Les mots ont un sens et plus ils sont précis, plus leur compréhension le sera.
Ceux qui les maîtrisent à la perfection comme les professionnels de la langue ou de l'écrit sont-ils responsables des interprétations abusives ou détournements qui en sont faits, souvent par malhonnêteté intellectuelle ?
Quand on emploie le mots d'otages pour désigner des terroristes palestiniens à la même aune que les innocents israéliens, on s'expose à des rectifications qui s'imposent. Avec prise de recul nécessaire à cet exercice périlleux de retranscription honnête.
Peut-être est-ce la valeur ajoutée que l'on attend de tout spécialiste de la langue comme un journaliste digne de ce nom par exemple ?
En matière de sujets sensibles, hautement inflammables, chaque mot pèse au risque de susciter l 'incident diplomatique !
Il en va de même pour certains politiques docteurs -es- lettres ou pas, à qui aucune nuance linguistique n'est censée échapper.
Ainsi parler du sentiment d'insécurité ne signifie pas la même chose que parler d'insécuriré réelle. Le ressenti d'une réalité objective ne correspondant pas toujours à la réalité, selon chacun.
Est-ce à dire qu'il ne faille pas s'attaquer à ce phénomène anxiogène pour mieux le déminer ?
Les nuances du langage n'appartiennent qu'à ceux qui le maîtrise, mais hélàs, la facilité qui tend à la bipolarisation de ceux qui l'interprétent, participe à la confusion générale.
A défaut de maîtrise, ces mots risquent d 'être utilisés comme arme de déstruction massive, à tort ou à raison.
Les mots ont un sens, encore suffit-il de de trouver le vrai pour ne pas dire le juste !
Ce qui semble loin d'être gagné.
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