lundi 10 février 2025

L'intelligence artificielle au sommet parisien ? Premier test perso en direct !

 Journée de l'intelligence artificielle : entre fascination et inquiétude

Chaque année, la journée dédiée à l'intelligence artificielle (IA) est l'occasion de célébrer les avancées technologiques et d'imaginer les potentialités de cette discipline en constante évolution. L'IA est partout : dans nos smartphones, nos voitures, nos outils de travail, et même dans nos foyers. Elle facilite notre quotidien, optimise nos tâches, et ouvre des perspectives inédites dans de nombreux domaines.

Cependant, cette fascination pour l'IA s'accompagne d'une certaine inquiétude. Les questions éthiques soulevées par l'IA sont de plus en plus prégnantes. La crainte de voir des emplois disparaître au profit des machines, la surveillance algorithmique, ou encore la manipulation des données personnelles sont autant de sujets qui suscitent des débats passionnés.

Il est donc essentiel de ne pas céder à un angélisme béat face à l'IA. Il est impératif d'encadrer son développement, de veiller à ce qu'elle soit au service de l'humain et non l'inverse. La journée de l'IA doit être l'occasion de rappeler ces enjeux, d'encourager une réflexion collective sur les implications de cette technologie, et de promouvoir une IA responsable et respectueuse des valeurs humaines.

SIGNATURE : GEMINI DE GOOGLE !

Quelques pistes pour un billet d'humeur plus percutant :

  • Utiliser un ton humoristique ou sarcastique pour aborder les aspects les plus absurdes ou paradoxaux de l'IA.
  • Mettre en scène des situations concrètes où l'IA nous facilite la vie ou, au contraire, nous pose des problèmes.
  • Interpeller directement le lecteur en lui posant des questions sur sa propre relation avec l'IA.
  • Conclure sur une note optimiste en soulignant les bénéfices potentiels de l'IA pour l'humanité, à condition de savoir la maîtriser.

N'hésitez pas à me solliciter si vous souhaitez affiner davantage votre billet d'humeur ou explorer d'autres pistes créatives.

mercredi 5 février 2025

Vincent Lindon dévoilé


Au hasard d'une émission radiophonique, le témoignage de l'acteur éternel insatisfait, écorché vif dont les rôles sociétaux touchent en forme de "coup de poing", démontre son extrême lucidité.

Lucidité dont le corolaire reste une grande souffrance originelle.

Il avoue souvent vouloir à sa manière, avec les moyens cinématographiques qui lui sont donnés, tenter de "réparer" un peu le monde. 

Sa faille, dit-il, proviendrait de sa petite enfance où il surprend, derrière la porte,  une conversation dévastatrice entre ses deux parents : "Mais que va-t-on faire de lui, avec tous ses tics" ? Non conforme à l'image superficielle du milieu familial, il conserva en lui cette inextinguible rage de vivre.

Toute sa vie, il n'aura eu de cesse d'atteindre l'impossible perfection que ses parents, très occupés par leurs mondanités inhérentes à leurs affaires, attendaient de lui.

Et même "césarisé" sur le tard, il aura une pensée pour ces parents si affairés de leur vivant à leur vie sociale, qui n'ont pas vu ce fils non conforme grandir. Parents qui sont passés à côté de lui comme il est passé à coté d'eux.

Comme quoi une extrême souffrance peut s'accompagner d'une incroyable réussite pour celui qui a su faire les bonnes rencontres aux bons moments, toujours à cheval entre l'authenticité de sa quête de reconnaissance et les milieux mondains dont il est bien l'héritier malgré lui.

Un travail d'équilibriste, toujours sur le fil pour atteindre parfois les étoiles à défaut de la lune !


mercredi 29 janvier 2025

La guerre des mots ?

Les mots ont un sens et plus ils sont précis, plus leur compréhension le sera. 

Ceux qui les maîtrisent à la perfection comme les professionnels de la langue ou de l'écrit sont-ils responsables des interprétations abusives ou détournements qui en sont faits, souvent par malhonnêteté intellectuelle ?

Quand on emploie le mots d'otages pour désigner des terroristes palestiniens à la même aune que les innocents israéliens, on s'expose à des rectifications qui s'imposent. Avec  prise de recul nécessaire à cet exercice périlleux de retranscription honnête.

Peut-être est-ce la valeur ajoutée que l'on attend de tout spécialiste de la langue comme un journaliste digne de ce nom par exemple ?

En matière de sujets sensibles, hautement inflammables, chaque mot pèse au risque de susciter l 'incident diplomatique !

Il en va de même pour certains politiques docteurs -es- lettres ou pas, à qui aucune nuance linguistique n'est censée échapper.

Ainsi parler du sentiment d'insécurité ne signifie pas la même chose que parler d'insécuriré réelle. Le ressenti d'une réalité objective ne correspondant pas toujours à la réalité, selon chacun.

