mardi 23 avril 2019

A boire et à manger !

Selon de nombreux témoignages de professionnels de l'éducation, un pourcentage élevé de bambinos iraient à l'école le ventre vide , que ce soit en maternelle ou élémentaire ; certains même croqueraient les fruits en plastique des dînettes en jouant, leurs petits estomacs gargouillant.
Même si la précarité est une triste réalité pour certains, elle se trouve parfois dans des milieux inattendus : ainsi des enfants de médecins, laissés à leur sort le matin, n'auraient pas le temps de prendre le petit-déjeuner requis.
Saluons l'Education nationale  et la secrétaire d'Etat  aux solidarités, Christelle Dubos, de vouloir remédier à ces tristes réalités familiales en distribuant  dès maintenant dans 25 départements des petits-déjeuners aux " drôles et drôlesses" des Charentes jusqu'aux " gones " lyonnais !
Un tel système avait déjà été expérimenté dans l'Oise dans une école depuis un an avec succès. Soit 6 millions d'euros dans les écoles volontaires du territoire où un besoin social a été identifié" .
Cela nous rappelle les petits yaourts sucrés qui nous étaient servis avant la récréation dans les années 70, quel que soit le milieu social dont on était issu.

Il apparaît cependant assez curieux, qu'en prétendue campagne électorale des Européennes,  des politiques avisés ne se soient pas emparés du sujet pour tous ceux qui subissent la " double peine " lorsqu'ils sont hospitalisés ou les seniors en E.P.H.A.D.

Non seulement contraints de subir maladie ou manque d'autonomie, les adultes, seniors ou pas, sont obligés d'avaler des mets sans odeur ni saveur pour couper leur journée interminable.
La pilule reste difficile à avaler à entendre les témoignages de ceux qui ont la chance d'en être sortis !

Quel peu de cas accordé à nos compatriotes déjà affaiblis soit par la maladie, soit par quelconque diminution physique ou handicap !

Même les marins avaient compris l'importance de la qualité d'un bon repas en mer qui agissait immanquablement sur le moral des troupes .

Il faut croire que sur terre, nos " gouvernants " ont la tête dans la lune pour ne pas voir à ce point l'urgence d'une reconfiguration des restaurations collectives hospitalières et autres .

Quant à nos excellentissimes  chefs qui sévissent en France, peu se soucient de vulgariser leur savoir-faire dans d'autres milieux.

A vos pianos, Thierry Marx , Guy Savoy , ou Michel Bras,  à moins que ce ne soit Anne-Sophie Pic qui fasse le pas pour réparer cette flagrante et honteuse injustice !
Chiche ?

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