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Les fruits de brode- rient
Quel "Peps" ils ont,
Sans couleur !
Qui toque à la fenêtre ?
La verdure empotée
Derrière le grillage,
S'évade .
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Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
samedi 2 février 2019
Dedans-Dehors
jeudi 31 janvier 2019
Adieu janvier !
lundi 28 janvier 2019
" Personnages exceptionnels " :
Tel s'intitulait le cru 2019 de la dix-huitième édition du festival nîmois de la biographie, après le thème du " sens de l'histoire " en 2018.
Trois jours consacrés soit aux biographes professionnels comme Françoise Cloarec ( Auteur entre autre de Séraphine ) soit à des personnalités qui se racontent.
Difficile de se frayer un chemin avec les têtes d'affiche comme Clara Dupont-Monot ( " La révolte " ) , Jean-Louis Debré ( " Nos illustres inconnus " ) , co-présidents de l'événement, Ségolène Royal ( " Ce que je peux enfin vous dire " ) ou Michel Drucker avec " Il faut du temps pour rester jeune "!
Comme on le comprend !
Organisation évidemment rodée, avec entrée gratuite, qui plus est, au fameux " Carré d'Art " qui fait face à l'ancestrale maison carrée.
On croisera aussi dans cette pléthore d'écrivains plus ou moins connus, des cinéastes comme Jean-Jacques Anaud ou des acteurs comme Jean-Pierre Kalfon ou Niels Tavernier. Sans oublier l'incontournable F.O.G dont un stand était consacré au Point.
Plus discret sans doute était Vladimir Fédoroski, diplomatie oblige, pour présenter " Le roman vrai de la manipulation " ; aussi discret que peu avare en échanges loyaux.
Ce grand spécialiste de la politique russe, ukrainien d'origine, internationalement connu, oeuvre pour le délicat rapprochement entre l'Europe et la Russie, avec toute son intelligence.
Connu du grand public avec le Roman de Saint-Pétersbourg et le roman de Raspoutine, il familiarisera , de son langage clair et simple, le béotien avec un monde sous-terrain, pour ne pas dire sous-marin, dont la réalité dépasse souvent la fiction.
Spécialiste de l'art soviétique de la manipulation, il garde assez de recul pour mentionner une précieuse antidote qu'incarne Marie-France Hirigoyen qui n'a de cesse de protéger les victimes de ces prédateurs ; idem pour le harcèlement moral qui sévit à tous les étages de notre société.
D'utilité publique donc.
Trois jours consacrés soit aux biographes professionnels comme Françoise Cloarec ( Auteur entre autre de Séraphine ) soit à des personnalités qui se racontent.
Difficile de se frayer un chemin avec les têtes d'affiche comme Clara Dupont-Monot ( " La révolte " ) , Jean-Louis Debré ( " Nos illustres inconnus " ) , co-présidents de l'événement, Ségolène Royal ( " Ce que je peux enfin vous dire " ) ou Michel Drucker avec " Il faut du temps pour rester jeune "!
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Vladimir FEDOROVSKY et le Roman vrai de la manipulation. |
Organisation évidemment rodée, avec entrée gratuite, qui plus est, au fameux " Carré d'Art " qui fait face à l'ancestrale maison carrée.
On croisera aussi dans cette pléthore d'écrivains plus ou moins connus, des cinéastes comme Jean-Jacques Anaud ou des acteurs comme Jean-Pierre Kalfon ou Niels Tavernier. Sans oublier l'incontournable F.O.G dont un stand était consacré au Point.
Plus discret sans doute était Vladimir Fédoroski, diplomatie oblige, pour présenter " Le roman vrai de la manipulation " ; aussi discret que peu avare en échanges loyaux.
Ce grand spécialiste de la politique russe, ukrainien d'origine, internationalement connu, oeuvre pour le délicat rapprochement entre l'Europe et la Russie, avec toute son intelligence.
Connu du grand public avec le Roman de Saint-Pétersbourg et le roman de Raspoutine, il familiarisera , de son langage clair et simple, le béotien avec un monde sous-terrain, pour ne pas dire sous-marin, dont la réalité dépasse souvent la fiction.
