lundi 29 avril 2019

¨Poullailers' song, made in Sauvignargues !

Avis à la population !

Les concurrents de " the voice " n'ont qu'à bien se tenir samedi prochain !
Près de 250 rivaux se produiront dimanche matin 5 mai, dans le petit village du Gard, à Sauvignargues, près de Fontanès  plus précisément, en direct live !

Le club avicole gardois crée le 17 décembre 1979 organise ce 23ème concours haut en couleurs où les coqs, face au soleil si possible, seront priés de chanter le plus de cocoricos possible dans un temps bien défini. Les jurés devront départager leur talent selon plusieurs critères bien spécifiques.
Une bourse d’œufs à couver, une vente de poussins et autres stands artisanaux d'animations diverses et variées sont prévues en parallèle.

Entrée gratuite à tous les amateurs qui auront le courage de se lever avant l'heure !

mardi 23 avril 2019

A boire et à manger !

Selon de nombreux témoignages de professionnels de l'éducation, un pourcentage élevé de bambinos iraient à l'école le ventre vide , que ce soit en maternelle ou élémentaire ; certains même croqueraient les fruits en plastique des dînettes en jouant, leurs petits estomacs gargouillant.
Même si la précarité est une triste réalité pour certains, elle se trouve parfois dans des milieux inattendus : ainsi des enfants de médecins, laissés à leur sort le matin, n'auraient pas le temps de prendre le petit-déjeuner requis.
Saluons l'Education nationale  et la secrétaire d'Etat  aux solidarités, Christelle Dubos, de vouloir remédier à ces tristes réalités familiales en distribuant  dès maintenant dans 25 départements des petits-déjeuners aux " drôles et drôlesses" des Charentes jusqu'aux " gones " lyonnais !
Un tel système avait déjà été expérimenté dans l'Oise dans une école depuis un an avec succès. Soit 6 millions d'euros dans les écoles volontaires du territoire où un besoin social a été identifié" .
Cela nous rappelle les petits yaourts sucrés qui nous étaient servis avant la récréation dans les années 70, quel que soit le milieu social dont on était issu.

Il apparaît cependant assez curieux, qu'en prétendue campagne électorale des Européennes,  des politiques avisés ne se soient pas emparés du sujet pour tous ceux qui subissent la " double peine " lorsqu'ils sont hospitalisés ou les seniors en E.P.H.A.D.

Non seulement contraints de subir maladie ou manque d'autonomie, les adultes, seniors ou pas, sont obligés d'avaler des mets sans odeur ni saveur pour couper leur journée interminable.
La pilule reste difficile à avaler à entendre les témoignages de ceux qui ont la chance d'en être sortis !

Quel peu de cas accordé à nos compatriotes déjà affaiblis soit par la maladie, soit par quelconque diminution physique ou handicap !

Même les marins avaient compris l'importance de la qualité d'un bon repas en mer qui agissait immanquablement sur le moral des troupes .

Il faut croire que sur terre, nos " gouvernants " ont la tête dans la lune pour ne pas voir à ce point l'urgence d'une reconfiguration des restaurations collectives hospitalières et autres .

Quant à nos excellentissimes  chefs qui sévissent en France, peu se soucient de vulgariser leur savoir-faire dans d'autres milieux.

A vos pianos, Thierry Marx , Guy Savoy , ou Michel Bras,  à moins que ce ne soit Anne-Sophie Pic qui fasse le pas pour réparer cette flagrante et honteuse injustice !
Chiche ?

mercredi 17 avril 2019

lundi 15 avril 2019

" la lutte des classes "

