vendredi 31 mars 2023

Une bonne correction !

 Rien ne remplacera jamais l'oeil humain et hommage est ici rendu ici à la sagacité de certains qui n'en loupent pas une ! ...De fote d'autograf s'entend.

 A l'heure des outrances de l'usage démesuré de l'Intelligence Artificielle utilisée , l'attention affutée d'un incollable en orthographe reste  toujours inestimable, surtout quand on reste le nez dans le guidon. Elle atteste au moins de l'intérêt qui est porté à un texte, en l'occurrence.

 Sur la forme du moins . Sa mise en page, son apparence en quelque sorte.

Passée cette correction bienveillante voire salvatrice qui permet toujours de s'améliorer, il semble aussi équitable, pour une vision globale équilibrée, de percevoir également du positif. Le cas échéant, bien évidemment . Soucis d'impartialité oblige.

Pour certains, souvent perfectionnistes pour ne pas dire utopistes,  nul besoin de le souligner quand tout va bien. 

Seul le détail négatif prendra immanquablement le dessus sur toute autre considération.  

Ces regards perçants et non complaisants  nous permettent toujours de progresser quand ils sont justifiés.

Veillons simplement  à ce qu'ils ne paralysent pas leur entourage , proche ou moins proche,  surtout lorsqu'il est jeune et en construction. 

L'art et la manière, comme qui dirait ;-)




jeudi 30 mars 2023

La chasse aux billets !

Certains les préfèrent bien au chaud à l'abri des regards sous un matelas épais comme à l'ancienne, d'autres les placent à l'étranger dans des tiroirs cadenassés.

Les échanger, les partager ou les accumuler en solo ? Là réside la question pour les amateurs.

Même s'ils n'ont pas tous la même valeur, selon les saisons, les jours, les heures, ils proviennent de petites collections personnelles le plus souvent.

Stockés, ils peuvent servir et resservir à l'envi pour qui aime les utiliser. Parfois copiés, plagiés, les vrais se distinguent aisèment des faux pour l'oeil averti.

Est-ce un péché que de vouloir les accumuler au fil du temps ? Il s'agirait avant tout d'un dérivatif !

L'amour des billets, c'est avant tout la jubilation de  193  (bons) mots à partager sans jamais lasser vu leur brièveté. Ce qui importe, n'est-ce pas la chute avant tout dans cet exercice de style ou l'humeur ( bonne si possible )  reste reine !

Puissent ces billets d'humeur ne pas simplement faire le bonheur de quelques banquiers...

Pour les indécis, qu'ils passent leur chemin.

 Pour eux, il restera toujours la chasse aux oeufs avant Pâques ou la Trinité !


mardi 14 mars 2023

Vous simplifier la vie ?

Tel s'annonce le slogan prometteur d'une société devenue anonyme : la Poste ! Service public avec fonds publics qui ne tient pas toujours ses promesses. Service de plus en plus anonyme en effet, sans grande humanité. 

Reine des slogans pourtant avec son dernier en date, assez éloigné  des réalités de terrain :  à ne pas mettre entre toutes les mains donc !

Si son service communication marche à plein régime, ses missions de plus en plus nombreuses s'éloignent d'autant  plus de sa vocation historique : le transport du courrier d'un point A à un point B. 

Un peu comme l'Armée ou bien d'autres institutions, la Poste a dû s'adapter à la transition sociétale et numérique certes. Mais s'adapter, innover, en oubliant les fondamentaux,  à savoir le service universel du courrier par exemple , c'est tout simplement se perdre de vue. Se perdre tout court. Un peu comme le courrier au parcours souvent aléatoire pour ne pas dire approximatif.

On comprendra que la multiplication des intérimaires en tous genre ne facilite pas la tâche, quand le temps  nécessaire de formation suit rarement. Surtout en ville. Avec  turn over garanti en prime .

Comment expliquer qu'une simple lettre dûment affranchie  mette 11 jours à parcourir un simple  trajet Sud-Nord de 700 kms  alors qu'elle en met deux dans l'autre sens ? Grèves comprises.

Les courriels ne sont certes pas faits pour les chiens question vitesse grand V, mais personne n'empêchera personne d'attacher de l'importance au courrier désormais " traditionnel ", surtout dans des occasions spécifiques  avec les faire-part de naissance, de deuil, de mariage ou autres joyeusetés de la vie.

Pour faciliter le bon acheminement des dits courriers en zone rurale, certains maires ont même décidé d'instaurer de nouveaux numéros de rue en lieu et place des lieux dits , bien vagues pour les intérimaires de passage.

