" - gaspille pas l'eau " répétait-elle en boucle par peur viscérale du manque, même si pourtant entourée d'eau ...salée. Certes.
" - Oublie pas de fermer les portes ", etc ,etc.
Et de conclure immanquablement ces sempiternelles injonctions : " c'est comme si je pissais dans un violon avec toi ma fille ".
C'est justement l'expression revenue, comme une réminiscence d'outre-tombe, face à la nouvelle mode qui sévit ici et là : les "pisseries" collectives organisées par la mairie de Bangor pour détecter quantité de pesticides ( Glyphosates ) et autres joyeusetés.
La preuve scientifique formelle au service du principe de précaution donc !
Les résultats édifiants attestent que les traces chimiques rejetées procèdent d'une bien étrange alchimie.
Que penser de ces nouveaux tests ? Préventifs ? Anxiogènes ? Idéologiques ? A manier avec précaution ?
Tirer la sonnette d'alarme quant à un environnement toxique pourrait certes alerter et appeler donc à la vigilance qui s'impose.
Les petites " pisseuses " belliloises, - surnom donné aux gamines, qui n'existe d'ailleurs pas au masculin, soit dit en passant -, n'ont qu'à bien se tenir...assises de préférence !
Les "pisseries" auront au moins le mérite de réunir garçons et filles de tout âge, soucieux de leur santé et de leur environnement. En toute transparence donc. Ou presque...
Quant au risque éventuel de "pisser dans un violon" , c'est un peu le jeu, que l'on soit musicien ou pas.
Je me souviens de l'analyse d'urine obligatoire avant les vaccins reçus à l'école primaire.
RépondreSupprimerIl fallait venir avec un échantillon de son pipi du matin dans une petite bouteille.
Certains venaient avec une bouteille format "75 cl à vin" avec un fond de ce liquide jaunâtre qu'on aurait dit "vin moelleux" pour accompagner le foie gras.
J'ai aussi mon histoire de braguette où mon zizi d'enfant s'était retrouvé coincé dans la fermeture éclair.
Maman m'avait alors délivré : aïe aïe aïe !
Michel le Panetier !