mercredi 11 septembre 2024

Le vaisseau volant


Dans la petite église maritime,

Il a embarqué en fin ultime,

Sur le vaisseau volant 

qu'il observait enfant

de choeur ,

de coeur,

vers des rivages 

sans âge.


 

mercredi 28 août 2024

Le bateau ivre ?

 L'ivresse de la démesure ou le sentiment de toute puissance incarné par le Dieu grec Hybris ne serait donc  pas qu'un mythe ? La réalité nous offre de nombreux exemples de personnages atteints du syndrome du sauveur, quasi messianique . Si l'on se référe à l'Histoire biblique , hélàs, le Sauveur  a fini par payer  cher de sa personne providentielle ...malgré sa résurrection supposée ou avérée.

Margaret Thatcher ou David Lloyd George seraient des cas d'école certifiés  en la matière selon les spécialistes . Ils ne sont pas les seuls apparemment

 Certains ont laissé des traces mémorables comme Louis II de Bavière et son  incroyable château repris par Wald Disney pour ses contes. Ces personnages souvent hauts en couleurs, surestimant leurs capacités par rapport à autrui qu'ils estiment souvent " inférieur " , ne connaissent que le rapport de force, dominant/ dominé, réduisant ainsi leurs relations et leur rapport au monde à une vision des plus manichéïstes et donc très limitées. Ainsi le sauveur en question, persuadé de supériorité sur autrui, se servira des autres  comme des instruments pour asseoir si possible sa quête de reconnaissance insatiable . Pour peu qu'un grain de sable ne vienne saboter ses rouages, et tout l'édifice manque de s'écrouler.

Toute ressemblance avec des faits réels n'est pas vraiment que pure fiction en l'occurrence.

A l'opposé, on découvrira son antonyme  grec : Sôphrosune avec l'éloge de la mesure et de la modération ; moins captivant au premier abord, cet attribut a pour intérêt  et non des moindes ,son endurance et sa fiabilité .

Si dépasser ses limites peut rester une vertu dans le cadre des jeux ( para ) olympiques, il n'en demeure pas moins , qu'hors cadre, des radars de détection s 'imposeraient pour la sécurité publique !

Au secours Rimbaud, ils sont devenus fous !



dimanche 25 août 2024

"The first father"

Belle surprise de rentrée au cinéma avec "le roman de Jim" des frères LARRIEU, adapté du roman de Pierre Bailly sur le sujet d'une paternité des plus atypiques. Malgrè une première demi-heure de mise en place un peu lente.

L'écrin naturel du Jura et la ville de Saint-Claude servent le décor naturel à Aymeric et Florence (Karim Leklou et Laetia Dosh) qui se sont rencontrés lorsque Florence était enceinte de six mois, sans père déclaré. Aymeric, accueille le petit Jim comme son fiston et l'élévera comme tel, avec des liens forts d'attachement et tout l'engagement nécessaire. 

Tout bascule le jour des sept ans de Jim où le géniteur réapparaît d'outre-temps, endeuillé.

Les profonds liens du coeur entre Aymeric et Jim sont mis à mal par les "expériences" inédites que prétend vouloir mener Florence : vivre avec son fils, Aymeric et le géniteur sous le même toit, près de sa mère Monique.

L'intérêt  primordial de l'enfant semble lors de cette odyssée de la paternité mis à l'écart, selon le bon vouloir de sa mère qui ne suit que ses "expérimentations", jusqu'à aller vivre au Canada pour couper les ponts.

L'expérience de trop sans doute pour Aymeric, désorienté ?

L'intensité dramatique, la profondeur et le sens montent crescendo durant ce film tout en subtilités et nuances qui met en lumière les liens fondateurs d'une paternité hors norme et prouve à quel point, si besoin était, que les liens du coeur prévalent souvent sur la génétique.

Les liens père-fils tissés pour la vie entre les deux protagonistes démontrent surtout, dans ce long cheminement de quête quasi initiatique, que le coeur a ses raisons que la raison ignore.

A ne pas manquer en cette rentrée pour la profondeur et le sens pluriel du mot filiation et mieux comprendre le déchirement  intérieur d'un enfant balloté entre deux mondes qu'il  n'a pas choisis, avec les mensonges éhontés de ceux qui l'ont capté tel leur objet pour leur convenance personnelle du moment. 

A noter la délicatesse infinie du jeu de Sara Giraudeau, qui, elle, est bien la fille de ses parents acteurs !

dimanche 28 juillet 2024

Le mirage des constellations !

