L'archétype de la " plastique " californienne, haute de ses 29 cm a fêté ses 60 ans le 9 mars dernier et ne paraît évidemment pas son âge, silicone oblige !
Sa créatrice, Ruth Handler qui l'a conçue pour sa fille Barbara souhaitait ainsi que la petite puisse se projeter dans d'autres rôles que celui de maman ou nourrice avec les mille et unes professions incarnées par la poupée plastiquement irréprochable !
Cette petite mannequin de chez Mattel, mondialement connue, fait couler beaucoup d'encre et d'ire, entre ses adeptes inconditionnels et ses opposants radicaux ! Pour les uns, il serait même question de la jeter à la poubelle, " Barbie Paradox " oblige. Un très sérieux économiste propose même le boy-cott de ladite poupée car son concept serait " raciste, irréaliste voire esclavagiste ".
Excusez du peu.
C'est vite oublier que notre sexagénaire siliconée préférée était déjà astronaute en 1965, quatre ans avant le premier pas de l'homme sur la Lune ! La première à arborer une superbe peau noire en 1968 !
Que nenni !
Haro sur la Barbie !
Toujours est-il qu'un milliard de ses " clones " ont été vendus dans le monde depuis sa création et que des millions de petits bras féminins ou masculins se sont amusés avec. Par soucis d'égalité homme-femme justement, une maman déconfite confiait avoir offert à son fiston une Barbie et ne savait plus à quel saint se vouer, suite à cette édifiante polémique anniversaire.
Entre " barbiphobes " et " barbifous ", l'image de la femme balancerait donc.
Beaucoup d'encre en tous cas pour un sujet somme toute assez dérisoire, sachant que la poupée ne fait pas la femme, et jouer avec une Barbie n'induit pas forcément le mimétisme à tout crin. De là à penser que son " commerce " ( au sens propre et figuré ) induirait par la suite une épidémie d'anorexiques chez les adolescentes, il y a un gouffre à ne pas franchir .
Question égalité homme-femme, il existe peut-être des sujets moins dérisoires, en ce 9 mars 2019.
Comme celle de cultiver la différence homme-femme, justement, puisque égaux certes, mais différents.
Sans cette différence , hommes-femmes risqueraient de rentrer en rivalité plutôt qu'en complémentarité . Le début de la guerre des sexes ?
A éviter de toute urgence.
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
dimanche 10 mars 2019
dimanche 3 mars 2019
" Comment peut-on être persan " ?
C'est toute l'absurdité pour ne pas dire la bêtise de la question que posait la micro-société parisienne du XVIII siècle en observant ,du bout de sa lorgnette satisfaite et " ethnocentrée", Rica et Ubek, les deux personnages faussement naïfs de Montesquieu dans ses " Lettes persannes " .
Ces deux perses venus observer la société parisienne et dénoncer ses faux -semblants autant que sa superficialité permettaient ainsi à l'auteur de " L'esprit des lois " de se décentrer, avec un regard quasi " exotique " .
Véritable laboratoire ou expérience scientifique, le voyage de nos deux personnages partis d'Ispahan pour découvrir Paris ont contribué, pour Montesquieu, dans ce roman épistolaire, à mieux dénoncer, de son château de La Brède, un monde où tout n'est qu'apparence.
" Comment peut-on être persan " reviendrait en quelque sorte à dire, " Comment peut-on différer de nous " , le centre du monde ?
Des lettres toujours d'une puissante actualité dans un monde normalisé où toute différence est de moins en moins tolérée.
En expérience inverse, et dans la réalité, les jeunes français actuels en voyage en Perse seront agréablement étonnés qu'il ne leur soit jamais demandé :
" Comment peut -on être français " ?
Ces deux perses venus observer la société parisienne et dénoncer ses faux -semblants autant que sa superficialité permettaient ainsi à l'auteur de " L'esprit des lois " de se décentrer, avec un regard quasi " exotique " .
Véritable laboratoire ou expérience scientifique, le voyage de nos deux personnages partis d'Ispahan pour découvrir Paris ont contribué, pour Montesquieu, dans ce roman épistolaire, à mieux dénoncer, de son château de La Brède, un monde où tout n'est qu'apparence.
" Comment peut-on être persan " reviendrait en quelque sorte à dire, " Comment peut-on différer de nous " , le centre du monde ?
Des lettres toujours d'une puissante actualité dans un monde normalisé où toute différence est de moins en moins tolérée.
En expérience inverse, et dans la réalité, les jeunes français actuels en voyage en Perse seront agréablement étonnés qu'il ne leur soit jamais demandé :
" Comment peut -on être français " ?
mercredi 27 février 2019
Aux mille et une saveurs !
Au pied des Cévennes, entre Quissac et Sauve se déroule, le long du Vidourle, une drôle de voie qui a remplacé l'ancienne ligne de chemin de fer Nîmes-Le Vigan sur six kilomètres. Promeneurs, piétons, cyclistes, trottinettes ou autres rollers se déplacent ainsi en toute quiétude, au milieu des chênes verts, pins d'Alep avec vue imprenable sur les collines du fameux Piémont Cévenol.
Entre Quissac et Sauve se trouve aussi " une drôle de dame " : Josiane Cianchetti, " Josi ", pour les habitués. Cuisinière émérite, cette " estrangère " venue de Lyon il y a 13 ans, mariée à un gardois pur souche, met son talent culinaire ( hérité de sa maman italienne ), au service des visiteurs d'un jour ou... d'une vie. Certains fidèles habitués ont élu cantine chez elle.
A 59 ans, elle met toute son énergie et son amour du travail bien fait à proposer une cuisine-maison de produits frais, défiant toute concurrence rapport qualité-prix.
