jeudi 4 mars 2021

« LA GUERRE DES BOUTONS » VERSION 2021 ?

Notre jeunesse à défaut d’être prétendument « sacrifiée » serait subitement devenue ingérable, et pas uniquement dans les royaumes du béton banlieusard. Ces « sauvageons » sèmeraient le désordre et feraient trembler leurs aînés à entendre les faits divers qui émaillent l’actualité. A chaque jour, un os à ronger en la matière. Haro sur la jeunesse !

Dernièrement, il s’agirait d’une petite bande de cours élémentaire qui paniquerait les enseignants désarmés et démunis face au harcèlement à l’envers. De petits élèves de l’Eure forceraient même leurs petits collègues à boire la potion magique anti covid : « l’urine » ! De quoi anticiper les rites initiatiques des prépas de médecine, bien avant l’heure.

Les partisans de la déresponsabilisation collective diront immanquablement que c’est la faute à la société ! La faute à Rousseau cette fois. Voltaire aux oubliettes. Hors service la parentalité.

D’autres, qui conservent encore une certaine mémoire se souviendront eux-mêmes de leur enfance qui n’était pas forcément « l’âge tendre« . Et de se remémorer les cinq adaptations successives du roman franc-comtois de l’écrivain Louis Pergaud : « La guerre des boutons » où la guerre des clans prenait des allures de guerre civile à la campagne.
– « Si j’aurais su , j’aurais pas venu » s’exclamait petit Gibus ! Tracteurs des parents dézingués, agitateurs mis en pension à l’époque.

Autres temps, autres mœurs ? Rats des champs, rats des villes ?

La pratique du harcèlement, familial, scolaire, universitaire ne date pas d’hier et si personne n’est en mesure de la stopper, elle peut perdurer ad vitam eternam. Et ce, depuis Mathusalem.

En faire des choux gras quotidiennement, pour monter les générations les unes envers les autres, après avoir savamment dressé le genre masculin contre le féminin, relève de la même stratégie : diviser pour…mieux régner tout en préconisant l’inverse.

Et en avant l’intoxication démultipliée par les canaux d’infos en boucle !

Vite, un verre de (Breizh) coca, pour se vider le cerveau, entre deux faits divers !

dimanche 28 février 2021

Der Himmel über Berlin !

  Le cinéaste Wim Wenders serait aux anges pour cette nouvelle édition du printemps des poètes (du 13 au 29 mars 2021) qui accorderait à son film toute sa place, même si sa traduction française diffère un peu : "les ailes du désir" !

Il en faut bien de l'espièglerie pour ne pas dire de la témérité par les temps qui courent  à placer le thème du "désir" au cœur de l'édition 2021 du fameux "Printemps des poètes".

Entre "le désir d'avenir" de certaines, le désir de revanche d'autres, voire des mêmes, le désir de plaire ou de ne pas plaire, le désir de désirer ou le désir des ires, ou le groupe " Noir désir ", la déclinaison de ce thème universel semble exponentielle.

Les racines latines nous renvoient illico aux étoiles (Sidus, Sideris), ce qui nous indique un peu le chemin du (septième) ciel qui sait ? Ou de la piste aux étoiles ?

D'éminents spécialistes étudient même cette pulsion de vie à la loupe, surgie au pire des plus bas instincts parfois non maîtrisés pour certains aux plus nobles, en toute transcendance. La palette est infinie.

Espérons au moins que ce sujet réconcilie, le temps d'une poésie, ou du cantique des cantiques,  hommes et femmes opposés par des guerres de territoire mal identifié ! Au moins une trêve entre deux  genres aussi égaux que différents. 

Car si la musique adoucit les mœurs, la poésie s'envole de ses ailes bien au dessus de tracas inutiles.






vendredi 12 février 2021

LA JOURNEE DU PALINDROME !

 Il ne s'agit pas ici de piste d'atterrissage et encore moins d'envol, mais d'un phénomène pas uniquement littéraire : on connaissait le cas de LAVAL par exemple où le mot peut se lire dans les deux sens.

Phénomène du jour J : 12 02 2021 ! La date reste assez mémorable pour être retenue puisque ce " palindrome " s'applique aussi pour les chiffres . A égalité donc avec les lettres pour cette dénomination.

