mercredi 3 mai 2023

Avoir la fibre ou pas ?

12000 branchements quotidiens seraient enregistrés en France pour le raccordement à la fibre optique.

Selon les offres d'abonnement aux principaux opérateurs, rien de plus facile. Progrès technologique oblige.

Combien de foyers restent encore  hors-jeu parmi tous les errements communiqués à droite et à gauche, quand un ou plusieurs maillons de la chaîne ne jouent pas correctement son rôle ? 
Nul ne connaît le chiffre tant les problèmes de tous ordres progressent à la vitesse grand V.
Sûrement supérieur au 12000 raccordements, vantés à grand renfort de communication commerciale.


Gare à ceux qui emménagent à qui il est promis par les opérateurs leur éligibilité, abonnement oblige.

C'est là que le parcours du combattant débute entre techniciens mal formés, manque d'explication,  pourtant dans le "domaine phare" de la communication et de la transmission des informations, que ce soit par voie aérienne ou souterraine.

Quelle alternative pour ceux qui n'ont pas forcément de temps à perdre, qu'ils soient actifs ou retraités d'ailleurs ?

Quid de ceux qui télé-travaillent et qui doivent attendre les calendes grecques avant d'obtenir éventuellement une énième hypothétique visite à domicile pour résoudre un problème révélateur des disparités géographiques ?

Un peu comme les "blablas" de la Poste et de ses multiples nouveaux services, les promesses des principaux opérateurs téléphoniques n'engagent que ceux qui y croient. Et payent pour y croire.

Tous ces contribuables qui contribuent donc et subissent un service non rendu ou différé à gogo.

Obtenir des explications claires et fiables relevant de la gageure. Saturation des boîtiers, manque de suivi dans le personnel, etc etc. 

Certains politiques se sont emparés du sujet bien épineux en proposant des solutions.

Une récupération de plus ou le début de solutions pragmatiques et efficaces ?

lundi 10 avril 2023

" Normale " !

Lucie et son père tentent de se conformer aux apparences  - DR

Un titre inattendu pour cette comédie - dramatique d'Olivier Binet, adaptée d'une pièce de théâtre de David Greig ,intitulée "Le monstre du couloir".

Titre qui en dit long en tous cas sur le regard extérieur posé sur une relation père-fille aussi drôlatique que pathétique. Un titre surprenant aussi pour un des plus géniaux acteurs belges, Benoît Poelvoorde, qui incarne un père décalé, aimant, fragilisé par la sclérose en plaque. 

Les rôles s'inversent donc dans ce duo familial atypique où la collégienne Lucie, touchante Justine Lacroix, materne son père pour éviter le placement en foyer prévu par l'administration sociale.

Chacun tient à sa manière, souvent surréaliste et poétique dans un environnement fade, chacun dans son monde imaginaire. Lui s'évade en sous-sol avec  ses jeux de rôles, elle s'invente avec brio des histoires parfois à dormir debout ! Tous deux avec une poésie et l'énergie du désespoir qui les caractèrisent.

Derrière l'insoutenable légereté de leur feinte désinvolture se profile le profond désarroi face à l'inéluctable. Avec une imagination débordante, ils inventeront mille et un subterfuges pour déjouer le verdict d'une visite prévue de l'assistante sociale qui ne sera pas celle que l'on croit. Ils tenteront de s'adapter pour feindre les apparences auxquelles il convient de se conformer pour survivre.

Ce duo s'élargit en trio ensuite avec l'apparition d'un collégien lunaire décalé qui se cherche sur bien des plans ; il révèle en fait toute l'incroyable souffrance, hors norme, induite par les situations parfois bancales de la vie.

Ce titre, provocateur finalement, révèle en fait la volonté de "normalité" recherchée par les protagonistes dans une société des apparences souvent  trompeuses.

Dans un monde à l'envers, où les  "normaux" ne sont pas vraiment ceux que l'on croit, ce film remettra peut-être quelques pendules à l'heure quant à certains préjugés hautement toxiques.




vendredi 31 mars 2023

Une bonne correction !

 Rien ne remplacera jamais l'oeil humain et hommage est ici rendu ici à la sagacité de certains qui n'en loupent pas une ! ...De fote d'autograf s'entend.

 A l'heure des outrances de l'usage démesuré de l'Intelligence Artificielle utilisée , l'attention affutée d'un incollable en orthographe reste  toujours inestimable, surtout quand on reste le nez dans le guidon. Elle atteste au moins de l'intérêt qui est porté à un texte, en l'occurrence.

 Sur la forme du moins . Sa mise en page, son apparence en quelque sorte.

Passée cette correction bienveillante voire salvatrice qui permet toujours de s'améliorer, il semble aussi équitable, pour une vision globale équilibrée, de percevoir également du positif. Le cas échéant, bien évidemment . Soucis d'impartialité oblige.

Pour certains, souvent perfectionnistes pour ne pas dire utopistes,  nul besoin de le souligner quand tout va bien. 

Seul le détail négatif prendra immanquablement le dessus sur toute autre considération.  

Ces regards perçants et non complaisants  nous permettent toujours de progresser quand ils sont justifiés.

Veillons simplement  à ce qu'ils ne paralysent pas leur entourage , proche ou moins proche,  surtout lorsqu'il est jeune et en construction. 

L'art et la manière, comme qui dirait ;-)




jeudi 30 mars 2023

La chasse aux billets !

Certains les préfèrent bien au chaud à l'abri des regards sous un matelas épais comme à l'ancienne, d'autres les placent à l'étranger dans des tiroirs cadenassés.

Les échanger, les partager ou les accumuler en solo ? Là réside la question pour les amateurs.

Même s'ils n'ont pas tous la même valeur, selon les saisons, les jours, les heures, ils proviennent de petites collections personnelles le plus souvent.

Stockés, ils peuvent servir et resservir à l'envi pour qui aime les utiliser. Parfois copiés, plagiés, les vrais se distinguent aisèment des faux pour l'oeil averti.

Est-ce un péché que de vouloir les accumuler au fil du temps ? Il s'agirait avant tout d'un dérivatif !

L'amour des billets, c'est avant tout la jubilation de  193  (bons) mots à partager sans jamais lasser vu leur brièveté. Ce qui importe, n'est-ce pas la chute avant tout dans cet exercice de style ou l'humeur ( bonne si possible )  reste reine !

Puissent ces billets d'humeur ne pas simplement faire le bonheur de quelques banquiers...

Pour les indécis, qu'ils passent leur chemin.

 Pour eux, il restera toujours la chasse aux oeufs avant Pâques ou la Trinité !


mardi 14 mars 2023

Vous simplifier la vie ?

Tel s'annonce le slogan prometteur d'une société devenue anonyme : la Poste ! Service public avec fonds publics qui ne tient pas toujours ses promesses. Service de plus en plus anonyme en effet, sans grande humanité. 

Reine des slogans pourtant avec son dernier en date, assez éloigné  des réalités de terrain :  à ne pas mettre entre toutes les mains donc !

Si son service communication marche à plein régime, ses missions de plus en plus nombreuses s'éloignent d'autant  plus de sa vocation historique : le transport du courrier d'un point A à un point B. 

Un peu comme l'Armée ou bien d'autres institutions, la Poste a dû s'adapter à la transition sociétale et numérique certes. Mais s'adapter, innover, en oubliant les fondamentaux,  à savoir le service universel du courrier par exemple , c'est tout simplement se perdre de vue. Se perdre tout court. Un peu comme le courrier au parcours souvent aléatoire pour ne pas dire approximatif.

On comprendra que la multiplication des intérimaires en tous genre ne facilite pas la tâche, quand le temps  nécessaire de formation suit rarement. Surtout en ville. Avec  turn over garanti en prime .

Comment expliquer qu'une simple lettre dûment affranchie  mette 11 jours à parcourir un simple  trajet Sud-Nord de 700 kms  alors qu'elle en met deux dans l'autre sens ? Grèves comprises.

Les courriels ne sont certes pas faits pour les chiens question vitesse grand V, mais personne n'empêchera personne d'attacher de l'importance au courrier désormais " traditionnel ", surtout dans des occasions spécifiques  avec les faire-part de naissance, de deuil, de mariage ou autres joyeusetés de la vie.

Pour faciliter le bon acheminement des dits courriers en zone rurale, certains maires ont même décidé d'instaurer de nouveaux numéros de rue en lieu et place des lieux dits , bien vagues pour les intérimaires de passage.

Parmi ses innombrables missions de service public engagées, de la vente de téléphones portables aux service d'assistance aux personnes âgées, il  ne serait sans doute pas inutile de s'assurer a minima de la qualité de l'acheminement du courrier sans parler de sa sécurisation.

Mais c'est sûrement trop demander à qui veut innover pour innover ?