" La confiance peut sauver l'avenir " : telle est la signature ou l'esprit de la fondation des " Apprentis d'Auteuil " qui lutte chaque jour contre la désespérance des jeunes en difficulté ou vulnérables qui ont perdu toute confiance en eux.
Partant d'un à priori sans jugement, fondé sur la possibilité à chacun de se reconstruire, les formateurs ou éducateurs parient positivement sur l'étincelle de chaque jeune à déclencher ( et surtout faire perdurer ) pour construire leur vie avec une formation en main : un savoir, un savoir-faire et un savoir-être.
Dans le clip de promotion de cette association, Romain, dévoré par la colère, renverse toutes les fleurs lors de son apprentissage en jardinerie. C'est grâce au regard bienveillant et positif, mais toujours cadré, ferme et juste de ses éducateurs, qu'il parviendra à juguler et transformer cette " rage " qui le ronge à l'intérieur en énergie positive.
Tout un programme de vie !
Pour ceux qui n'ont pas choisi la déconnexion totale pendant la période estivale, c'est plutôt la " nausée " chère à Sartre ( et tant décriée par Camus ) qui frappe de stupeur le français lambda à l'écoute de l'actualité :
Tant sur le fond que sur la forme, hélas.
D'aucuns critiqueront la forme, style lynchage médiatique et d'un " haro sur le baudet " qui masque mal le fond du problème. Un problème de trahison ?
Le responsable s'est déclaré, las de la tournure que prenaient ces " événements ", en comité restreint, face à ceux acquis à sa cause.
Mais comment assumer une responsabilité si l'on est par nature l'unique intouchable ?
L'immunité constitutionnelle exonère des conséquences de la responsabilité.
Assumer en restant intouchable : bel oxymore ou pirouette acrobatique.
Cela me rappelle un devoir de philosophie dans un lycée de l'Indre : " Quels liens peut -on établir entre liberté et responsabilité " ?
Pour être responsable, il convient d'être libre, et réciproquement.
Si la confiance peut sauver l'avenir, la toute- puissance propre à l'enfance ne resterait-elle pas un leurre pour ne pas dire un "miroir aux alouettes" ?
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
mercredi 25 juillet 2018
mardi 26 juin 2018
Synchronicités diplomatiques du jour ?
Pendant que le Président de la République et toujours chef des armées allait chercher au Vatican le titre de chanoine de Latran- automatiquement attribué à chaque président - , accompagné de son breton Ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, Marlène Schiappa, notre corse secrétaire d'état à l'égalité entre les hommes et les femmes, allait au chevet d'Houria, poignardée par son ex mari, au CH.U. de Poitiers...
De cette journée du 26 juin 2018 et de ces rencontres fort inhabituelles, on se souviendra surtout d'un commentaire quelque peu décalé ( c'est un euphémisme ) du Président au Pape en présentant son Ministre, qui incarnerait la mafia par son origine bretonne.-sic-
Endroit sacré idéal en effet pour ce style de provocation que le Ministre des affaires étrangères appréciera, pour son tact et sa délicatesse. Tout comme notre Président a dû apprécier la tape fort amicale du Président américain pour lui retirer une hypothétique pellicule ...
Pendant ce temps, les femmes battues ne feront pas autant sourire : point de " vannes " permises au C.H.U de Poitiers sur des sujets aussi graves.
Arrive un moment où les provocations débordent.
Heureusement, et finalement fort paradoxalement ( pour moi ,du moins ! ), c'est Moscou et sa coupe du monde de foot qui aura le plus fédéré aujourd'hui les français autour de ses matches.
Parce que au moins pour ce style de spectacle sportif, il y a des règles établies à ne pas outrepasser et des arbitres.
Même si le jeu n'en vaut parfois pas toujours la chandelle !
A moins que ?
De cette journée du 26 juin 2018 et de ces rencontres fort inhabituelles, on se souviendra surtout d'un commentaire quelque peu décalé ( c'est un euphémisme ) du Président au Pape en présentant son Ministre, qui incarnerait la mafia par son origine bretonne.-sic-
Médaille de St Martin : Cadeau du Pape François à notre Président |
Endroit sacré idéal en effet pour ce style de provocation que le Ministre des affaires étrangères appréciera, pour son tact et sa délicatesse. Tout comme notre Président a dû apprécier la tape fort amicale du Président américain pour lui retirer une hypothétique pellicule ...
Pendant ce temps, les femmes battues ne feront pas autant sourire : point de " vannes " permises au C.H.U de Poitiers sur des sujets aussi graves.
Arrive un moment où les provocations débordent.
