Fameux slogan pour les frites « Mac machin » qui résumait, non sans humour pragmatique, la qualité du produit vanté !
Il pourrait s’appliquer à de nombreux domaines, à l’endroit comme à l’envers ! Style : « Ce sont ceux qui en parlent le plus, qui en font le moins « , ou, « ceux qui en parlent le plus qui le sont le moins » .
Des exemples pléthoriques viennent à l’esprit grâce à une actualité riche en la matière . « Serrez-vous tous la ceinture, travaillez ad vitam eternam « , pendant que l’auteur de ces injonctions profite de mult avantages. Qui lui sont bien évidemment tous dus.
Ne
sont-ce pas ceux qui dénoncent le plus le gaspillage, voire pire, la
corruption , qui se découvrent un jour ou l’autre les plus touchés par
les prétendus fléaux qu’ils dénoncent ?
Inutile de développer pour comprendre l’insincérité des propos.
L’heure actuelle de la mode psy est par exemple à la « bienveillance affichée, l’empathie, l’altruisme » etc …
« Faites le bien autour de vous, et Dieu ou quel-qu’autre vous le rendra au centuple » ! entend-on ici ou là sur les ondes en vogue. Que de vœux pieux distillés !
Ces mantras « bobos »
répétés à gogo, à y regarder de plus près, sont bien souvent proférés
par ceux-là mêmes qui sont le plus dénués de ces divines qualités !
Expérience vécue.
Peut-être se persuadent-ils que la méthode Couet
atteindra un jour leur petite personne ? L’espoir fait vivre, et qui
plus est, « Ca ne mange pas de pain » , comme le dit la « vox populi » parfois emplie de bon sens.
Mon
petit doigt me dit pourtant que ces prophéties bienveillantes
n’engagent que ceux qui prétendent y croire. Bonne conscience oblige.
Pour d’autres, que la nature a dotés de qualités intrinsèquement enviables, nul besoin d’en rajouter.
Les faits parleront d’eux-mêmes. Le plus souvent dans l’ombre.
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
samedi 14 décembre 2019
« Ce sont ceux qui en mangent le plus qui en parlent le moins » …
lundi 9 décembre 2019
La bonne étoile de Noël !
Décembre : à l’heure vespérale, l’étoile suspend son vol au dessus du vide minéral.
lundi 2 décembre 2019
De Bigorre à Bigorexie, késako ?
Parmi toutes les innombrables addictions dont nous souffrons, et qui
ont tendance à se démultiplier au fil des innovations technologiques,
une, inconnue jusque là au bataillon, s’ajoute à ma petite réserve de
vocabulaire : la bigorexie.
Que les habitants de Bigorre ne
s’alarment pas outre mesure : ils ne sont pas à la source de cette
pathologie enregistrée à l’Organisation Mondiale de la Santé. Quoique
cette curieuse « affection » puisse évidemment les atteindre, comme
tout un chacun.
Merci donc, en passant, à la chanteuse Nolwenn Leroy
qui se désole de la bigorexie de son conjoint Arnaud Clément, depuis la
naissance de leur progéniture !
En fait, les sportifs assidus
vivraient ce « trop plein de sport » comme tout à fait normal à leur
équilibre ; ce serait plutôt leur compagne qui s’en plaindrait ; ainsi
Arnaud Clément ou Bixente Lizarazu avouent simplement en souffrir, sans
pouvoir vraiment y faire quoi que ce soit. Surf, plongée sous-marine,
foot, etc, rien ne comble cet irrépressible besoin de mouvement.
Il
s’agira pour eux d’apprendre à vivre avec et de réguler leurs
compulsions irrépressibles à toujours aller plus loin et reculer leurs
limites.
Rien à voir évidemment avec les accros du jeu, puisque en l’occurrence, les effets financiers collatéraux sont moindres.
L’accoutumance
à l’adrénaline, la dopamine ou l’endorphine produite par le cerveau
pousserait donc nos héros à ne plus pouvoir se passer de sport.
Parmi la longue liste des addictions, celle-ci serait la plus « sympathique », même si ces excès sont tout aussi dévastateurs.
A
la base , sans doute, la recherche de ce « Flow » universel qui donne
le sel à la vie et que les chercheurs n’hésitent pas à analyser sous
toutes les coutures. Mais la pulsion scopique des chercheurs ne
relève-t-elle pas tout autant de ce « Flow » ?
A quand l’association des chercheurs de « bigorexes anonymes » ?
jeudi 28 novembre 2019
"NOIR C' EST NOIR" ?
Couleur annoncée : la transparence ?
jeudi 21 novembre 2019
Eblouissant Jean-Pierre DAROUSSIN !
A Angoulême, il est le prêtre d'une petite communauté chrétienne rebaptisée par la réalisatrice qui retrace son histoire d'embrigadement chrétien intégriste, la "Colombe".
Sarah SUCO, a vécu une dixaine d'année avec sa famille dans une communauté chrétienne quasi intégriste dont elle dépeint le lent processus d'emprise mentale sur toute une famille.
Camille, surnommée Mère Thérèsa, du haut de ses douze ans et de sa place d'aînée de la fratrie, a une passion et un don pour le cirque ! Faire le clown est son "dada" !
C'est sans compter la pesante injonction maternelle à qui l'on a promis un poste de comptable dans la communauté "La Colombe". Pour "réparer" en quelque sorte sa mère, il lui est demandé de s'effacer en abandonnant ses entraînements circassiens, pour entrer dans un monde fraternel où le partage et l'amour de son prochain sont mis en exergue.
Durant la longue et douloureuse descente aux enfers des quatre enfants dans cette communauté, les parents, quant à eux semblent obnubilés par leur "ascension pseudo spirituelle" . Entre retraites à Paray- le- Monial et autres rituels frisant ceux de sectes, Camille Cottin, ( que l'on avait vue dans " Connasse " ou " 10 % ) répare à sa manière ses blessures d'enfance avec un Jean -Piere Daroussin, imposant directeur de conscience !
La vie interne de la communauté affichant les meilleures intentions du monde est décrite de l'intérieur, avec séances de pardons collectifs, transes d'exorcismes et autres joyeusetés.
Au fil du temps, Camille ouvre de plus en plus les yeux, surtout grâce à l'amour d'un "grand" de terminale qui veut l'arracher à ce fatal destin.
Un film qui atteste parfaitement la maxime : "l'enfer est toujours pavé des meilleures intentions ".
Sortie au moment idoine de la semaine internationale des droits de l'enfant,à l'heure où l'on recense entre 50000 et 60000 enfants victimes de dérives sectaires.
Qu'elles soient d'ordre religieux ou autre. Avec souvent pignon sur rue et aval tacite de mairies peu regardantes !