Est-ce à dire qu'il ne faille pas s'attaquer à ce phénomène anxiogène pour mieux le déminer ?

Les nuances du langage n'appartiennent qu'à ceux qui le maîtrise, mais hélàs, la facilité qui tend à la bipolarisation de ceux qui l'interprétent, participe à la confusion générale.

A défaut de maîtrise, ces mots risquent d 'être utilisés comme arme de déstruction massive, à tort ou à raison.

Les mots ont un sens, encore suffit-il de de trouver le vrai pour ne pas dire le juste !

Ce qui semble loin d'être gagné.




samedi 18 janvier 2025

" Les barbares " ?

Au temps où l 'épreuve du B.E.P.C avait encore du sens, il m'en souvient ce sujet pour l'épreuve de français, dans les années 80 à l'âge préhistorique ; le sujet : une phrase de Claude Lévi-Strauss à commenter , "le barbare,c'est celui qui croit à la barbarie".

Quarante ans plus tard, le titre de la comédie de Julie Delpy, "Les barbares" répond à cette épreuve passée du B.E.P.C., avec humour et brio . L'histoire d'un petit village breton, Paimpont, qui reçoit une famille syrienne à la place de la famille ukrainienne prévue.
DR


Ce n'est pas le petit village de Dom Camillo car aucun curé dans cette comédie ! Juste un maire, une institutrice, une épicière et son mari, la charcutière et son andouille, un plombier (Bruno Lafitte excellent) et sa femme enceinte, une crêpière veuve, observés par la lorgnette ultra lucide et malicieuse de la réalisatrice et... la télévision régionale venue relater l'expérience vicinale inédite.


Traiter d'un sujet aussi grave d'un ton aussi humoristique relevait de la gageure et les écueils de la grossière caricature étaient nombreux. Du début à la fin, pas une minute d'ennui dans cette observation au microscope des comportements des uns (locaux) et des autres face à "l'étranger exilé", source de peur irrationnelle pour certains (souvent des hommes !) et d'ouverture sur le monde pour les autres (souvent des femmes !). Excepté le pittoresque fermier bio qui fera un beau pied de nez à tout ce microcosme.

 Ce qu'on retiendra peut-être de cette truculente galerie de portraits bretons-syriens, c'est que le barbare n'est pas toujours du côté où l'on croit, s 'il existe. Le barbare, aurait-on ainsi tendance à répondre rétrospectivement à la copie B.E.P.C aujourd'hui caduc, ce serait peut-être la Peur irrationnelle de l'autre et l'obscurantisme ?
Et si les véritables barbares existent, ils n'apparaissent pas directement dans ce film qui reste une ode à la tolérance. Incarnée surtout par les jeunes générations et la poésie d'un grand-père syrien au franc-parler, soucieux d'apprendre à la crêpière sa nouvelle recette moins "grasse et molle" !
Un beau moment qui permet de comprendre à quel point l'humour avec la juste distance peut parfois faire avancer et apprendre à mieux vivre. Le temps d'une comédie en tous cas ! C'est déjà ça ...

mardi 7 janvier 2025

Pour ne plus mourir de rire ?

Le rire serait une des caractéristiques qui nous distinguerait des animaux, même si cela reste à prouver ...

En ce triste jour anniversaire de la commémoration des dix ans des attentats parisiens, l 'Histoire ne manque pas de nous rappeler que cette fonction sociale du rire pourrait se retourner contre soi, tel un boomerang : il en fut ainsi d'un vieux philosophe grec, Chrysip, premier homme répertorié à être mort de rire de sa propre blague par étouffement en voyant un âne manger des figues après lui avoir donné de l'alcool. 

Ils sont nombreux dans l'Histoire à être morts d'une crise de rire si l'on en croit les archives, de Cléopâtre à Zeuxis, un peintre grec du Vième siècle avant notre ère.

Pour les plus jeunes, le maléfique "Joker" a su utiliser cette arme fatale pour tenter d’empoisonner le chevalier noir, Batman !

Hormis ces exemples perfides, fictifs ou réels, tout scientifique sérieux vantera les effets régulateurs pour la santé induits par la sécrétion d'endorphine du cerveau et son rôle efficace contre le stress ou l'anxiété. Des ateliers de "rigologie" ont même vu le jour dans le monde du yoga. 

La question qui pourrait se poser sur cet état de conscience modifié souvent salvateur pour désamorcer des formes de conflits et détendre le climat, reste celle de son dosage :  à dose infinitésimale comme chez les anglais ou plus grossier voire "paillard"  ? Raffiné ou pas comme le sel attique fin ou le gros sel ?

Pour ne plus mourir de rire, au sens propre comme au figuré, peut-être s'agirait-il de s'imposer quelques balises de santé publique en évitant toute forme de mépris de part et d'autre pour savoir utiliser à escient tous les degrés propres à un art de vivre plutôt que de mourir ?