Certains pionniers de la recherche, pour mieux observer et comprendre le ciel, utilisent des outils très sophistiqués comme les téléscopes à grande échelle ou autre, histoire de percer les mystères de l'insondable infini.
Résultats garantis à l'appui avec cette constante : plus on cherche, plus la recherche avance et plus l'on perçoit d'autres dimensions à l'infini. Il en va ainsi de la mécanique quantique et autres mondes parallèles...

D'autres aventuriers, dans une démarche a contrario "microcosmique", avec des outils pseudo scientifiques se sont lancés dans la recherche de résolutions de conflits familiaux dits "systémiques". Il s'agit de la contredite théorie des "constellations familiales" sans validité scientifique sérieuse attestée.

Née d 'un prêtre allemand, Bert Hellinger, une théorie plus ou moins fumeuse a vu le jour avec l'ambition de faire rejouer inconsciemment chez les protagonistes des conflits passés pour les dénouer. Vaste programme, avec pseudo pensée ésotérique, qui ouvre la porte à toutes les interprétations possibles et inimaginables. Y compris les approximations les plus délirantes les unes que les autres parfois.

Si cette pratique dite "des constellations familiales" n'était qu'un jeu de rôles pour résorber certains conflits inconscients, souvent larvés, sur modes intergénérationnels, on ne pourrait que sourire.

Lorsque ces théories sont mises en pratique toujours onéreuses et appliquées in situ le plus sérieusement du monde par des pseudos thérapeutes éducateurs, elles peuvent parfois fragmenter la santé mentale des protagonistes utilisés alors comme des médiums, à l'insu de leur plein grès le plus souvent. 

D'où le rôle déterminant de la MIVILUDE, qui lutte de son mieux contre les dérives sectaires de plusieurs mouvements, souvent à caractère ésotériques, qui au lieu de guérir ne font que fissurer encore plus l'unité familiale.

alerte MIVILUDE

mardi 16 juillet 2024

L'art de couper les cheveux en quatre !

 "Un homme pensif se masse les tifs " nous chantait Nougaro dans sa chanson bien connue , aux intros celtiques. En voilà une idée inventive que d'aller se faire masser les tifs en cas de coup dur , dans son salon préféré ou tiré au hasard de la loterie ! Qu'il soit indépendant ou pas . Peu importe.

 Les chaînes ont aussi leurs spécialités souvent estimables, quelque soit l'endroit où l'on se trouve, toujours le même rituel qui fera la différence : petit expresso et sa mignardise, fauteuil massant  , musique -pas toujours choisie- il est vrai ! Le Décorum revêt son importance et le sens détail ;  après massage doux si possible   sur cuir capillaire en long en large et en travers, voilà enfin  quelques neuronnes reconnectés ; reste à savoir à quoi ? 

 Le cerveau une fois refroidi à température modérée, des mains expertes sauront ainsi immanquablement le remettre à l'endroit si possible. D'où l'importance de sa plasticité. 

 Soit l"équivalent  d'un marche/ arrêt pour redémarrer du bon poil.

Tout dépendra  en fait du bon vouloir de l'expert(e)  capillaire , et si le coeur à l'ouvrage est de mise !

Les chaînes les plus connues, aux tarifs tous plus exponentiels les uns que les autres, ont l'avantage de fixer le Décorum et le rituel . Une constante rassurante pour l'infidel(e) des salons. Quant au personnel, il reste assez fluctuant pour ne pas dire aléatoire. Les " french cancans " derrière les bacs  à rinçage sont à éviter si possible.

Les soins annexes se déclinent à l'infini ou presque . Leurs coûts vont de pair. La prescription du jour sera à la " discipline " de chez  Kerastase, histoire de ne pas trop alourdir la fibre aussi poreuse que blanchissante . Une valeur sûre cette bien bonne marque. La roll's royce des produits capillaires.

Notre  jeune experte marocaine du jour s'applique et dompte harmonieusement  la toison insoumise de nature. Tablier de l'enseigne Franck Pruneau  comme uniforme  revêtu pour gage apparent de sérieux . Avec le sourire qui plus est, très consciencieuse. Le geste toujours précis et mesuré. La bonne distance de mise , sans pallabres inutiles. En un mot, une professionnelle ! Savoir-faire, savoir-être en concordance.

 Respiration assurée.

Dommage qu'elle confie partir pour Toulon vers un autre salon,  retrouver sa maman, après avoir vécu chez son père à Air. 

La prochaine fois, les cheveux n'auront qu'à bien se tenir  pour d'autres aventures ...

En attendant , le vent des globes du cerveau  ainsi délivré l'aidera à prendre le large !