Parmi ses innombrables missions de service public engagées, de la vente de téléphones portables aux service d'assistance aux personnes âgées, il  ne serait sans doute pas inutile de s'assurer a minima de la qualité de l'acheminement du courrier sans parler de sa sécurisation.

Mais c'est sûrement trop demander à qui veut innover pour innover ?

lundi 6 mars 2023

La paix à défaut de la vérité ?

La sortie du film " La syndicaliste" de Jean-Paul Salomé arrive à point nommé et pourrait sonner comme le point d'orgue de l'histoire de Maureen Kearney plus réelle que son incarnation, Isabelle Huppert.

L'effroyable chemin de croix de cette défenseuse des salariés d'ex Areva, adapté, selon son témoignage en version " light " au cinéma laisse un arrière-goût amer pour qui attache de l'importance à la notion d'équité.

Maureen Kearney & Isabelle Huppert - DR

Victime au départ d'une agression surréaliste à son domicile pour avoir gêné des enjeux qui la dépassaient, cette lanceuse d'alerte, ( dont la mère a participé à la libération de Nelson Mandella ) se trouve retournée comme une crêpe en posture de coupable pour dénonciation mensongère. Le long cheminement de ( partielle ) réhabilitation est efficacement retransmis dans un film implacable.

Entre la paix et la vérité, elle choisit au départ, pour protéger sa famille, de lâcher prise, sous la pression des policiers zélés. Le suspens est entretenu tout au long du film et chacun s'interroge, y compris son mari, sur la véracité des faits; jusqu'au jour où une affaire semblable sera retrouvée, avec même mode opératoire.

Celle de Marie-Lorraine Boquet-Petit, femme d'ingénieur de Véolia, agressée dans les mêmes conditions le 22 juin 2006 dans les Yvelines.

L'occasion de s'interroger sur la manière dont est rendue la Justice en France, surtout quand le contexte dépasse de loin tout ce que peut imaginer l'entendement humain.

Quand l' Intérêt supérieur de l'Etat prévaut sur la sécurité élémentaire des lanceurs d'alerte, on comprend à quel point il est nécessaire de les protéger à minima si la cause est juste.

Sujet probablement aussi de philosophie quand la paix devient plus importante que la vérité. Histoire de sauver sa peau.

Surtout quand les agresseurs courent toujours dans l'impunité la plus abolue.

Un film d'utilité publique à n'en pas douter.


jeudi 2 février 2023

" ARBEIT MACHT FREI " ?

 Il est des slogans si connotés qu'on aimerait disparus à jamais et qui pourtant reviennent à l'esprit dans des temps où la valeur Travail est discutable, tant sa notion a évolué avec le temps.

Ce slogan, censé détourner les joueurs et les fraudeurs de la seconde partie du 19 ième siècle, fut tristement repris par les nazis dans les années 30. Inscrits à l'entrée des camps de concentration, ce détournement de valeurs ne donne pas vraiment un goût de "revenez-y".

Avant même, il tentait de justifier le Goulag en 1920 sur les îles Solovki dans le style "Par le travail, la liberté" ...

Autant dire que ce mot, qu'il soit allemand ou autre, revêt des significations bien différentes selon la variété des contextes. Un peu comme le symbole de la Svastiska, détournée par les nazis, dont se sont inspirés les basques dans leur lauburu ou les bretons avec leur triskel. Le sens vers la gauche ou la droite indiquant la paix ou la guerre.

Pour en finir avec une liste qui n'en finirait pas, ce slogan fut même adopté par un groupe rock "Les rats".

A chacun son inspiration. Artistes ou pas.

Toujours est-il que par les temps qui courent, le rapport que chacun entretient avec le travail a bien évolué. Ne pas prendre le temps nécessaire de considérer et d'analyser cette évolution risque de mener certains  droit dans le mur.

On aura bien compris qu'avec cette valeur, autant prendre son temps pour affiner le contexte si l'on veut y comprendre quelque chose. Qu'il rende libre ou qu'il asservisse, ses modalités et ses conditions doivent être observées à la loupe si l'on veut avancer. A la loupe d'un coté, et avec le recul de la longue vue de l'autre. Exercice complexe mais pas impossible.

Inutile de dire que son rythme ne suit pas forcément celui  du train (de vie) des sénateurs à l'abri de tout ou presque ! Surtout que le ridicule ne tue plus.