Si la jeune suédoise, Gréta Thunberg intriguait au début, il semblerait qu'elle commence à irriter certains grands esprits de ce monde qui s'échauffent et n'hésitent pas à dénoncer publiquement sa prétendue pathologie "d'Asperger".
D'autres philosophes comme Michel Onfray ou Alain Finkelkraut, qui ne se caractérisent pas par leur optimisme débordant,lui reprocheraient son syndrome dépressif.
On se souvient pourtant du film de J.Paul Vaud en 2008, intitulé : "Nos enfants nous accuseront", à l'initiative du maire de Barjac dans le Gard qui prônait une cantine bio dans son village pour responsabiliser tout un chacun sur son alimentation.
Dans les deux cas, ce sont les jeunes générations qui alertent leurs aînés sur leurs dérives et leurs irresponsabilités.
Le monde à l'envers, en quelque sorte. Sauf, que parfois, les inquiétudes sont légitimes.
On se souviendra aussi du fameux film "Le ruban blanc"( 2009 ), où un médecin luthérien est victime d'un accident de cheval à la veille de la première guerre mondiale en Allemagne du nord.
L'été 1913, de nombreux accidents sévissent alors sur des adultes . Le ruban blanc symbolisant ainsi la pureté et l'innocence chez les enfants bien obéissants et méritants de cette Allemagne luthérienne.
Education austère qui provoqua donc la rébellion de ces enfants bâillonnés et parfois, mortellement vengeurs.
IL est aussi de notoriété publique que les racines profondes du nazisme précédant la venue du Führer se trouvent dans ces éducations luthériennes assoiffées de prétendue "pureté".
Entre ces deux écueils éducatifs, d'enfants reprochant à leurs aînés leur laxisme et leur irresponsabilité et d'enfants reprochant à leurs éducateurs leur psychorigidité, il y aurait peut-être un juste milieu ?
Serait-ce celui de la "ligue des optimistes" ?
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
mardi 24 septembre 2019
samedi 21 septembre 2019
"L'Empreinte d'un poète"
Telle s'intitule l'exposition du Musée Pierre André Benoit (P.A.B. pour les intimes !) d'Alès jusqu'au 6 octobre prochain.
Dans le cadre des journées du Patrimoine (initiées en 1984), une conférence gratuite, animée par François Amy de la Bretèque et Christian Rolot prolongeait la projection (vendredi 19) du film de Cocteau : "La Belle et la Bête".
L'occasion pour les deux spécialistes chercheurs de l'Université Paul Valéry à Montpellier de revenir sur une scène inédite et burlesque du film, retrouvée dans une boîte à Milly-la-forêt où les deux sœurs de l'histoire, incarnées par Jean Marais et Michel Auclair sont affublées de voix féminines ! Un travestissement, certes innovant, qui ne devait pas correspondre aux goûts de l'époque, puisqu'il a été retiré de la version officielle.
Une longue scène exhumée où le marchand drapier de la mythique histoire comprend qu'il a été dupé. Même si à l'époque, les intellectuels méprisaient plus ou moins le septième Art, jugé trop populaire par Paul Valéry ou Georges Duhamel, d'autres, en rupture, le considéraient au contraire comme un art neuf où tout était à inventer. A commencer par Jean Cocteau, féru de cet art dans sa globalité, y compris dans son aspect économique. Assez surprenant pour un poète, du reste !
Pour lui, le cinéma jouerait ainsi un rôle "endoscopique" dans sa fonction, dans la mesure où il permet de découvrir ce qu'on ne connaît pas et donc de révéler l'invisible.
"Montrer avec la rigueur du réalisme les fantasmes de l'irréalité" disait Cocteau. C'est ainsi que notre génial "touche à tout" décalquera l'invisible dans ses films où toutes les inventions sont expérimentées, puisqu'il est un "amateur" ; dans le sens de celui qui "aime" et non dans le sens de dilettante. Toujours est il que Cocteau "fait de la poésie de cinéma et non pas du cinéma poétique" qu'il exécrait selon nos spécialistes , car trop lisse et trop convenu. Un peu assimilé à un Jean-Claude Carrière de notre époque par les spécialistes, Cocteau, ce cinéaste singulier qui dresse un pont entre le cinéma d'avant-garde et la nouvelle vague, reste un
"marginal du cinéma qui se trouve toujours au centre des choses". Ce n'est pas pour rien qu'il fut désigné à titre posthume, Président d'honneur du festival de Cannes en 1963 !
Dans un classement opéré par le Monde, il reste le premier cinéaste français (La Belle et la Bête), après Chaplin, Wells, et Kubrick !
Qui aurait cru que cet écrivain, peintre serait reconnu dans l'imaginaire collectif comme le premier cinéaste du XX siècle ?
Exposé à deux voix qui permettra ainsi au public présent de découvrir qu'un "secret exposé en pleine lumière n'en demeure pas moins un secret ".
C'est toute la magie de notre incroyable poète prestidigitateur !
Dans le cadre des journées du Patrimoine (initiées en 1984), une conférence gratuite, animée par François Amy de la Bretèque et Christian Rolot prolongeait la projection (vendredi 19) du film de Cocteau : "La Belle et la Bête".
L'occasion pour les deux spécialistes chercheurs de l'Université Paul Valéry à Montpellier de revenir sur une scène inédite et burlesque du film, retrouvée dans une boîte à Milly-la-forêt où les deux sœurs de l'histoire, incarnées par Jean Marais et Michel Auclair sont affublées de voix féminines ! Un travestissement, certes innovant, qui ne devait pas correspondre aux goûts de l'époque, puisqu'il a été retiré de la version officielle.
Une longue scène exhumée où le marchand drapier de la mythique histoire comprend qu'il a été dupé. Même si à l'époque, les intellectuels méprisaient plus ou moins le septième Art, jugé trop populaire par Paul Valéry ou Georges Duhamel, d'autres, en rupture, le considéraient au contraire comme un art neuf où tout était à inventer. A commencer par Jean Cocteau, féru de cet art dans sa globalité, y compris dans son aspect économique. Assez surprenant pour un poète, du reste !
Pour lui, le cinéma jouerait ainsi un rôle "endoscopique" dans sa fonction, dans la mesure où il permet de découvrir ce qu'on ne connaît pas et donc de révéler l'invisible.
"Montrer avec la rigueur du réalisme les fantasmes de l'irréalité" disait Cocteau. C'est ainsi que notre génial "touche à tout" décalquera l'invisible dans ses films où toutes les inventions sont expérimentées, puisqu'il est un "amateur" ; dans le sens de celui qui "aime" et non dans le sens de dilettante. Toujours est il que Cocteau "fait de la poésie de cinéma et non pas du cinéma poétique" qu'il exécrait selon nos spécialistes , car trop lisse et trop convenu. Un peu assimilé à un Jean-Claude Carrière de notre époque par les spécialistes, Cocteau, ce cinéaste singulier qui dresse un pont entre le cinéma d'avant-garde et la nouvelle vague, reste un
"marginal du cinéma qui se trouve toujours au centre des choses". Ce n'est pas pour rien qu'il fut désigné à titre posthume, Président d'honneur du festival de Cannes en 1963 !
Dans un classement opéré par le Monde, il reste le premier cinéaste français (La Belle et la Bête), après Chaplin, Wells, et Kubrick !
Qui aurait cru que cet écrivain, peintre serait reconnu dans l'imaginaire collectif comme le premier cinéaste du XX siècle ?
Exposé à deux voix qui permettra ainsi au public présent de découvrir qu'un "secret exposé en pleine lumière n'en demeure pas moins un secret ".
C'est toute la magie de notre incroyable poète prestidigitateur !
jeudi 19 septembre 2019
Corporate ou l' Arroseuse arrosée !
Qui a dit que les programmes d'Arte étaient élitistes ou soporifiques ?
Hier soir, le premier film de Nicolas SIlHOL " Corporate " ( 2017 ), plutôt d'utilité publique, démontrait avec une précision quasie chirurgicale le cynisme des techniques managériales visant à dégraisser les effectifs de dix pour cent dans un grand groupe alimentaire.
Machinerie aussi bien huilée qu'implacable avec le point de vue d'un Lambert Wilson ( Stéphane Froncart ) et d'une cadre exécutante, Céline Salette ( Emilie Tesson-Hansen ) glaçants par leur ambition démesurée et leur autoritarisme infernaux.
Point de vue des "prédateurs " volontairement pris par le réalisateur ici, suite à la vague de suicides chez France Télecom en 2015.
Là où la mécanique de manipulation insidieuse avec enfumage des employés atteint son paroxysme lorsque la tueuse se transformera en proie.
" Corporate pro-actif " étant le qualificatif s'appliquant à des employés qui s'impliquent un maximum pour l'entreprise et se sentent plus responsables de leurs actes que suiveurs.
Lambert Wilson et Céline Salette démontrent ainsi ce qu'ils dénoncent en privé, hors caméra : le harcèlement moral.
Un film où tout semble basculer lorsque la tueuse voudra sauver sa peau , grâce au discernement de l'inspectrice du travail.
A voir ou revoir en ces temps de managing frisant les techniques de manipulation de sectes.
Hier soir, le premier film de Nicolas SIlHOL " Corporate " ( 2017 ), plutôt d'utilité publique, démontrait avec une précision quasie chirurgicale le cynisme des techniques managériales visant à dégraisser les effectifs de dix pour cent dans un grand groupe alimentaire.
Machinerie aussi bien huilée qu'implacable avec le point de vue d'un Lambert Wilson ( Stéphane Froncart ) et d'une cadre exécutante, Céline Salette ( Emilie Tesson-Hansen ) glaçants par leur ambition démesurée et leur autoritarisme infernaux.
Point de vue des "prédateurs " volontairement pris par le réalisateur ici, suite à la vague de suicides chez France Télecom en 2015.
Là où la mécanique de manipulation insidieuse avec enfumage des employés atteint son paroxysme lorsque la tueuse se transformera en proie.
" Corporate pro-actif " étant le qualificatif s'appliquant à des employés qui s'impliquent un maximum pour l'entreprise et se sentent plus responsables de leurs actes que suiveurs.
Lambert Wilson et Céline Salette démontrent ainsi ce qu'ils dénoncent en privé, hors caméra : le harcèlement moral.
Un film où tout semble basculer lorsque la tueuse voudra sauver sa peau , grâce au discernement de l'inspectrice du travail.
A voir ou revoir en ces temps de managing frisant les techniques de manipulation de sectes.
jeudi 12 septembre 2019
(Billet d'humeur)² (au carré)
DE LA RELATIVITE ....
Qui a dit que la presse (locale) n'était pas libre ?
Certainement pas Charles LEDUC dans son percutant billet d'humeur du jour pour le "Midi Libre" d'Alès, qui ne risque pas de s'endormir ce matin.
Jouxtant un article de sa propre plume sur la prochaine remise du prix cévenol du "Cabri d'or" où "la ruralité atteint des cimes littéraires" - n'en déplaise aux "outre-cévenoles"* -, notre téméraire journaliste n'y va pas par quatre chemins pour traiter finalement de la théorie de la relativité...Excusez du peu.
Du Einstein, pour le fond du moins, version simplifiée en somme, pour la forme, on approcherait plus du Audiard. Soit.
Avec un titre quelque peu inhabituel en interrogation, qui a le mérite d'être clair pour tous : " Le trou du cul ? " ; il s'interroge, en citant les dires du maire d'Alès, Max Roustan, sur la légitimité d'une telle métaphore, dont les méchantes langues affubleraient Alès.
Improvisation jazzi donc sur cette magistrale citation qui nous mènerait presque au célèbre Pascal : "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ".
De là à prendre les cévenoles pour des "bouseux", il n'y a qu'un pas de sept lieues que notre journaliste emprunte vertement, presque rouge de colère.
Il n'y a pas que les sacro-saintes maisons d'édition du tout Paris qui comptent, diantre !
Les maisons en "circuit court" au parfum terroir n'auraient rien à leur envier. En atteste cette animation littéraire locale, présidée par Robert Aguillou de l'Académie cévenole, où l'un des neuf ouvrages sélectionnés par un jury sera récompensé. A l'instar de Vincent Ravalec en 2018 pour son "Sainte - Croix les vaches".
La chute du billet, tombe à pic comme celle d'une micro-nouvelle : "On rappellera simplement que l'on est toujours le bouseux de quelqu'un d'autre. Juste histoire de redescendre sur terre ".
Sans parachutage doré qui plus est.
C'est Einstein qui doit être content, cet illuminé de service.
* Les outre-cévenoles : néologisme maison.
Qui a dit que la presse (locale) n'était pas libre ?
Certainement pas Charles LEDUC dans son percutant billet d'humeur du jour pour le "Midi Libre" d'Alès, qui ne risque pas de s'endormir ce matin.
Jouxtant un article de sa propre plume sur la prochaine remise du prix cévenol du "Cabri d'or" où "la ruralité atteint des cimes littéraires" - n'en déplaise aux "outre-cévenoles"* -, notre téméraire journaliste n'y va pas par quatre chemins pour traiter finalement de la théorie de la relativité...Excusez du peu.
Du Einstein, pour le fond du moins, version simplifiée en somme, pour la forme, on approcherait plus du Audiard. Soit.
Avec un titre quelque peu inhabituel en interrogation, qui a le mérite d'être clair pour tous : " Le trou du cul ? " ; il s'interroge, en citant les dires du maire d'Alès, Max Roustan, sur la légitimité d'une telle métaphore, dont les méchantes langues affubleraient Alès.
Improvisation jazzi donc sur cette magistrale citation qui nous mènerait presque au célèbre Pascal : "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ".
De là à prendre les cévenoles pour des "bouseux", il n'y a qu'un pas de sept lieues que notre journaliste emprunte vertement, presque rouge de colère.
Il n'y a pas que les sacro-saintes maisons d'édition du tout Paris qui comptent, diantre !
Les maisons en "circuit court" au parfum terroir n'auraient rien à leur envier. En atteste cette animation littéraire locale, présidée par Robert Aguillou de l'Académie cévenole, où l'un des neuf ouvrages sélectionnés par un jury sera récompensé. A l'instar de Vincent Ravalec en 2018 pour son "Sainte - Croix les vaches".
La chute du billet, tombe à pic comme celle d'une micro-nouvelle : "On rappellera simplement que l'on est toujours le bouseux de quelqu'un d'autre. Juste histoire de redescendre sur terre ".
Sans parachutage doré qui plus est.
C'est Einstein qui doit être content, cet illuminé de service.
* Les outre-cévenoles : néologisme maison.
vendredi 6 septembre 2019
Constellation familiale !
Au moment où s'ouvre le 45ième festival du film américain à Deauville, présidé par l'inaltérable Catherine Dorleac-Deneuve, sortait le 4 septembre dernier "Fête de famille " de Cédric Khan.
Pour la première fois de sa vie, le réalisateur s'attaque aux liens familiaux.
La solaire Catherine Deneuve, à l'occasion de son anniversaire a réuni ses deux fils, aux antipodes, et sa fille, revenue comme par miracle de Floride.
La porte du domaine familial s'ouvre en même temps que le début du film, dans une région Sud-Ouest fortement reconnaissable, où tous les membres de la famille se retrouvent, pour le meilleur et pour le pire, après moult déchirements.
Il faut dire que dans cette famille, chacun a le droit de s'exprimer en toute liberté, au risque de remuer les uns et les autres par leur franc parler.
Ici, il s'agira plus de zoomer sur la chef d'orchestre "matriarche" qui tente, tant bien que mal, de réunir ce qui est épars : une gageure dans cette troupe quelque peu hétérogène, avec un fils artiste- bohème dans l'âme et l'autre, plus conforme à l'image typique du bordelais BCBG.
Quant au père, Jean, ce n'est pas lui qui semble dominer, d'autant plus qu'il n'est pas le père de la "fille prodige" (à qui ils auraient spolié héritage et maison, soit-dit en passant...). Emmanuelle Bercot, Claire, arrivée comme un chien dans un jeu de quilles, forte et fragile à la fois, tendra à tous le miroir non déformant de leurs petites bassesses et lâchetés. Sauf, évidemment, à sa propre fille, qu'elle a laissée en garde à la Matriarche, et qui renverra à cette mère défaillante et immature, son image dans le miroir réel, en boomerang .
A noter dans cette constellation oh combien vivante et remuante, le rôle des trois petits enfants quasis "réparateurs". Souvent plus lucides que leurs aînés, empêtrés dans leurs névroses.
Toujours est-il que l'équilibre fragile de l'unité familiale se maintient coûte que coûte, l'amour prenant le pas sur les petites médiocrités ordinaires et que la prétendue "folie"n'est pas du côté que l'on croit.
hhttps://www.youtube.com/watch?v=m7Wwp22mKR4
Pour la première fois de sa vie, le réalisateur s'attaque aux liens familiaux.
La solaire Catherine Deneuve, à l'occasion de son anniversaire a réuni ses deux fils, aux antipodes, et sa fille, revenue comme par miracle de Floride.
La porte du domaine familial s'ouvre en même temps que le début du film, dans une région Sud-Ouest fortement reconnaissable, où tous les membres de la famille se retrouvent, pour le meilleur et pour le pire, après moult déchirements.
Il faut dire que dans cette famille, chacun a le droit de s'exprimer en toute liberté, au risque de remuer les uns et les autres par leur franc parler.
Ici, il s'agira plus de zoomer sur la chef d'orchestre "matriarche" qui tente, tant bien que mal, de réunir ce qui est épars : une gageure dans cette troupe quelque peu hétérogène, avec un fils artiste- bohème dans l'âme et l'autre, plus conforme à l'image typique du bordelais BCBG.
Quant au père, Jean, ce n'est pas lui qui semble dominer, d'autant plus qu'il n'est pas le père de la "fille prodige" (à qui ils auraient spolié héritage et maison, soit-dit en passant...). Emmanuelle Bercot, Claire, arrivée comme un chien dans un jeu de quilles, forte et fragile à la fois, tendra à tous le miroir non déformant de leurs petites bassesses et lâchetés. Sauf, évidemment, à sa propre fille, qu'elle a laissée en garde à la Matriarche, et qui renverra à cette mère défaillante et immature, son image dans le miroir réel, en boomerang .
A noter dans cette constellation oh combien vivante et remuante, le rôle des trois petits enfants quasis "réparateurs". Souvent plus lucides que leurs aînés, empêtrés dans leurs névroses.
Toujours est-il que l'équilibre fragile de l'unité familiale se maintient coûte que coûte, l'amour prenant le pas sur les petites médiocrités ordinaires et que la prétendue "folie"n'est pas du côté que l'on croit.
hhttps://www.youtube.com/watch?v=m7Wwp22mKR4
jeudi 5 septembre 2019
" The less you say, the more you allow " ...
Ou l'art de dire le moins pour permettre le plus. ( parfois )
Un vieil ami allemand originaire de Stuttgart, aussi atypique que pourrait l'être un Cédric Villani, m'a laissé en héritage cette maxime anglo-saxonne à méditer . Comme une empreinte.
A méditer seulement, car dans la pratique, c'est différent !
Il faut dire que pour les natures " zexpressives " , il s'agit d'un exercice de style hautement scabreux pour ne pas dire risqué.
L'art d'en dire le moins donc pour laisser à l'autre le plus de place possible, un peu comme une politesse de la pudeur.
Chaque mot pesant ainsi dix fois plus lourd de sens que dix phrases réunies.
L'art sans doute aussi de se protéger ou s'économiser un maximum .
L'art de la retenue et de l'épure donc.
A chacun ses spécialités . Son art. Sa nature !
Entre "zexpressifs" et "taiseux", la communication relève parfois du miracle. A chacun sa croix.
Avouons tout de même que la culture au sens large du terme permet aux uns et aux autres , si et seulement si ils le souhaitent, de mieux se connaître, en toute lucidité, pour réguler les flux d'information .
A la manière des vases communicants qui sait ?
Une chose est certaine : plus facile de communiquer entre zexpressifs lucides et taiseux lucides, qu'entre taiseux et taiseux, ou pire, entre zexpressifs et zexpressifs, personne ne laissant la place à l'autre.
Mais comme l’énonçait si bien René Char, " la lucidité étant la blessure la plus proche du soleil", encore faut-il (re)connaître et accepter ses propres failles pour commencer à échanger.
Question d'humilité, de confiance et de courage ?
De volonté sûrement.
Un vieil ami allemand originaire de Stuttgart, aussi atypique que pourrait l'être un Cédric Villani, m'a laissé en héritage cette maxime anglo-saxonne à méditer . Comme une empreinte.
A méditer seulement, car dans la pratique, c'est différent !
Il faut dire que pour les natures " zexpressives " , il s'agit d'un exercice de style hautement scabreux pour ne pas dire risqué.
L'art d'en dire le moins donc pour laisser à l'autre le plus de place possible, un peu comme une politesse de la pudeur.
Chaque mot pesant ainsi dix fois plus lourd de sens que dix phrases réunies.
L'art sans doute aussi de se protéger ou s'économiser un maximum .
L'art de la retenue et de l'épure donc.
A chacun ses spécialités . Son art. Sa nature !
Entre "zexpressifs" et "taiseux", la communication relève parfois du miracle. A chacun sa croix.
Avouons tout de même que la culture au sens large du terme permet aux uns et aux autres , si et seulement si ils le souhaitent, de mieux se connaître, en toute lucidité, pour réguler les flux d'information .
A la manière des vases communicants qui sait ?
Une chose est certaine : plus facile de communiquer entre zexpressifs lucides et taiseux lucides, qu'entre taiseux et taiseux, ou pire, entre zexpressifs et zexpressifs, personne ne laissant la place à l'autre.
Mais comme l’énonçait si bien René Char, " la lucidité étant la blessure la plus proche du soleil", encore faut-il (re)connaître et accepter ses propres failles pour commencer à échanger.
Question d'humilité, de confiance et de courage ?
De volonté sûrement.
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