" Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain " : tel serait en substance le résumé de la journée nationale du 25 mars consacrée à un mot encore assez barbare : la procrastination.
Fort heureusement, il ne s'agit pas d'un virus transmissible et ni masque ni vaccin ne peuvent modifier ce comportement dont on ne fera donc pas une maladie ! C'est la bonne nouvelle du jour en quelque sorte.
Ceci dit, comme l'indique le titre de la chanson en préambule, cette attitude peut varier selon la géographie.
Soumise à un climat ramolli par la chaleur, elle proliférera plus volontiers que face à un climat froid. L'environnement peut ainsi modifier cet état, selon la longitude. D'où l'intérêt de savoir parfois bien se déplacer au bon endroit au bon moment.
Les éminents psychologues trouveraient les sources de ce comportement dans une estime de soi défaillante, un manque d'assurance ou un esprit trop perfectionniste.
La journée nationale consacrée à la procrastination ne donne pas vraiment d'antidote, mais on apprendra tout de même à cette curieuse occasion que l'attitude opposée, "la précrastination " , ne vaut guère mieux.
Elle voue son auteur au stress de l'hyperactivité qui l'épuisera ainsi que son entourage !
Aucune journée nationale, à ce jour, donc, attribuée à la " précrastination " sans doute plus néfaste pour la santé à court terme, dans la mesure où elle épuise.
De ces deux rythmes aux antipodes, on tendra vers la mesure ou l'équilibre. Sans doute la région de l'Equateur serait tout indiquée ?
Cette nationale journée donnera au moins aux adeptes procrastinateurs de l'écriture, l'occasion inespérée d'y remédier immédiatement ici et maintenant .
Un premier pas, qui sait ?