Heureusement, et finalement fort paradoxalement ( pour moi ,du moins ! ), c'est Moscou et sa coupe du monde de foot qui aura le plus fédéré aujourd'hui les français autour de ses matches.
Parce que au moins pour ce style de spectacle sportif, il y a des règles établies à ne pas outrepasser et des arbitres.
Même si le jeu n'en vaut parfois pas toujours la chandelle !
A moins que ?
dimanche 24 juin 2018
Bécassine : Un pas vers la réhabilitation ?
Avant même que le nouveau film de Bruno Podalydès ne sorte au festival du film romantique de Cabourg, la polémique enflait déjà autour de ce que les régionalistes bretons interprètent comme une " injure à nos grand-mères bretonnes ainsi caricaturées " qui migraient à Paris dans les familles bourgeoises souvent condescendantes avec elles. Pour ne pas dire parfois méprisantes. D'où les policiers présents devant les projections de salles à Rennes ou Brest.
Une fière indignation bretonne souvent viscérale, que le subtil réalisateur de " Comme un avion " ou " Liberté-Oléron " tente de réguler : il défend l'aspect ingénieux et optimiste de cette bonne âme dont la naïveté non feinte permettra pourtant de faire bouger bien des lignes.
Un peu dans le sens : " ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait "...
Le personnage de B.D. ( qui n'avait pas de bouche à l'époque ) crée par Jacqueline Rivière, rédactrice en chef du " journal de Suzette " et le dessinateur Emile Joseph Porphyre Pichon, en aura connu des transformations au fil du siècle !
Inspiré au départ d'une maladroite gouvernante, en 1913, le personnage devient Anaïk Labornez, finistérienne ; il a grandi et volé de ses propres ailes à la manière de Tintin de Hergé, même si plus proche de Marie-Poppins dans l'esprit.
L'actrice Emeline BAYART remplace ici Muriel ROBIN, dans le premier " Bécassine, le trésor Viking " de Philippe Vidal ( 2001 ) qui évoquait un autre épisode rocambolesque, situé à Paris.
RE-CREATION
Bruno Podalydès a " re-créé " une histoire à partir des trente albums de B.D. Elle débute quand la petite bretonne perd une dent et la cache sous son oreiller ...Son oncle Corentin, chasseur, l'aidera ainsi à croire en ses rêves en la transformant en graine d'arbre bleu ! Départ ensuite sur la départementale 17 de " Clocher les Bécasses ", pour Paris qu'elle ne rejoindra pas ! C'était sans compter la rencontre avec la Marquise du Grand Air dans sa voiture en panne !
Belle distribution de rôles pour ce second film dont " Bécassine " reste l’héroïne, avec la fantasque Karine VIART en " Hermine, Marquise du grand air " qui vient d'adopter la petite Loulotte ( Diminutif de Louise-Charlotte ) et à laquelle notre Bécassine de service s'attachera toute sa vie. Josiane Balasko en Madame Châtaigne vaut son pesant d'or !
Quant au marionnettiste grec, le frère de Podalydès, s'il divertit les habitants du Château, les ruine ensuite, il leur réserve aussi bien des surprises in fine.
Tout l'intérêt de cette comédie, déjà polémique avant sa sortie, mais jamais vulgaire, jamais violente et infiniment poétique provient du fait de ses multiples grilles de lectures, un peu à la manière des contes. Les contes de la Bécasse de Maupassant, qui sait ?
Que l'on ait 7 ou 100 ans, voire plus, que l'on soit breton ou pas, de souche ou d'adoption, chacun y puisera ce qu'il voudra ou pourra !
Avec esprit de réconciliation ? qui sait ?
L'histoire nous le dira sûrement...même si la pub induite par la polémique bretonne, n'a même pas profité au box-office de cette première semaine de sortie. Peu importe.
Mais l'essentiel reste ailleurs, à la manière d'Antoine de St Saint-Exupéry...
Une fière indignation bretonne souvent viscérale, que le subtil réalisateur de " Comme un avion " ou " Liberté-Oléron " tente de réguler : il défend l'aspect ingénieux et optimiste de cette bonne âme dont la naïveté non feinte permettra pourtant de faire bouger bien des lignes.
Un peu dans le sens : " ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait "...
Le personnage de B.D. ( qui n'avait pas de bouche à l'époque ) crée par Jacqueline Rivière, rédactrice en chef du " journal de Suzette " et le dessinateur Emile Joseph Porphyre Pichon, en aura connu des transformations au fil du siècle !
Inspiré au départ d'une maladroite gouvernante, en 1913, le personnage devient Anaïk Labornez, finistérienne ; il a grandi et volé de ses propres ailes à la manière de Tintin de Hergé, même si plus proche de Marie-Poppins dans l'esprit.
