samedi 23 mars 2019

Pont de mots entre GARD et QUEBEC !

Pivot n'a qu'à bien se tenir car nos amis francophones du Québec, un peu dans son sillage, organisent chaque année depuis 2004 une dictée plutôt salée pour les amoureux de la langue française un peu téméraires.
Cette année, d'éminents linguistes ont savamment saupoudré le texte de " Québec, le bien nommé " d'Hagiotoponymes dont les québécois raffolent ( Saint Gilles, Sainte Lucie, etc ) , véritables " exégètes férus d'anthropologie " - sic-
Il convenait de savoir " zigzaguer " entre les chausse-trappes pour éviter le ridicule de la barre des dix fautes minimales !
L'occasion en tous cas de voyager entre le lac du Toboggan, le lac Anorak ou Caribou jusqu'en Occitanie avec la guide touristique nîmoise, au prénom épicène (comme les aime Amélie Notomb ) ,  au fil de cette fameuse dictée . Du Québec à Nîmes, il y avait donc cet après-midi un pont de mots plus ou moins difficile à franchir pour les adultes. Les enfants et scolaires pouvaient , quant à eux, le franchir hier.
Une heure , donc, pour conclure : " Chez nous- autres, on lâche pas la patate", lâchons pas le français, c'est notre patrimoine commun."
A noter que les onze mots supplémentaires pour départager des hypothétiques gagnants n'étaient pas piqués des vers, et comme nous ne sommes pas CHRESMOLOGUES -sic- nous vous laisserons le soin du SCHEIDAGE !
Promenade sympathique en tous cas entre véritable casse-tête, franche rigolade et ...humilité !

* organisé cet après-midi par l'association Gard-Québec et la médiathèque d'Uzès.

Télécharger la dictée complète avec les explications !

dimanche 17 mars 2019

Trois rebelles pour la fête du cinéma !

Droits réservés.
La fête du cinéma démarre sur des chapeaux de roue avec le deuxième long métrage d'Allan Mauduit, qui succède à " Vilaine " .
Yolande Moreau, Cécile de France ( excellente  à contre-emploi ) et Audrey Lamy s'en donnent à cœur joie et rendent coup pour coup ce que la gente masculine ,ici caricaturée, ose leur infliger.
L'ex Miss Nord-pas-de-Calais , revenue chez sa mère au camping de Boulogne, le mal nommé , l'Eden, après embrouilles sentimentales sur la Côte d'Azur, se voit contrainte d'embaucher chez la " Belle Mer", sardinerie bien connue de Boulogne.
Le droit de  cuissage usuel ne semblant pas opérer sur l'ex mannequin, il s'en suivra toute une histoire !
Et quelle histoire ! Entre farce, parfois grotesque et tragédie sociale, cette comédie outrancière met en scène trois commères aux trois gabarits différents qu'il ne vaut mieux pas trop frôler de près .
Sandra, Marilyn et Nadège se serreront les coudes , coûte que coûte, pour se sortir du machisme ordinaire d'une façon assez peu ...cavalière et trouver leur place au soleil.
On rit assez suite aux gags hallucinants mais il fallait oser. Dès le début, on rentre dans le " vif " du sujet dans une scène digne de la boucherie.
Un film qui a le mérite de ne ressembler à aucun autre par son style loufoque et de temps à autre grossier.
Morale de l'histoire : il ne vaut mieux pas emm... les bonnes femmes qui vous
le rendront au centuple !

samedi 16 mars 2019

Le printemps des poètes : entre Méditerranée et Pyrénées enneigées.

Photo : Vincent DEHASPE. 16 mars 2019.
Nul besoin parfois d'aller au bout du monde pour trouver l'harmonie des éléments !

Cinq jours avant le jour J du printemps, tout est réuni  à cet instant T pour que glissent ces voiles blanches vers l'horizon le plus éclatant.

Dégradés de bleutés entre Méditerranée et Pyrénées encore immaculées .

L'hiver s'échappe à la mi-mars pour laisser place aux prémices printanières de la rencontre des trois éléments.

lundi 11 mars 2019

Sésame nîmois !

