samedi 27 novembre 2021

Vous avez dit " Leucosélophobie " ?

Parmi tous les maux dont l'être humain peut souffrir, il est en parfois des invisibles sans pour autant s'avérer imaginaires ! Après la récente découverte sur ce blog de celui de " bigorexie" , s'en ajoute à ce jour , ici et maintenant, un deuxième, qui ne manque pas de panache ! 

Il s'agirait de la " Leucosélophobie " dont seraient atteints certains écrivains, mais pas uniquement.

Pour briser cette " spirale infernale " qui touche plus largement beaucoup d'entre nous, parfois à l'insu de notre plein gré, l'actualité très polémique qui sévit en ce moment sur toutes les ondes, nous offre l'occasion de soigner en urgence cette fameuse " Leucosélophobie ", ou syndrome de la page blanche !

L'actualité nous offre ainsi de faire une pierre deux coups aujourd'hui pour  nous pencher sur un problème vieux comme le monde : le rapport , plus ou moins équilibré, femmes-hommes ( c'est une euphémisme ) .

Certains, certaines,  par excès brutal de lucidité  en font l'amère expérience,  sans vouloir citer évidemment des présumés innocents, mis en pâture sur le tribunal médiatique voire journalistique.

Une citation me revient alors en mémoire sur ces cruciaux problèmes de communication entre les êtres humains en général, et hommes- femmes en particulier : elle nous invite à mieux comprendre les mécanismes de communication " biaisée ":

" Entre ce que je pense,

ce que je veux dire, 

ce que je crois dire, 

ce que je dis, 

ce que vous voulez entendre,

ce que vous entendez

ce que vous croyez comprendre, 

ce que vous voulez comprendre,

et ce que vous comprenez, 

il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre " .


Forts de ce " diagnostic " posé , partageons cette implacable citation avec tous les experts (tes ) " sachants ( tes )   sachant détenir un suprême savoir sur tout et n'importe quoi, afin qu'ils descendent de leur piédestal, voire de leur toute puissance très infantile pour réajuster leurs positions souvent scabreuses et néfastes.







 

vendredi 8 octobre 2021

Que la paix soit avec vous !

 Octobre est un mois bien rempli, entre remise des prix littéraires, foires au vin, et rentrées en tous genres ; reste aussi aussi Stockholm : pas uniquement connu pour son fameux syndrome si paradoxal !

A Oslo, la présidente du Comité Nobel, Berit Reiss-Anderson vient de mettre en lumière un journaliste russe, Dmitri MOURATOV ( Novaïa Gazeta ) et une journaliste philippine , Maria Ressa ( Philippin « rappele » ) pour célébrer la défense de liberté d’expression dans la presse.

Le prix nobel de la paix 2021 sera donc consacré à liberté d’expression journalistique dans le monde. Après 2020 axé sur le programme mondial pour une meilleure alimentation, le chantier reste vaste pour ne pas dire utopique ! Une médaille qui ne sera pas en chocolat mais en or et un beau chèque seront remis le 10 décembre prochain aux deux courageux récipiendaires.

Qui n’a pas vécu in situ en Russie ou aux Philippines, a sûrement du mal à mesurer la valeur inestimable de ce prix.

La fâcheuse tendance ethnocentrique très franco-française ne peut cependant que s’éclipser devant un tel hommage.

Et c’est vrai qu’ici, nul besoin de prix de cet ordre : la liberté de la presse est tellement censée aller de soi !

jeudi 2 septembre 2021

EN PHASE AVEC LA FONCTION PHATIQUE ?

 En ce jour de rentrée, au moment où Marseille, la deuxième ville de France, reçoit pendant trois jours le Président, pour tenter de prendre en compte des dizaines d’années d’incurie, certains préfèrent argumenter sur la racine des problèmes : l’éducation.


Même si, comme le formulait Philippe Pujol, journaliste de la Marseillaise et écrivain, qui connaît par cœur les quartiers Nord pour les avoir scruter courageusement en long en large et en travers, il ne faut pas « cracher » sur les milliards promis, l’éradication des trafics de drogue en tous genres qui touchent aussi les plus hautes sphères de la société, « c‘est comme vider la mer à la petite cuillère » .

D’autres, plus humbles, dans l’ombre, qui ont le soucis du long terme et pas la pression de campagne électorale, ne cessent de répéter l’éternel leitmotiv : l’Education.

Mais, évidemment, c’est encore se faire taxer injustement par les grincheux de « réac » lorsqu’on veut commencer par le commencement pour faire simple : à savoir, commencer, dans tout contact humain, par savoir dire à autrui, bonjour, au revoir, merci, pardon, etc…
Des mots clés qui font partie d’une des fonctions basiques du langage : la fonction phatique, chère à Bachelard, si ma mémoire est bonne, parmi les sept dénombrées.
A savoir, reconnaître par ces mots rituels que le contact est établi avec autrui : quand des enseignants, eux mêmes, chargés d’instruire à défaut d’éduquer, ne savent ni dire dans quelconque relation : au revoir, merci, excuse, pardon, il y a du soucis à se faire.

