vendredi 28 septembre 2018

L'Eure de septembre.

Photo Hélène Samzun-Dehaspe
Les tipis boisés flottent à l'envers,
Le long de l'Alzon.
Dans la rivière se mirent les bouleaux,
A peine jaunissants.
Passé l'été, les feuillages rouillent ,
Avant leur trêve hivernale.
L'Eure de septembre chemine,
D ' Uzès à Nîmes,
Dans le silence de sa vallée.
Nulle âme en cette enclave,
Hors du temps.
Le neuvième mois à son apogée  :
C'est le gagnant de l'année.
" Carpe Diem"
et qui vivra verra ...en ce 28 septembre .

Sur le même thème, texte d'un panetier-poète :

Bouleaux, peupliers soyez fiers !
L'eau de la rivière vous reflète,
Si le bleu du ciel vous est cher,
Peupliers, bientôt la vie s'arrête.

Bouleaux, pourquoi jaunir ?
Qu'ai-je pensé qui vous fait frémir ?
Est-ce la bise qui vous ondoie ?
Avez-vous feuilles ou plumes d'oie ?

Bouleaux et peupliers, voyez,
Cette eau et ce long sentier !
Depuis vos racines vous observent,

Pour l'adieu de vos feuilles et de ma verve. 




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