RICHARD DELIAS, poète de rue !
Tel s'intitulait à Nîmes le salon  " bio bien-être et éco-habitat " du 8 au 11 mars au parc des expositions.
Sésame :  soit tout un programme d'ouvertures en quelque sorte sur  des chemins souvent pionniers en matière de bien-être en général.
Trois jours de conférences sur des thèmes aussi variés que la naissance ( Céline Landre ), la qualité des eaux du robinet ( Jean-Claude Kuehn ) ,le yoga des yeux en tant qu'approche holistique ( Philippe Cleyet Merle ), ou  les voix au féminin ( Yaël Catherinet ) .
Rencontre encore plus  inattendue , à l'entrée du salon avec Richard Délias, qui offre ses poèmes . Immergé depuis son jeune âge dans l'ambiance des rues de Nice, deux rencontres importantes lui ont permis très vite de comprendre que la joie de vivre ne s'achetait pas et que le plus important pour lui résidait dans les échanges et les liens tissés avec autrui .
Fort de ce constat, il est devenu poète de rue et conteur à la fontaine de Vaucluse.
" Quoi de plus inspirant en effet que Pétrarque pour ma création artistique " ? concède-t-il avec malice.
Sur un pan de mur , trône un de ses nombreux poèmes sur le " Temps " .
Gageure incroyable, il réussit à vivre de ses poésies et contes de rues.
Sûrement l'effet " Pétrarque " !

" Vieillir " 
Accumuler les années
Voir les rides se creuser
Gagner en tranquillité
Ce que l'on perd en rapidité

Mieux se connaître
Mieux s'aimer peut-être
Accepter de paraître
Plus vieux que son être

Rencontrer le présent
Et la valeur du temps
Espèrer secrètement
Vivre tout simplement

Richard DELIAS

dimanche 10 mars 2019

Barbiphobie contre Barbifolies !

L'archétype de  la  " plastique " californienne, haute de ses 29 cm a fêté ses 60 ans le 9 mars dernier et ne paraît évidemment pas son âge, silicone oblige !
Sa créatrice, Ruth Handler qui l'a conçue pour sa  fille Barbara souhaitait ainsi que la petite puisse se projeter dans d'autres rôles que celui de maman ou  nourrice avec les mille et unes professions incarnées par la poupée plastiquement irréprochable !
Cette petite mannequin de chez Mattel, mondialement connue,  fait couler beaucoup d'encre et d'ire, entre ses adeptes inconditionnels et ses opposants radicaux ! Pour les uns, il serait même question de la jeter à la poubelle, " Barbie Paradox " oblige. Un très sérieux économiste propose même le boy-cott de ladite poupée car son concept serait " raciste, irréaliste voire esclavagiste ".
Excusez du peu.
C'est vite oublier que notre sexagénaire siliconée préférée était déjà astronaute en 1965, quatre ans avant le premier pas de l'homme sur la Lune ! La première à arborer une superbe peau noire en 1968 !

Que nenni !
Haro sur la Barbie !

Toujours est-il qu'un milliard de ses " clones " ont été vendus dans le monde depuis sa création et que des millions de petits bras féminins ou masculins se sont amusés avec. Par soucis d'égalité homme-femme justement, une maman déconfite confiait avoir offert à son fiston une Barbie et ne savait plus à quel saint se vouer, suite à cette édifiante polémique anniversaire.
Entre  " barbiphobes " et " barbifous ", l'image de la femme balancerait donc.

Beaucoup d'encre en tous cas pour un sujet somme toute assez dérisoire, sachant que la poupée ne fait pas la femme, et jouer avec une Barbie n'induit pas forcément le mimétisme à tout crin. De là à penser que son  " commerce " ( au sens propre et figuré )  induirait par la suite une épidémie d'anorexiques chez les adolescentes, il y a un gouffre à ne pas franchir .

Question égalité homme-femme, il existe peut-être des sujets moins dérisoires, en ce 9 mars 2019.

Comme celle de cultiver la différence homme-femme, justement, puisque égaux certes, mais différents.
Sans cette différence , hommes-femmes risqueraient de rentrer en rivalité plutôt qu'en complémentarité . Le début de la guerre des sexes ?
A éviter de toute urgence.