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samedi 10 février 2024
De l'intelligence artificielle ou pas !
mardi 30 janvier 2024
Le FOMO Késako ?
Allo la terre, ici la lune !
Après la vague un brin " tendance " des anglicismes dans notre " novlangue " , place à la mode du langage par acronyme, in english of course .
Au cours de divagations hasardeuses : nouvelle découverte de nouveaux maux liés à la surstimulation des réseaux sociaux pléthoriques : Fear Of Missing Out, soit le F.O.M.O.
Ce phénomène récent qui est provoqué par la peur induite de rater ou passer à côté de quelque événement notoire repéré sur les réseaux sociaux consultés à gogo provoque donc chez l'accro de ces mêmes réseaux une anxiété diffuse avec cette illusion induite de passer à côté d'une bonne affaire, d'un bon plan, voire de la bonne personne !
Nouvelle dérive répertoriée donc chez les accros d'Instagram, face de bouc, x , tik tok et j'en passe et des meilleurs, pour ceux dont l'illusion de l'écran prendrait presque plus de place dans leur espace mental que leur propre vie elle-même !
Une bonne nouvelle pour les psys qui pourront ainsi " coacher " ces nouveaux accrocs des réseaux en tous genres ; ils ne savent tellement plus où donner de la tête qu'ils la perdent à la ...chercher !
Remercions cependant les anglophiles de nous alerter avec ce nouveau mot peu conventionnel en forme d'acronyme. Reste à savoir s'il est traduisible en français par un autre acronyme ?
jeudi 18 janvier 2024
Ephéméride suspendu
Janvier, le mois qui lave plus blanc que blanc ?
Juste une illusion, juste une sensation, après le treizième mois, lorsque la neige saupoudre et transforme les paysages de grisaille en contes de fées ?
Cotonneux en tous cas.
Certains patinent dans leur rue surgelée, bien loin, sous le Canada, comme pour conjurer le sort.
De la série des douze, Janvier n'est assurèment pas le plus stimulant ; juste après les scintillements de Décembre, il inaugure la décade souvent sans hâte.
Pourquoi diable les commerciaux l'ont-ils choisi spécialement pour vendre plus blanc que blanc ? L'occasion inespérée de changer de draps en tous cas, tous soldés pour l'occasion. La seule bonne nouvelle du mois peut-être. Se refaire un trousseau à bon prix !
A moins de marcher à l'envers, la tête en bas, et se retrouver en Australie, sous le soleil exactement ?
Attendons les mimosas ensoleillés de Février bissextile pour refaire surface en patientant.
Puis le printemps des poètes où le thème choisi cette année nous fera lever les yeux au ciel si possible, puisqu'il s'agit du thème de la grâce.
Après celui des frontières, si bienvenu en 2023, puisse celui-ci descendre sur les tous inspirés , illuminés ou pas !
Et nous élever au delà des apparences ...
A la grâce de Dieu, qui sait ?
vendredi 12 janvier 2024
La château de Lussan
Autre temps, autre espace.
Les hauteurs du Gard en mai, il y a trois ans, chères à Gide, revues et non corrigées trois ans plus tard, de la brouillure hivernale du Sud-Ouest.
La point commun entre ces deux espace-temps ? Un interstice d'"embellie" dans une nature préservée où un auteur comme Gide aura élu domicile. Que l'on apprécie ou pas l'homme, si ce n'est l'auteur, l'espace reste et demeure. Habité. Ouvert sur l'horizon à perte de vue. Les quatre saisons dansent et défilent sur lui pour le laisser toujours intact. Heureux les écoliers sans frontière de ce site ouvert sur tous les possibles ! Un point de vue intemporel que l'on retrouve probablement à Malagar en Gironde ? Territoires d'inspiration pour tous, créateurs ou pas .
Inspirons, avant d'expirer sans oublier de respirer le temps de vivre !
vendredi 5 janvier 2024
Janvier : le mois des voeux ?
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Le plus petit singe du monde . Photo V. Dehaspe |
Que l'on y croit ou pas, un peu comme au Père Noël, la tradition des voeux donne au mois souvent sinistre d'après-fêtes une note d'espoir à tous ceux qui les profèrent et évidemment par ricochets à ceux qui les reçoivent.
Il est d'usage, quand on vit en société du moins, de réaffirmer ses liens proches ou moins proches en cette saison .
Qu'ils soient souvent contraints dans le milieu des affaires pour maintenir des liens d 'intérêts, ou plus sincères, ils ne coûtent pas grand chose à ceux qui les offrent et rassèrénent ceux qui les recoivent.
Un peu comme les sourires, mais hélàs moins contagieux , ils apportent ondes positives aux relations humaines parfois distandues dans l'espace ou le temps. D'instinct, celles et ceux à qui on sourit répondent souvent . Que les insensibles à ce rituel annuel - anachonique ? - passent leur chemin ! Cet acte apparemment gratuit, qui "ne mange pas de pain" comme on pourrait ajouter, n'est cependant pas si anodin : il révèle tout simplement l'intérêt que l'on accorde à autrui. Dans son entourage proche comme lointain.
Comme pour les sourires, plus instinctifs, celui qui émet ses voeux apprécie l'échange et la réciprocité... pas toujours au rendez-vous.
Que penser de ceux qui les recoivent en laissant lettres mortes les bonnes intentions le plus souvent désintéressées ?
RIEN.
Un peu moins que les sourires, les - bonnes - intentions ne semblent pas aller de soi . Pourtant ce sont elles qui sont à l'origine de toutes les graduations de nuances apportées aux relations .
Peut-être comme pour le rire cher à Bergson, nous distinguent -elles du monde animal ? A moins que certains de nos ascendants singes se sourient ? A vérifier ! Mais à ma connaisance, aucun ne s'est déjà adressé les voeux en cette saison. D'une manière ou d'une autre.
Le mois de janvier quoiqu'il en soit symbolise le mois des voeux, toutes générations et nationalités confondues, qu'ils partent en fumée ou se réalisent in fine. Et peu importe le support pourvu qu'on ait l'ivresse certes éphémère.
A tous ceux qui sont dépouvus de ces louables intentions, aucun procès d'intention ne leur sera intenté puisqu'ils en semblent dénués. Sans doute un handicap relationnel ?
Puissent-ils au moins apprendre à savoir un peu sourire - gratuitement- qui plus est ! Au cas où cela s'apprenne...