Si le contact initial de base n’est pas acté, comment communiquer quoique ce soit ensuite ?

Est-ce se montrer « réac » quand cette base même n’est pas inculquée dès le plus jeune âge ? La politesse, ce n’est pas que du théâtre. C’est le B.A BA du sacro saint « Bien vivre ensemble » qui ne coûte pas un Kopek, si ce n’est le respect le plus élémentaire d’autrui.

Ce sont parfois avec des astuces toutes simples que des situations peuvent se débloquer et se fluidifier, surtout à l’école, évidemment.

Ce serait déjà un bon début pour commencer, non ?

dimanche 22 août 2021

JOSÉPHINE BAKER CHEZ LES GRANDS HOMMES !

Josephine Baker au Château des Milandes en Dordogne -DR 
 

Parmi le flot continu de mauvaises nouvelles, une pépite d’or rayonne à l’annonce de la prochaine « Panthéonisation » d’une franco-américaine hors norme : le 30 novembre prochain, cela fera 84 ans que cet OVNI féminin aura acquis la double nationalité française. Il fallait oser «  osez Joséphine  » comme dans la chanson d’Alain Bashung.

Si la panthéonisation d’Alexandre Dumas avait provoqué pas mal de polémiques à l’époque, celle de cette perle noire devrait soulever l’unanimité. Au conditionnel, évidemment le verbe, par prudence élémentaire. Il avait été reproché à l’époque à Alexandre Dumas d’avoir eu recours à des « nègres » pour réaliser son œuvre, entre autre. Si l’utilisation de ce mot est encore permis ?

Sans vouloir trop jouer sur les mots qui fâchent, cette américaine venue de nulle part, multi- casquette, de femme de ménage à lieutenant dans l’armée de l’air dans le contre-espionnage, meneuse de revue, chanteuse, en aura vu elle aussi de toutes les couleurs !

Alliant autant légèreté que profondeur dans son engagement dans la résistance, c’est sans doute la fin de sa vie qui marquera autant les esprits pour son immense générosité : dans son château en Dordogne, les murs se souviennent de tous ses enfants de toutes les couleurs adoptés ! Sa vraie famille de cœur.

Mais, autant l’avouer, la raison intime qui me pousse à écrire ce vibrant hommage se trouve dans les récits oraux de mon regretté grand-père marin dont le regard s’illuminait lorsqu’il me racontait ses voyages outre-Atlantique avec ce « rayon de soleil » à bord ! Un souvenir impérissable qu’il avait su transmettre à sa petite-fille.

Mais de l’intime à l’universel, il n’y a parfois qu’un pas….

mardi 8 juin 2021

National best friends’ day ?

 

Le 8 juin, c’est la Saint Médard et tous les dictons paysans qui vont avec ! S’il pleut ce jour, c’est mauvais signe, si c’est l’inverse, pas d’inquiétude !

Pour d’autres, d’outre-Atlantique, c’est la fête des amis !

Comme quoi, tout ce qui vient des States n’est pas forcément à jeter aux orties, surtout depuis le débarquement, et même si, apparemment, la fête internationale de l’amitié serait attribuée au 30 juillet.

Il s’agirait donc d’une tradition venue des États-Unis ( Oxymore ? ), qui pourrait faire l’unanimité, contrairement à Halloween ou autres joyeusetés parfois incongrues.
Elle ferait tâche d’huile dans les pays francophones. Si l’on ne choisit pas sa famille, – le plus souvent du moins -, on choisirait ses amis.

« Parce que c’était lui, parce que c’était moi » , écrivait Montaigne sur la Boétie, à moins que ce ne soit l’inverse.
Pour Rudyard Kipling, il n’y aurait « pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en faire une nouveau  » .
Chez Van Gogh et Gauguin, c’était un peu plus compliqué ; surtout quand Gauguin décide brutalement de le lâcher, ainsi que la source pécuniaire attenante, à l’annonce du mariage de Théo. Fin des financements, fin d’une prétendue amitié sonnante et trébuchante d’où une oreille coupée ? Une amitié « opportune » diraient certains à défaut d’être intéressante ?
Quant à celle plus contemporaine de Voulzy et Souchon, elle se nourrit de paroles et musique, autour de Belle-Ile-en-mer par exemple.
Les amitiés féminines semblent plus complexes et moins foisonnantes, allons savoir pourquoi ? Mon petit doigt me soufflerait bien une conjecture !

Une chose est sûre cette année : notre Président se rappellera certainement de cette date car ce n’est pas spécialement une marque d’amitié qu’il a reçue en allant au contact dans la Drôme ! Les aléas du « direct  » diront certains…

Toujours est-il que que Jean de La Fontaine, une fois de plus, aura le dernier mot : « Chacun se dit ami ; mais fou qui s’y repose : rien n’est plus commun que ce nom, rien n’est plus rare que la chose  » .

Amicalement vôtre 😉