« La trêve des confiseurs » initiée en 1874 sous la troisième république était censée mettre une pause entre la « guéguerre » des monarchistes contre les républicains. Le prétexte de mise en sommeil des débats et querelles avant les festivités de noël ne relevait déjà pas du manège enchanté des « Bisounours » mais plutôt de raisons bassement politiciennes.
Peu importe. L’illusion, réelle ou supposée, d’accalmie est restée dans les annales et dans notre inconscient collectif avec cette savoureuse dénomination aussi gourmande que pacifique.
Cette période d’accalmie s’est élargie pour les plus mal lotis du 1er novembre au 31 mars où les expulsions sommaires sont interdites, sauf exceptions. Et Dieu sait si les exceptions sont encore bien nombreuses.
Pour la plupart des français, croyants ou pas, la semaine qui mène de noël au 1er de l’an reste habituellement une douce parenthèse parfois enchantée, parfois désenchantée selon les cas, mais un moment suspendu, comme en apesanteur, entre deux mondes.
Cette année 2019 sera en la matière un « cas » à marquer d’une pierre blanche, dans la mesure où les voyageurs du rail ou de la route ne voyageront pas si tranquillement que d’habitude. Manquerait plus que les raffineries ne raffinent plus !
Certains « élus », toujours à la pointe des hautes responsabilités qui leur incombent dans des périodes aussi critiques, ne se posent pas de question , pour goûter aux douceurs marocaines . La plus sobre « douceur angevine » chère à du Bellay aurait sans doute mieux convenu à la conjoncture quelque peu « embouteillée » de fin d’année, mais au diable l’esprit de responsabilité ! L’heure est à sa trêve .
Manquerait plus que l’élue aux transports ne soit plus transportée !
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