Il nous faudra attendre  paraît-il 101 ans avant de retrouver le même phénomène en matière de date ! Autant savourer celui du présent, vu le peu de probabilités à vivre le suivant.

Que cette date reste gravée dans nos mémoires,  pour nous, lecteurs de gauche à droite mais aussi pour les lecteurs de droite à gauche ! Insensé !

Un micro phénomène qui , certes, ne changera pas vraiment nos vies, mais qui peut au moins avoir le mérite de nous amuser par des temps où même les sourires tendent à disparaître.

Et pour une fois que les chiffres sont amusants, autant en profiter, avec toute la modération qui s'impose en la matière !



lundi 1 février 2021

Quand l’hôpital se fout de la charité !

 

Que la situation hospitalière soit complexe depuis mars 2020, tout le monde en conviendra. La pandémie, comme toute crise sanitaire ou autre, révélant parfois le meilleur dans les comportements humains comme le pire dans le (dys) fonctionnement des institutions.

L’hôpital déjà bien malade avant la crise, à l’heure où l’humain se gère comme une vulgaire marchandise, voit les crises successives révéler évidemment les failles intolérables. Le témoignage édifiant de Stéphanie Bataille sur toutes les ondes radios ou autres atteste du degré d’inhumanité jamais atteint à ce jour dans des établissements censés protéger et non tuer. La description de la disparition intolérable de son père à l’hôpital de la Salpêtrière en pareille circonstance, glacerait n’importe quel quidam. Que ce soit son frère, sa maman, nul n’est supposé déformer une réalité insoutenable où la froideur de l’accueil dans un tel moment rivalise avec les heures les plus sombres de notre Histoire. Invitant Martin Hirch à démissionner tant sa mauvaise foi irrite, la force de conviction de cette famille orpheline impressionne par son courage.

Son papa de 81 ans, entré pour un simple problème cardiaque est ressorti, Dieu seul sait comment, les pieds devant, avec un mortel coronavirus en prime puisque personne n’a pu avoir accès à la mise en bière ou autre. Ainsi va le protocole 2021.

Il faut tout le talent oratoire et l’insoutenable douleur de l’actrice du théâtre d’Antoine qu’elle est pour se faire le porte-parole universel de ces milliers de cas où aucun mot n’existe pour décrire une situation hors norme. Son arme pour remuer ciel et terre face à l’intolérable : la pétition.
En attendant une réponse du chef de l’état.

Dans ce Capharnaüm ambiant, il reste encore un lueur d’espoir à voir la pugnacité de victimes meurtries et sincères qui ne lâcheront rien.

Une lueur d’espoir sur la puissante capacité d’indignation encore bien prégnante chez certains, qui au lieu de subir, réveillent chaque étincelle d’humanité qui subsiste dans chaque homme digne de ce nom.

samedi 9 janvier 2021

Vous avez dit nomophobie ?

 

Parmi le florilège d’addictions répertoriées et étudiées à la loupe par les chercheurs, exacerbées en période de confinement , une nouvelle s’ajoute : la nomophobie : «  No mobile phone phobia  » qui s’apparente à une peur irrationnelle d’être séparé de son téléphone portable.

Si cet outil apporte un plus dans le quotidien actuel, son usage excessif peut induire des effets néfastes voire dangereux sur certains utilisateurs. Santé mentale voire physique risqueraient d’être entamées à en croire une étude australienne de Melbourne. La peur irrationnelle d’être séparé de son portable peut devenir une maladie qui toucherait beaucoup de monde.

Sur un échantillonnage de 2838 participants, les résultats indiqueraient que 99,2 pour cents des volontaires souffriraient de  » nomophobie » ou différents niveaux d’angoisse liés à la séparation avec leur téléphone se feraient sentir. 13, 2 pour cents présenteraient un seuil sévère de nomophobie alors que 8 participants sur 10 seraient atteints d’un niveau léger à modéré.

4 participants sur 10 consacreraient plus de trois heures quotidiennes sur leur mobile. Le plus inquiétant consisterait à adopter des comportements à risque en conduisant par ex.

A la longue liste des addictions, s’ajoute donc cette dernière, qui est le revers de la médaille des avancées numériques mal gérées.

Ces nouvelles données alertent peut-être l’ approche d’une nouvelle ère pour la santé mentale voire physique : celle de la déconnexion raisonnée ?