Spécialiste de l'art soviétique de la manipulation, il garde assez de recul pour mentionner une précieuse antidote qu'incarne Marie-France Hirigoyen qui n'a de cesse de protéger les victimes de ces prédateurs ; idem pour le harcèlement moral qui sévit à tous les étages de notre société.
D'utilité publique donc.
vendredi 25 janvier 2019
" Les sacrifiés de la république "
Albert Londres déclarait que le sens du journalisme consistait à " tremper la plume dans la plaie ". Sans doute dans cette même veine, l'équipe de l'émission " Pièces à conviction " a enquêté au cœur de l'aide sociale à l'enfance, notamment au foyer d'Eysines en Gironde.
Un sujet qui dérange et ne passionne pas les foules apparemment.
Sauf qu'il aura fallu une enquête de cette rigueur pour dénoncer les dysfonctionnements en foyers et le manque de formation évidente de certaines familles d'accueil pour gérer des problématiques qui les dépassent .
Les départements en charge de ces dossiers sensibles censés gérer les fonds sont à géométrie variable du Nord au Sud de la France.
Tous ces jeunes, censés être protégés par la mère République sont en fait jetés en pâture à 18 ans, lâchés dans la nature.
Inutile de se demander ensuite pourquoi certains d'entre eux finissent dans la rue avec certains problèmes psychologiques très...logiques. Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets.
Le 16 janvier dernier, la ministre de la santé, Agnès Buzyn avait décliné l'invitation sur le plateau, pour le débat. Débat fort intéressant, avec notamment la participation de Boris Cyrulnick.
Apparemment, la mission journalistique aura atteint son but puisqu'un secrétaire d'Etat à la Protection de l'Enfance vient d'être nommé ( en urgence ? ) par le chef d'Etat : Adrien Taquet, auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.
Effet d'annonce ou découverte aux forceps du principe du réel par des élites à mille lieues de la souffrance ordinaire quotidienne ?
L'avenir nous dira sur ce sujet sensible dont l'Etat a le devoir de responsabilité, exemplaire, si possible, si cette nomination n'est que communication ou action de grande envergure.
Facile en tous cas de stigmatiser une jeunesse sans repère et soins élémentaires, lorsque l'Etat n'a pas su la protéger a minima.
Affaire à suivre...
https://www.france.tv/france-3/pieces-a-conviction/856735-aide-sociale-a-l-enfance.html
Un sujet qui dérange et ne passionne pas les foules apparemment.
Sauf qu'il aura fallu une enquête de cette rigueur pour dénoncer les dysfonctionnements en foyers et le manque de formation évidente de certaines familles d'accueil pour gérer des problématiques qui les dépassent .
Les départements en charge de ces dossiers sensibles censés gérer les fonds sont à géométrie variable du Nord au Sud de la France.
Tous ces jeunes, censés être protégés par la mère République sont en fait jetés en pâture à 18 ans, lâchés dans la nature.
Inutile de se demander ensuite pourquoi certains d'entre eux finissent dans la rue avec certains problèmes psychologiques très...logiques. Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets.
Le 16 janvier dernier, la ministre de la santé, Agnès Buzyn avait décliné l'invitation sur le plateau, pour le débat. Débat fort intéressant, avec notamment la participation de Boris Cyrulnick.
Apparemment, la mission journalistique aura atteint son but puisqu'un secrétaire d'Etat à la Protection de l'Enfance vient d'être nommé ( en urgence ? ) par le chef d'Etat : Adrien Taquet, auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.
Effet d'annonce ou découverte aux forceps du principe du réel par des élites à mille lieues de la souffrance ordinaire quotidienne ?
L'avenir nous dira sur ce sujet sensible dont l'Etat a le devoir de responsabilité, exemplaire, si possible, si cette nomination n'est que communication ou action de grande envergure.
Facile en tous cas de stigmatiser une jeunesse sans repère et soins élémentaires, lorsque l'Etat n'a pas su la protéger a minima.
Affaire à suivre...
https://www.france.tv/france-3/pieces-a-conviction/856735-aide-sociale-a-l-enfance.html
lundi 14 janvier 2019
" Flic et voyou en Art contemporain "...