Avec un titre aussi accrocheur que celui-là, pour ne pas dire plus,  difficile de passer à côté du sujet de la mixité sociale à l'école, pour ce film  somme toute assez libérateur de Michel Leclerc.
Une famille recomposée, Sofia ( brillante avocate d'origine maghrébine ) et Paul ( Batteur professionnel assez anar ) vit à Bagnolet, dans le "Neuf. Trois", donc, (  mais ça aurait aussi bien pu être Marseille ) , dans la villa dont  Sofia rêvait petite, de sa tour H.L.M. en regardant la fenêtre.
Corentin, à neuf ans, voit tous ses copains partir à  Saint-Benoît,  une école privée, car les parents s'inquiètent de ce que  celle de Jean-Jaurès devient, avec des " blancs " en minorité. Dixit le directeur de l'école lui-même, un brin cynique.
Corentin devient , après cette "fuite des cerveaux blancs " ( même s'ils le sont tous, blancs, les cerveaux ! ) , le seul spécimen du genre.
Pour Sofia, qui a vécu son enfance à Bagnolet, pas question de changer Corentin d'école.
 Pour Paul, ses convictions de gauche sont mises à rude épreuve face aux dures réalités, notamment celles des femmes voilées, ici affrontées de plein fouet. Assez courageux du reste .
Si les familles aisées sont absolument dépourvues de conscience de classe et aveuglées par l'entre-soi dans laquelle elles restent souvent confinées, ce n'est pas le cas de Sofia et Paul, qui mènent en fait un combat intérieur contre...eux-mêmes et leurs propres préjugés !
Avec un sujet aussi actuel que politique, c'était une sacrée gageure que de faire rire : pari réussi haut la main avec des acteurs qui ne se voilent pas la face,eux,  s'affrontent et luttent, toujours avec un recul bienveillant du réalisateur pour ses personnages.
Belle tranche de vie dans le 9.3 où la lucidité des uns compense l'aveuglement des plus nantis sans doute ?
Qui de Saint-Benoît ou Jean-Jaurès sera le vainqueur in fine : that is the question !
Le gagnant sera indubitablement le combat contre les préjugés que chacun se façonne sur l'autre et réciproquement : déjà un grand pas vers l'entente cordiale ?
Edouard Baer ressort grandi de cette expérience, même s'il est déjà au sommet de son art depuis bien longtemps. Idem pour sa compagne dans le film.
Pour résumer, la pensée de Paul ( Edouard Baer ) ouvre ou clôt le débat à elle toute seule :
" Pour qu'il y ait mixité, il faut qu'il y ait mixité. Parce que si ce n'est pas de la mixité, hé bien, ce n'est pas de la mixité " !. C.Q.F.D.

mardi 9 avril 2019

Les aiguilles déboussolées !

On se doutait déjà un peu que le Temps pouvait être relatif ; entre Temps Universel Coordonné ( U.T.C ) , Temps Atomique International ( T.A.I ) , " heure vraie ", heure solaire, heure d'été et heure d'hiver, il convient de savoir naviguer !
Le 26 mars dernier, le parlement européen a validé la suppression du changement d'heure à partir de ...2021;
Le temps de voir venir !
Sauf que Slovénie et Croatie ne semblent pas vouloir accorder leurs violons.
Russie et Turquie quant à elles ne s'encombrent plus de ce double horaire d'été et d'hiver depuis , respectivement, 2011 et 2016 avec l'abolition pure et simple .
Quant à nous, depuis 1976, où ce supposé ingénieux double système fut mis en place pour  "économiser l'énergie" , à l'époque où on commençait  à ne plus " avoir de pétrole mais des idées ", le débat vire à la polémique depuis plusieurs années.
Après consultations et sondages indicatifs, la majorité des français serait plus encline à conserver l'heure d'été.
Soit heure solaire plus deux. Décalage rallongé d'une heure avec l'heure solaire donc.
Les français se diviseraient donc entre pro heure de Londres contre pro  heure de Berlin.
A lire les commentaires pléthoriques en la matière sur les articles, les adeptes de l'heure d'hiver concentreraient les travailleurs, agriculteurs et autres laborieux, contre adeptes de l'heure d'été, plus urbains, " bobos " voire " oisifs", pour rester polie.
Une association très sérieuse milite même contre ce décalage de deux heures : l'A.C.H.E.D. ( Association française contre l'heure d'été double ) .
Une consultation citoyenne en cours à l'Assemblée nationale menée par Sabine Thillay ( LREM ) dégagerait un net penchant pour la fin du changement d'heure d'hiver.
Plus concrètement, à l'heure d'été, le soleil se lèverait à Lille en hiver environ dix minutes avant 10 heures , bien après Valence où il serait déjà là à 9h14.
Si l'heure d'hiver est conservée, le lever de soleil se produirait à 4h26 à la mi-juin à Strasbourg et une heure plus tard à Pau.
Préfère-t-on partir au travail avec le soleil ou dans le noir, préfère-t-on se coucher avec lui ou après lui ?
Autant de questions qui tournent quasiment en boucle comme le soleil d'ailleurs.
Si nos anciens sages utilisaient une grenouille pour anticiper la météo, pourquoi ne pas demander au coq l'heure qu'il est vraiment. Mais le coq de Strasbourg précédera toujours celui de Brest !
Qui sait,  pour départager, demandons à Nougaro, dans le Poitou où " un coq aimait une pendule " ?