mardi 25 septembre 2018

Les casseroles des vieilles canailles !

N'en déplaisent aux critiques pisse-vinaigre, l'adaptation de B.D au cinéma dans " Les vieux fourneaux " de Christophe Duthuron  tient bon la rampe : trois vieilles canailles, amis d'enfance se retrouvent à l'enterrement de Lucette, la femme d'Antoine ( Roland Giraud ). Fraîchement veuf , l'ancien syndicaliste, se retrouve avec Emile ( Eddy Mitchell ), et l'anarchiste Pierrot ( Pierre Richard) . Ils incarnent efficacement les personnages de B.D, précédés, bien évidemment, de leur  notoriété  d'acteurs non usurpée.
A la mort de sa femme, Antoine découvre  dans une lettre les liaisons de sa brave Lucette avec le patron d'une usine d'anti-dépresseurs à Moissac dans le Tarn  : son sang ne fait qu'un tour et il décide d'aller régler ses comptes au patronat, cinquante ans plus tard, en Toscane.
Si la première partie démarre au quart de tour, et que nos trois  " vieux beaux " gardent encore leur cœur bien accroché, la chute de l'histoire ( car l'intrigue existe, même si parfois téléphonée ) sauve un peu l' essoufflement du rythme de la seconde partie.
Dérision oblige, on sourit volontiers face à  l'énergie déployée par ces " seniors ", un peu trop prompts à oublier  leurs casseroles ! C'est sans compter la sagacité de la jeune petite fille d'Antoine,
enceinte jusqu'aux dents dont je ne sais qui, qui réactivera certaines mémoires endormies ; marionnettiste de son état, son savoir-faire artistique apportera la touche poétique et finale à cet épineux règlement de comptes à rebours.
C'est la petite fille d'Antoine, Sophie ( Alice Pol, étonnante ) qui tente de maîtriser tant bien que mal tout ce petit monde débordant d'énergie.
A noter la profondeur du rôle joué  pendant l'occupation de Myriam Boyer , mise à l'écart et surnommée à tort " Poulboche " : ce bouc émissaire permettra  pourtant la rédemption - certes  tardive - de ces trois drôles de zèbres. Qui l'eût cru ?
Un film qui donne envie de vieillir le plus longtemps possible ! A défaut de mourir de rire.

vendredi 21 septembre 2018

Ne pas oublier ... la journée internationale de la paix !

Droits réservés
Au choix ce jour , deux thèmes à honorer  :
Pour ceux qui n'ont pas encore tout oublié, il s'agissait de s'intéresser à la maladie d’Alzheimer, ses victimes, ses aidants, ses soignants, ses médecins, ses chercheurs.

Second thème au choix : célébrer la Paix dans le monde !

Donc sur les ondes ce jour, le premier sujet sans doute plus préoccupant dans le vécu quotidien des Français a connu son heure de pointe, si l'on peut dire.
La rançon des progrès de la science induisant de plus en plus de cas, puisque la vie se rallonge de plus en plus.

Une amie sans doute bien intentionnée m'adressait par texto la fameuse affiche de Picasso et sa célèbre Colombe pour célébrer ce jour dédié
Cela ne mange pas de pain, comme on dit, et ça ne peut pas faire de mal.

Surtout lorsqu'on fait l'impasse sur ce paradoxe artistique du grand Maître ! Avec courage, il a violemment dénoncé la guerre d'Espagne via sa  célèbre toile  " Guernica " et en même temps détruisait tous les proches de sa famille. Ses femmes-muses, ses fils, ses petits enfants . Lire " Grand-père " de sa petite fille Marina pour comprendre, si besoin.
Curieux paradoxe de l'artiste qui déploie toute son énergie à prôner la Paix dans le monde et s'en fait même l'ambassadeur avec sa fameuse colombe, et " en même temps " détruit son cercle proche .


Pour ma part, je choisirais plus volontiers  celle de Cocteau pour célébrer ce dernier jour de l'été.
A chaque artiste, ses détracteurs, car lui non plus ne fera sans doute pas l'unanimité !

Peu importe, que la Paix soit avec vous, avec nous -mêmes surtout !


lundi 17 septembre 2018

Sur les Zébras ! ( Lettre ouverte à un drôle de zèbre ! )


J'ai traversé la rue
Sur de drôles de zébras
Après les Pottoks basques,
Le colonel nous a conduits
vers le Przewalski des Cévennes
L'indomptable de Mongolie !
Deux chromosomes en plus,
Et toujours l' humeur massacrante !
J'ai traversé la route
Et vu de drôles de zèbres,
En noir, en blanc,
En kodacolor
Mais comme la sœur Anne,
je n'ai vu rien venir,
surtout pas de gagne- pain.
Grillé.
Faut dire que l'oie blanche
En a vu de toutes les couleurs
Elle a pris du plomb dans l'aile,

...et dans la cervelle !

Vive la République des zébrés... parfois décérébrés .




lundi 27 août 2018

Puissant magnétisme !

Les beaux champs gardois et paradis des chasseurs dégagent un magnétisme évident : hélas, un peu
comme le cholestérol , il y aurait le bon et le mauvais .
Aucun volatile dans les parages et pour cause : les zozios expressifs partent sans doute s'exprimer ailleurs, hors zone magnétique !
Pour les bipèdes : il existe sans doute les autochtones pure souche immunisés depuis le temps d'exposition, à  l'abri dans leur tracteur,  et puis les petits nouveaux, moins " rodés" .
Idem pour les petits fox- terriers pourtant tout terrain qui perdent ici leur entrain habituel.
Effet " Nocébo" assuré objecteront les mauvaises langues adeptes du déni ?
Pour les esprits plus cartésiens , accordons au moins le bénéfice du doute.
Quant aux défenseurs de questions environnementales, ils ne manqueront pas de s'interroger sur ces pollutions de l'air aux effets hélas bien tangibles dont la liste dépasserait l'inventaire à la Prévert.
Mais toutes ces "dames de fer"  géantes qui traversent la campagne en ont vu d'autres ! Personne ne risque de les détrôner et c'est toujours les plus génés qui partent.

De là à aller à Paoli Calmette, il y a encore loin ...


mardi 21 août 2018

Gare à l’anthropomorphisme !

La Ligue de Protection des Oiseaux annonce dans une lettre la prochaine journée internationale de sensibilisation aux vautours, du 25 Août au 7 septembre prochain.
Il s'agira donc de les découvrir pour mieux les protéger car ils seraient menacés par le monde.
Ces nécrophages à l'estomac très acide permettraient de détruire virus et bactéries indésirables et d'éviter ainsi d'éventuelles épidémies. Ils seraient même victimes de mensonges et de désinformation.
Des plans nationaux d'action sont coordonnés aux côtés des services de l'Etat dont la D.R.E.A.L (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement) pour ainsi préserver la biodiversité de ces quatre espèces.
Soit.
La tentation serait grande, par anthropomorphisme évidemment inapproprié, de ne pas souhaiter un tel traitement de faveur pour d'autres  bipèdes prédateurs, qui, par leur voracité, contribuent à éliminer toute trace d'humanité. Qu'ils soient financiers ou autres. Souvent en toute impunité.

Mais l'heure n'est plus aux fables de la Fontaine.

Laissons donc les vautours à plumes faire leur travail de prévention pour préserver la biodiversité.

Quant aux autres prédateurs de tous poils, ne doutons pas un seul instant qu'ils bénéficieraient  des mêmes protections !
Dieu nous en préserve ?