Le rire serait une des caractéristiques qui nous distinguerait des animaux, même si cela reste à prouver ...
En ce triste jour anniversaire de la commémoration des dix ans des attentats parisiens, l 'Histoire ne manque pas de nous rappeler que cette fonction sociale du rire pourrait se retourner contre soi, tel un boomerang : il en fut ainsi d'un vieux philosophe grec, Chrysip, premier homme répertorié à être mort de rire de sa propre blague par étouffement en voyant un âne manger des figues après lui avoir donné de l'alcool.
Ils sont nombreux dans l'Histoire à être morts d'une crise de rire si l'on en croit les archives, de Cléopâtre à Zeuxis, un peintre grec du Vième siècle avant notre ère.
Pour les plus jeunes, le maléfique "Joker" a su utiliser cette arme fatale pour tenter d’empoisonner le chevalier noir, Batman !
Hormis ces exemples perfides, fictifs ou réels, tout scientifique sérieux vantera les effets régulateurs pour la santé induits par la sécrétion d'endorphine du cerveau et son rôle efficace contre le stress ou l'anxiété. Des ateliers de "rigologie" ont même vu le jour dans le monde du yoga.
La question qui pourrait se poser sur cet état de conscience modifié souvent salvateur pour désamorcer des formes de conflits et détendre le climat, reste celle de son dosage : à dose infinitésimale comme chez les anglais ou plus grossier voire "paillard" ? Raffiné ou pas comme le sel attique fin ou le gros sel ?
Pour ne plus mourir de rire, au sens propre comme au figuré, peut-être s'agirait-il de s'imposer quelques balises de santé publique en évitant toute forme de mépris de part et d'autre pour savoir utiliser à escient tous les degrés propres à un art de vivre plutôt que de mourir ?
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