Curieuse rencontre entre trois personnages atypiques dans le film écrit et réalisé par Lucas Bernard :
" Un beau voyou " ; la fille d'un peintre, ( Jennifer Decker ), restauratrice de tableaux de son état, le commissaire Beffrois sur le retour, déjà pas mal déconnecté, et un incroyable acrobate au regard envoûtant, ni tout à fait lui-même, ni tout un fait un autre, Antoine, François, Bertrand ? Qui sait ?
Nos trois " passants " de la vie comme par inadvertance se croisent, se recroisent, presque par accident, voire plutôt par mégarde.
Truculent rôle de Charles Berling ( un peu jeune ) pour un futur commissaire retraité qui ne ressemble à aucun autre policier, comme en apesanteur dans un Paris où tous les chats sont gris la nuit. Un curieux vol de tableau dans la bonne société lui ravive la flamme éteinte par l'élégance et le procédé du geste.
Il remonte le fil, patiemment, pour arriver au dénominateur commun de ces neuf vols de tableaux depuis trois ans.
Le commissaire Beffrois, toujours un peu largué, dont les fils quittent le nid, est intrigué par ce jeune qui change de nom comme de lit, virtuose de l'escroquerie immobilière, entre autre. Pas uniquement pour l'argent, non, pour le jeu, pour le " fun ". Ces deux là finalement se ressemblent, mais ne se sont pas trouvés du même côté.
Quant à la fille du peintre, un peu paumée aussi ( on le serait à moins avec un père pareil ) , s'accroche à contre-courant pour trouver sa place parmi tout ce petit monde atypique.
Ni castagne, ni sexe, ni violences gratuits dans ce policier poétique, sur les toits d'un Paris bleuté de nuit.
Juste une envie de comprendre et de remonter le mécanisme de comportements en suspensions.
En filigrane affleure la question de l'art moderne ou contemporain ? De ses codes, de ses dérives.
Est-il réservé à une élite qui spécule sur lui pour se divertir autant que s'enrichir ou appartient-il à tous ?
Belle surprise en ce début d'année 2019 pour un policier policé, léger et romantique !
" Un beau voyou " ; la fille d'un peintre, ( Jennifer Decker ), restauratrice de tableaux de son état, le commissaire Beffrois sur le retour, déjà pas mal déconnecté, et un incroyable acrobate au regard envoûtant, ni tout à fait lui-même, ni tout un fait un autre, Antoine, François, Bertrand ? Qui sait ?
Nos trois " passants " de la vie comme par inadvertance se croisent, se recroisent, presque par accident, voire plutôt par mégarde.
Truculent rôle de Charles Berling ( un peu jeune ) pour un futur commissaire retraité qui ne ressemble à aucun autre policier, comme en apesanteur dans un Paris où tous les chats sont gris la nuit. Un curieux vol de tableau dans la bonne société lui ravive la flamme éteinte par l'élégance et le procédé du geste.
Il remonte le fil, patiemment, pour arriver au dénominateur commun de ces neuf vols de tableaux depuis trois ans.
Le commissaire Beffrois, toujours un peu largué, dont les fils quittent le nid, est intrigué par ce jeune qui change de nom comme de lit, virtuose de l'escroquerie immobilière, entre autre. Pas uniquement pour l'argent, non, pour le jeu, pour le " fun ". Ces deux là finalement se ressemblent, mais ne se sont pas trouvés du même côté.
Quant à la fille du peintre, un peu paumée aussi ( on le serait à moins avec un père pareil ) , s'accroche à contre-courant pour trouver sa place parmi tout ce petit monde atypique.
Ni castagne, ni sexe, ni violences gratuits dans ce policier poétique, sur les toits d'un Paris bleuté de nuit.
Juste une envie de comprendre et de remonter le mécanisme de comportements en suspensions.
En filigrane affleure la question de l'art moderne ou contemporain ? De ses codes, de ses dérives.
Est-il réservé à une élite qui spécule sur lui pour se divertir autant que s'enrichir ou appartient-il à tous ?
Belle surprise en ce début d'année 2019 pour un policier policé, léger et romantique !
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