Simplicité et efficacité semblent les maîtres-mots de son service avec buffet à volonté, froid sur la droite ou chaud à gauche.
" La restauration ici ne représente que dix pour cents de mes activités " confie-t-elle toujours avec détermination et franc sourire mêlés. Des américains, des étrangers, des journalistes parfois très connus me connaissent bien et me font confiance pour les servir à domicile pendant leurs vacances, dans des endroits parfois inimaginables, quand ce n'est pas un château ; le reste du temps, j'organise des soirées pour des associations comme le Lions'Club ou autre dans la salle d'à côté ".
Depuis les problèmes de santé de son époux, elle pense un peu à sa retraite ; retourner vers ses racines lyonnaises lui effleure désormais l'esprit. Toujours est-il que jusqu'à l'été, les réservations ne manquent pas dans son agenda.
Ironie de la situation, sa cuisine est bien souvent mieux reconnue de sa clientèle américaine et étrangère que des gardois eux-mêmes ...
Affaire à céder donc, en toute logique, qui sait, mais peut-être en 2020 ?
4, rue de Quissac
30160 SAUVE
06.33.14.01.55.
Ouvert du mardi au samedi de 9h à 15h et de 18h30 à 22h.
Entre Quissac et Sauve se trouve aussi " une drôle de dame " : Josiane Cianchetti, " Josi ", pour les habitués. Cuisinière émérite, cette " estrangère " venue de Lyon il y a 13 ans, mariée à un gardois pur souche, met son talent culinaire ( hérité de sa maman italienne ), au service des visiteurs d'un jour ou... d'une vie. Certains fidèles habitués ont élu cantine chez elle.
A 59 ans, elle met toute son énergie et son amour du travail bien fait à proposer une cuisine-maison de produits frais, défiant toute concurrence rapport qualité-prix.
Simplicité et efficacité semblent les maîtres-mots de son service avec buffet à volonté, froid sur la droite ou chaud à gauche.
" La restauration ici ne représente que dix pour cents de mes activités " confie-t-elle toujours avec détermination et franc sourire mêlés. Des américains, des étrangers, des journalistes parfois très connus me connaissent bien et me font confiance pour les servir à domicile pendant leurs vacances, dans des endroits parfois inimaginables, quand ce n'est pas un château ; le reste du temps, j'organise des soirées pour des associations comme le Lions'Club ou autre dans la salle d'à côté ".
Depuis les problèmes de santé de son époux, elle pense un peu à sa retraite ; retourner vers ses racines lyonnaises lui effleure désormais l'esprit. Toujours est-il que jusqu'à l'été, les réservations ne manquent pas dans son agenda.
Ironie de la situation, sa cuisine est bien souvent mieux reconnue de sa clientèle américaine et étrangère que des gardois eux-mêmes ...
Affaire à céder donc, en toute logique, qui sait, mais peut-être en 2020 ?
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Josiane , une sacrée drôle de dame ! photo Hélène Samzun-Dehaspe |
30160 SAUVE
06.33.14.01.55.
Ouvert du mardi au samedi de 9h à 15h et de 18h30 à 22h.
lundi 25 février 2019
Quand l'artifice sublime la nature !
mardi 19 février 2019
Le bon Génie de Malgoirès !
Photo : Hélène Samzun-Dehaspe |
Même si la petite bourgade de Saint-Geniès-de-Malgoirès a vu naître la facétieuse Bernadette Lafont, il n'en demeure pas moins qu'elle passe la plupart du temps inaperçue, entre Nîmes et Alès.
Le cœur du petit village gardois a su toutefois conserver un brin de son âme malgré tout avec quelques utopistes, parfois venus de loin, qui ont pignon sur rue : brocanteur-café, couturière atypique et styliste artiste créateur.
Toujours un peu entre deux mondes, celui où il a longtemps vécu à Hong-Kong, Daniel Maigron, tel Ulysse, est revenu de son long voyage ,dans son territoire natal. Retour aux racines avec inspirations multiples et savoir-faire du bout du monde. Tout en s'adaptant au mieux à l'environnement local, si possible.
Le printemps s'est invité en avance dans sa boutique-atelier-galerie d'art et les dernières créations pour le festival du cinéma taurin trônent sur le mur en arrivant. Ses raseteurs d'un bleu inusité dont il a le secret tournoient et virevoltent comme dans un film.
Photo : Hélène Samzun-Dehaspe |
Son " Bouddha " du même bleu est accroché à un porte- manteau, entre ces deux œuvres.
Styliste-créateur pour Cacharel, il a cheminé vers d'autres rives chinoises dont il est revenu.
L'espace coloré et chaleureux mêle les genres pour ce touche à tout dont une peinture mystique et mythique pourrait faire penser à l'héritage de Cocteau. Des meubles chinés et chinois nous donnent l'impression d'être dans le salon ou l'atelier d'un artiste des années 30.
Tel est son style : unique !
Les habits aux couleurs printanières sont suspendus sur les présentoirs et chaque couleur répond à une autre, toutes coordonnées avec les meubles et la tenue de Daniel !
Hasard du calendrier, la visite tombe le jour de la mort de Karl Lagarfeld, d'où un voile sombre qui traverse le visage du créateur ; " je suis triste ce jour, car c'est un peu un Maître qui disparaît aujourd'hui " : confie-t-il.
Hasard ou pas, la vie d'artiste continue...
Ce qui est sûr, en tous cas, c'est que " créer, c'est résister ".
Contre le temps qui file entre les doigts, histoire de le retenir, de le partager, et voire même de l'immortaliser.
Photo : Hélène Samzun-Dehaspe |
" Ma petite boutique chérie " : 19 bis Les Boulevards 30190 St Geniès de Malgoirès - 06 42 51 96 09
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