![]() |
Photo H.D. |
La France symboliserait-elle le pays de la nuance, à détailler les choix à rallonge de listes pour l'élection européenne 2024 qui se promet d'être "historique" selon certains experts ? Le mode de scrutin à la proportionnelle s'exprime ici dans toutes ses largeurs et chaque nuance de sensibilité sera donc entendue.
Ou pas.
Un petit nouveau cette année, mené par Gaël Coste-Meunier : le parti des droits de l'enfant et du parent. Certains autres, tel l'U.P.R de François Asselineau, reviennent pour la troisième fois malgré la dose infinitésimale de votes recueillis en 2014( 0,4 % ).
Le pyrénéen Lassale, toujours fidèle au poste, a cru bon de s'allier cette année avec les chasseurs pour promouvoir l'alliance rurale.
Laure Patas d'Illiers, représente quant à elle les adeptes de l'Espéranto. Il est toujours bon en effet d'espérer.
Guillaume Lacroix et son R.P.S, pour les régionalistes et autonomistes proches du P.R.G.
Nagib Azengui, annonce d'emblée la couleur avec "Free Palestine", in english of course ?
Ce pannel aussi nuancé et large a cependant un coût : le coût de la démocratie.
Quelles places tiendront au final toutes ces voix "divergentes" ?
Au presque centre de l'échiquier, Yann Wehrling qui défend une écologie positive et les territoires associé entre autre à Cap 21 ; les listes écologistes se distinguent par leur variété et sont celles qui se déclinent le plus, du vert pale au vert foncé en passant par le vert de gris, sans parfois jamais se rencontrer. C'est là tout leur problème. Surtout pour une cause aussi transversale.
Sans oublier le parti animaliste qui défend la voix des animaux : puissent-ils avoir une âme eux aussi ! Et pourquoi pas ? Défendre le vivant n'a jamais tué personne !
Lorsque, sur les ondes, on entend en boucle les huit principaux partis représentés, on est finalement loin des réalités tout en nuances, en dissonances parfois pour ne pas dire en radicalisation.
Mais saluons cette chance inaliénable de pouvoir vivre en Démocratie ! Point de débats binaires ici comme l'on peut en trouver entre travaillistes et conservateurs outre-manche ou démocrates et républicains aux U.S.A.
Sauf que parfois, comme trop d'effets tuent l'effet, trop de choix tueraient le "bon choix" à la Raymond Barre ?
Ces multiples expressions sont-elles le signe avant-coureur des limites ici atteintes d'une démocratie qui tournerait à vide ?
Reste encore à savoir qui s'abstiendra de voter en ce beau week-end de juin et à qui profitera l'abstention ? Qu'il pleuve ou que le soleil brille ce jour là sera déterminant, qui sait ?
Ces élections européennes ne sonnent décidément pas comme une chanson douce, n'en déplaise au chevaleresque et anachronique chanteur, Francis Lalanne ! Et à moins de jouer les Cassandre, rien n'est joué d'avance, sinon à quoi rimerait-il de se déplacer pour aller voter ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire