mercredi 1 décembre 2021

S'accrocher aux branches ?

     D'éminents chercheurs auraient découvert que les arbres se parlaient entre eux, par leurs racines sous-terraines, pour anticiper un danger. L'occasion pour tous les sceptiques de porter un nouveau regard sur leur environnement non humain en l'occurrence  mais néanmoins sensible et vivant.

 Pourquoi pas ?

 Un peu comme le nouveau regard porté sur les animaux, domestiques ou pas, dignes de respect élémentaire, jusqu'à l'abattoir. Un certain "progrès" en somme pour contribuer à se " décentrer " d' une vision du monde archaïque et binaire.  Après celle, réductrice,  portée sur les enfants et les femmes, pendant des siècles, infériorisés. Bref, l'Homme ne serait plus  à lui tout seul le centre du monde aux dernières nouvelles.

Autre possibilité de décentrage actuel pour mieux se recentrer ensuite : les recherches généalogiques.

Ici encore, il est question de branches et de racines, même si moins voyantes au premier abord.

Un des effets positifs d'une globalisation galopante : les branches du monde entier connectées entre elles via les nouvelles technologies et l'aide de l'I.A ( Intelligence Artificielle ).

Cette traversée  " spatio-temporelle " au long cours que n'hésitent pas à entreprendre de plus en plus de voyageurs parfois immobiles, de tout âge, condition, et nationalités mérite bien le détour !

Seul point commun pour cette traversée du troisième type : la curiosité et l'envie de partage d'histoire commune. Patience et rigueur ...de rigueur . Même si ces qualités ne sont pas les plus partagées au monde !

Toujours est -il que cette valeur " refuge " par des temps mouvants et incertains en vaut bien d'autres.

Et  même si nous n'avons pas  toujours la souplesse et l'agilité des Bonobos, au moins avons-nous hérité des facéties de chimpanzés . Auto-dérision oblige.

Malins comme des singes les généalogistes?

samedi 27 novembre 2021

Vous avez dit " Leucosélophobie " ?

Parmi tous les maux dont l'être humain peut souffrir, il est en parfois des invisibles sans pour autant s'avérer imaginaires ! Après la récente découverte sur ce blog de celui de " bigorexie" , s'en ajoute à ce jour , ici et maintenant, un deuxième, qui ne manque pas de panache ! 

Il s'agirait de la " Leucosélophobie " dont seraient atteints certains écrivains, mais pas uniquement.

Pour briser cette " spirale infernale " qui touche plus largement beaucoup d'entre nous, parfois à l'insu de notre plein gré, l'actualité très polémique qui sévit en ce moment sur toutes les ondes, nous offre l'occasion de soigner en urgence cette fameuse " Leucosélophobie ", ou syndrome de la page blanche !

L'actualité nous offre ainsi de faire une pierre deux coups aujourd'hui pour  nous pencher sur un problème vieux comme le monde : le rapport , plus ou moins équilibré, femmes-hommes ( c'est une euphémisme ) .

Certains, certaines,  par excès brutal de lucidité  en font l'amère expérience,  sans vouloir citer évidemment des présumés innocents, mis en pâture sur le tribunal médiatique voire journalistique.

Une citation me revient alors en mémoire sur ces cruciaux problèmes de communication entre les êtres humains en général, et hommes- femmes en particulier : elle nous invite à mieux comprendre les mécanismes de communication " biaisée ":

" Entre ce que je pense,

ce que je veux dire, 

ce que je crois dire, 

ce que je dis, 

ce que vous voulez entendre,

ce que vous entendez

ce que vous croyez comprendre, 

ce que vous voulez comprendre,

et ce que vous comprenez, 

il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre " .


Forts de ce " diagnostic " posé , partageons cette implacable citation avec tous les experts (tes ) " sachants ( tes )   sachant détenir un suprême savoir sur tout et n'importe quoi, afin qu'ils descendent de leur piédestal, voire de leur toute puissance très infantile pour réajuster leurs positions souvent scabreuses et néfastes.







 

vendredi 8 octobre 2021

Que la paix soit avec vous !

 Octobre est un mois bien rempli, entre remise des prix littéraires, foires au vin, et rentrées en tous genres ; reste aussi aussi Stockholm : pas uniquement connu pour son fameux syndrome si paradoxal !

A Oslo, la présidente du Comité Nobel, Berit Reiss-Anderson vient de mettre en lumière un journaliste russe, Dmitri MOURATOV ( Novaïa Gazeta ) et une journaliste philippine , Maria Ressa ( Philippin « rappele » ) pour célébrer la défense de liberté d’expression dans la presse.

Le prix nobel de la paix 2021 sera donc consacré à liberté d’expression journalistique dans le monde. Après 2020 axé sur le programme mondial pour une meilleure alimentation, le chantier reste vaste pour ne pas dire utopique ! Une médaille qui ne sera pas en chocolat mais en or et un beau chèque seront remis le 10 décembre prochain aux deux courageux récipiendaires.

