quand une éthique de responsabilisation applicable pour tous, du plus petit jusqu’au plus grand, quand l’heure est à la survie ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire