mardi 30 janvier 2024

Le FOMO Késako ?

Allo la terre,  ici la lune ! 

Après la vague un brin " tendance " des anglicismes dans notre " novlangue " , place à la mode du langage par acronyme, in english of course .

 Au cours de divagations hasardeuses : nouvelle découverte de nouveaux maux liés à la surstimulation  des réseaux sociaux pléthoriques : Fear Of Missing Out, soit le F.O.M.O.

Ce phénomène récent qui est provoqué par la peur induite de rater ou passer à côté de quelque événement notoire repéré sur les réseaux sociaux consultés à gogo provoque donc chez l'accro de ces mêmes réseaux une anxiété diffuse avec cette illusion induite de passer à côté d'une bonne affaire, d'un bon plan, voire de la bonne personne !

Nouvelle dérive répertoriée  donc chez les accros d'Instagram, face de bouc, x , tik tok et j'en passe et des meilleurs, pour ceux dont l'illusion de l'écran prendrait presque plus de place dans leur espace mental que leur  propre vie elle-même !

Une bonne nouvelle pour les psys qui pourront ainsi  " coacher " ces nouveaux accrocs des réseaux  en tous genres ; ils ne savent tellement plus où donner de la tête qu'ils la perdent à la ...chercher !

Remercions cependant les anglophiles de nous alerter avec ce nouveau mot peu conventionnel en forme d'acronyme. Reste à savoir s'il est traduisible en français par un autre acronyme ?


jeudi 18 janvier 2024

Ephéméride suspendu

Janvier, le mois qui lave plus blanc que blanc ?
Juste une illusion, juste une sensation, après le treizième mois, lorsque la neige saupoudre et transforme les paysages de grisaille en contes de fées ?

Cotonneux en tous cas. 

Certains patinent dans leur rue surgelée, bien loin, sous le Canada, comme pour conjurer le sort.

De la série des douze, Janvier n'est assurèment pas le plus stimulant ; juste après les scintillements de Décembre, il inaugure la décade souvent sans hâte.
Pourquoi diable  les commerciaux l'ont-ils choisi spécialement pour vendre plus blanc que blanc ? L'occasion inespérée de changer de draps en tous cas, tous soldés pour l'occasion. La seule bonne nouvelle du mois peut-être. Se refaire un trousseau à bon prix !

A moins de marcher à l'envers, la tête en bas,  et se retrouver  en Australie, sous le soleil exactement ?

Attendons les mimosas ensoleillés de Février bissextile pour refaire surface en patientant.

Puis le printemps des poètes où le thème choisi cette année nous fera lever les yeux au ciel si possible, puisqu'il s'agit du thème de la grâce.

Après celui des frontières, si bienvenu en 2023, puisse celui-ci  descendre sur les tous inspirés , illuminés ou pas ! 

Et nous élever  au delà des apparences ...

A la grâce de Dieu, qui sait ?

vendredi 12 janvier 2024

La château de Lussan

Instantané à Lussan 

Autre temps, autre espace. 

Les hauteurs du Gard en mai, il y a trois ans,  chères à Gide, revues et non corrigées trois ans plus tard, de la brouillure hivernale du Sud-Ouest.

La point commun entre ces deux espace-temps ? Un interstice d'"embellie" dans une nature préservée où un auteur comme Gide aura élu domicile. Que l'on apprécie ou pas l'homme, si ce n'est l'auteur, l'espace reste et demeure. Habité. Ouvert sur l'horizon à perte de vue. Les quatre saisons dansent et défilent sur lui pour le laisser toujours intact. Heureux les écoliers sans frontière de ce site ouvert sur tous les possibles ! Un point de vue intemporel que l'on retrouve probablement à Malagar en Gironde ? Territoires d'inspiration pour tous, créateurs ou pas .

Inspirons, avant  d'expirer sans oublier de respirer le temps de vivre !


vendredi 5 janvier 2024

Janvier : le mois des voeux ?

Le plus petit singe du monde .
 Photo V. Dehaspe

 Que l'on y croit ou pas, un peu comme au Père Noël, la tradition  des voeux donne au mois souvent sinistre d'après-fêtes une note d'espoir à tous ceux qui les profèrent et évidemment par ricochets à  ceux qui les reçoivent.

Il est d'usage, quand on vit en société du moins,  de réaffirmer ses liens proches ou moins proches en cette saison .

Qu'ils soient souvent contraints dans le milieu des affaires pour maintenir des liens d 'intérêts, ou plus sincères, ils ne coûtent pas grand chose à ceux qui les offrent et rassèrénent ceux qui les recoivent.

Un peu comme les sourires, mais hélàs moins contagieux , ils apportent ondes positives aux relations humaines parfois distandues dans l'espace ou le temps. D'instinct, celles et ceux à qui on sourit répondent souvent . Que les insensibles à ce rituel annuel - anachonique ? - passent leur chemin  ! Cet acte apparemment gratuit, qui  "ne mange pas de pain"  comme on pourrait ajouter, n'est cependant pas si anodin  :  il révèle tout simplement l'intérêt que l'on accorde à autrui. Dans son entourage proche comme lointain.

Comme pour  les sourires, plus instinctifs, celui qui émet ses voeux  apprécie l'échange et la réciprocité... pas toujours au rendez-vous.

Que penser de ceux qui  les recoivent en laissant lettres mortes les bonnes intentions  le plus souvent désintéressées ?

 RIEN.

Un peu moins que les sourires, les - bonnes - intentions ne semblent pas aller de soi . Pourtant ce sont elles qui sont à l'origine de toutes les graduations de nuances apportées aux relations .

Peut-être comme pour le rire cher à Bergson, nous distinguent -elles  du monde animal ? A moins que certains de nos ascendants singes se sourient ? A vérifier ! Mais à ma connaisance, aucun ne s'est déjà adressé les voeux en cette saison. D'une manière ou d'une autre. 

Le mois de janvier quoiqu'il en soit symbolise le mois des voeux, toutes générations et nationalités confondues,  qu'ils partent en fumée ou se réalisent in fine. Et peu importe le support pourvu qu'on ait l'ivresse  certes éphémère.

A tous ceux qui sont dépouvus de ces louables intentions, aucun procès d'intention ne leur sera intenté puisqu'ils en semblent dénués. Sans doute un handicap relationnel ?

 Puissent-ils au moins apprendre à savoir un peu sourire - gratuitement- qui plus est ! Au cas où cela s'apprenne...






jeudi 4 janvier 2024

Le syndrome de l'imposteur ?

 Alors que je repérais un passage assez " renversant " dans un livre de Bernard Werber , sur le syndrome de l'imposteur développé chez certains éléments très doués dans un milieu professionnel où les médiocres sont au pouvoir par loyauté à celui qui les y a placés, où l'excellence est bannie, histoire de ne pas trop faire d'ombre, un de mes fils me fit cette remarque et m'apprit ainsi un nouveau mot . Le premier " gros mot " de l'année 2024 lié à ma trouvaille :

La Kakistocratie ! Que la sonorité de couleur caca d'oie  n'induise pas non plus dans une fausse direction, à savoir militaire ! Venue de la Grèce, ces deux racines éthymologiques renvoient donc au mot " pouvoir " et au mot " médiocres"  ! A ceux qui se plaignent de vivre en Démocratie, certes imparfaite, qui préférent la Royauté ou les Dictactures, une autre réalité tangible existe donc . Le règne des médiocres par loyauté à ceux qui les y ont placés pour asseoir leur pouvoir, quasi mafieux ! 

En allant plus avant dans la recherche des définitions, on apprendra donc que ce mode de fonctionnement n'existe pas que dans les romans de  Bernard Werber mais parfois dans certaines réalités professionnelles où chacun est invité à ralentir son rythme, à ne pas trop réfléchir pour innover et encore moins à faire avancer le schmilblick cher à feu Coluche ! Bref, s'adapter aux dysfonctionnements structurels plutôt que de chercher à les résoudre : rester et s'adapter à la loi inepte du silence ou partir.

Sauf que ce " fameux syndrome de l'imposteur " s'il est parfaitement contre-productif engendre de sérieux dégats, à commencer par la confiance en son talent. Puisque ce  présumé talent est jalousé au mieux et craint au pire, il conviendra de le faire étouffer dans l'oeuf. D'une manière insidieuse ou d'une autre plus drastique . Curieuse approche d'opérer il est vrai. On se demandera alors tout naturellement, mais à qui profite ce crime ?

Les dictatures ou fonctionnements mafieux connaissent bien cette petite musique anesthésiante pour ceux qui la subissent. La méthode permet de conserver ad vitam eternam les tyrans de tous acabits au pouvoir. A grande échelle comme à petite échelle .

Pas étonnant que de nombreux jeunes  ( ou moins jeunes ) talents quittent notre pays à ce train là : c'est ce que les anglo-saxons appellent the Brain Drain (  la fuite des cerveaux ) ! Peut-être se sentiront -ils mieux à leur place ailleurs puisque celle qui leur est impartie chez eux  les renvoie à ce fameux " syndrome de l'imposteur ". Quand les plus talentueux doutent constamment et les moins doués ne se remettent jamais en cause.

Comme quoi notre place n'est pas toujours à celle que l'on croit, que l'on veut ou que l'on imagine . 

Quelle imposture !