Qui n’a pas vécu in situ en Russie ou aux Philippines, a sûrement du mal à mesurer la valeur inestimable de ce prix.

La fâcheuse tendance ethnocentrique très franco-française ne peut cependant que s’éclipser devant un tel hommage.

Et c’est vrai qu’ici, nul besoin de prix de cet ordre : la liberté de la presse est tellement censée aller de soi !

jeudi 2 septembre 2021

EN PHASE AVEC LA FONCTION PHATIQUE ?

 En ce jour de rentrée, au moment où Marseille, la deuxième ville de France, reçoit pendant trois jours le Président, pour tenter de prendre en compte des dizaines d’années d’incurie, certains préfèrent argumenter sur la racine des problèmes : l’éducation.


Même si, comme le formulait Philippe Pujol, journaliste de la Marseillaise et écrivain, qui connaît par cœur les quartiers Nord pour les avoir scruter courageusement en long en large et en travers, il ne faut pas « cracher » sur les milliards promis, l’éradication des trafics de drogue en tous genres qui touchent aussi les plus hautes sphères de la société, « c‘est comme vider la mer à la petite cuillère » .

D’autres, plus humbles, dans l’ombre, qui ont le soucis du long terme et pas la pression de campagne électorale, ne cessent de répéter l’éternel leitmotiv : l’Education.

Mais, évidemment, c’est encore se faire taxer injustement par les grincheux de « réac » lorsqu’on veut commencer par le commencement pour faire simple : à savoir, commencer, dans tout contact humain, par savoir dire à autrui, bonjour, au revoir, merci, pardon, etc…
Des mots clés qui font partie d’une des fonctions basiques du langage : la fonction phatique, chère à Bachelard, si ma mémoire est bonne, parmi les sept dénombrées.
A savoir, reconnaître par ces mots rituels que le contact est établi avec autrui : quand des enseignants, eux mêmes, chargés d’instruire à défaut d’éduquer, ne savent ni dire dans quelconque relation : au revoir, merci, excuse, pardon, il y a du soucis à se faire.

Si le contact initial de base n’est pas acté, comment communiquer quoique ce soit ensuite ?

Est-ce se montrer « réac » quand cette base même n’est pas inculquée dès le plus jeune âge ? La politesse, ce n’est pas que du théâtre. C’est le B.A BA du sacro saint « Bien vivre ensemble » qui ne coûte pas un Kopek, si ce n’est le respect le plus élémentaire d’autrui.

Ce sont parfois avec des astuces toutes simples que des situations peuvent se débloquer et se fluidifier, surtout à l’école, évidemment.

Ce serait déjà un bon début pour commencer, non ?

dimanche 22 août 2021

JOSÉPHINE BAKER CHEZ LES GRANDS HOMMES !

Josephine Baker au Château des Milandes en Dordogne -DR 
 

Parmi le flot continu de mauvaises nouvelles, une pépite d’or rayonne à l’annonce de la prochaine « Panthéonisation » d’une franco-américaine hors norme : le 30 novembre prochain, cela fera 84 ans que cet OVNI féminin aura acquis la double nationalité française. Il fallait oser «  osez Joséphine  » comme dans la chanson d’Alain Bashung.

Si la panthéonisation d’Alexandre Dumas avait provoqué pas mal de polémiques à l’époque, celle de cette perle noire devrait soulever l’unanimité. Au conditionnel, évidemment le verbe, par prudence élémentaire. Il avait été reproché à l’époque à Alexandre Dumas d’avoir eu recours à des « nègres » pour réaliser son œuvre, entre autre. Si l’utilisation de ce mot est encore permis ?

Sans vouloir trop jouer sur les mots qui fâchent, cette américaine venue de nulle part, multi- casquette, de femme de ménage à lieutenant dans l’armée de l’air dans le contre-espionnage, meneuse de revue, chanteuse, en aura vu elle aussi de toutes les couleurs !

Alliant autant légèreté que profondeur dans son engagement dans la résistance, c’est sans doute la fin de sa vie qui marquera autant les esprits pour son immense générosité : dans son château en Dordogne, les murs se souviennent de tous ses enfants de toutes les couleurs adoptés ! Sa vraie famille de cœur.

Mais, autant l’avouer, la raison intime qui me pousse à écrire ce vibrant hommage se trouve dans les récits oraux de mon regretté grand-père marin dont le regard s’illuminait lorsqu’il me racontait ses voyages outre-Atlantique avec ce « rayon de soleil » à bord ! Un souvenir impérissable qu’il avait su transmettre à sa petite-fille.

Mais de l’intime à l’universel, il n’y a parfois qu’un pas….