L'actrice Emeline BAYART remplace ici Muriel ROBIN, dans le premier " Bécassine, le trésor Viking " de Philippe Vidal ( 2001 ) qui évoquait un autre épisode rocambolesque, situé à Paris.
RE-CREATION
Bruno Podalydès a " re-créé " une histoire à partir des trente albums de B.D. Elle débute quand la petite bretonne perd une dent et la cache sous son oreiller ...Son oncle Corentin, chasseur, l'aidera ainsi à croire en ses rêves en la transformant en graine d'arbre bleu ! Départ ensuite sur la départementale 17 de " Clocher les Bécasses ", pour Paris qu'elle ne rejoindra pas ! C'était sans compter la rencontre avec la Marquise du Grand Air dans sa voiture en panne !
Belle distribution de rôles pour ce second film dont " Bécassine " reste l’héroïne, avec la fantasque Karine VIART en " Hermine, Marquise du grand air " qui vient d'adopter la petite Loulotte ( Diminutif de Louise-Charlotte ) et à laquelle notre Bécassine de service s'attachera toute sa vie. Josiane Balasko en Madame Châtaigne vaut son pesant d'or !
Quant au marionnettiste grec, le frère de Podalydès, s'il divertit les habitants du Château, les ruine ensuite, il leur réserve aussi bien des surprises in fine.
Tout l'intérêt de cette comédie, déjà polémique avant sa sortie, mais jamais vulgaire, jamais violente et infiniment poétique provient du fait de ses multiples grilles de lectures, un peu à la manière des contes. Les contes de la Bécasse de Maupassant, qui sait ?
Que l'on ait 7 ou 100 ans, voire plus, que l'on soit breton ou pas, de souche ou d'adoption, chacun y puisera ce qu'il voudra ou pourra !
Avec esprit de réconciliation ? qui sait ?
L'histoire nous le dira sûrement...même si la pub induite par la polémique bretonne, n'a même pas profité au box-office de cette première semaine de sortie. Peu importe.
Mais l'essentiel reste ailleurs, à la manière d'Antoine de St Saint-Exupéry...
vendredi 22 juin 2018
Recyclage !
Rattrapé de justesse avant sa destination promise à la poubelle, deuxième vie donc, pour le poème d'un boulanger...atypique , qui pédale parfois dans la choucroute !
" C'est pas vrai " !
C'est pas l'équilibriste qui sait
C'est pas le cycliste qui peut.
Ce n'est pas " c'est pas " qu'on dit !
C'est pas au scientifique de ramener sa science !
C'est pas vrai !
C'est pas comme ça que ça s'est passé !
C'est bien ce qu'on a vu mais ce n'est pas ce qu'il fallait voir .
L'intention était invisible à vos yeux .
L'équilibriste était fatigué et son corps est tombé .
Le cycliste était sous pression et ses nerfs ont lâché .
J'ai vu leur cœur et tous les deux ont pleuré .
Le médecin n'a rien compris s'il n'a pas aimé .
" C'est pas vrai " !
C'est pas l'équilibriste qui sait
C'est pas le cycliste qui peut.
Ce n'est pas " c'est pas " qu'on dit !
C'est pas au scientifique de ramener sa science !
C'est pas vrai !
C'est pas comme ça que ça s'est passé !
C'est bien ce qu'on a vu mais ce n'est pas ce qu'il fallait voir .
L'intention était invisible à vos yeux .
L'équilibriste était fatigué et son corps est tombé .
Le cycliste était sous pression et ses nerfs ont lâché .
J'ai vu leur cœur et tous les deux ont pleuré .
Le médecin n'a rien compris s'il n'a pas aimé .
mercredi 20 juin 2018
" Manu manu rêva" ...
Cet air, de circonstance, d'Alain Chamfort résonne parfois à son insu en correspondance aux aléas...
Pour n'avoir pas su garder la bonne distance, un petit collégien, au pire, pour faire le malin, au mieux par ignorance, s'est drôlement fait remonter les bretelles par le chef des armées, qui plus est !
Question d'échelle de valeurs : le liliputien face au géant ? Ne parlons pas d'ogre pour autant.
Mais y-a-t-il eu insulte ? Même pas. Petit rappel à l'ordre de la haute fonction. Soit.
On est loin du jeune détrousseur de poche à qui un ex-ministre de la justice avait mis une claque, presque machinalement.
Puisse donc ce nouveau péché véniel ne pas faire le tour du monde pour autant !
Histoire de garder la mesure.
De là à apprendre à ce jeune collégien que seuls les diplômes permettraient à quiconque de " faire la révolution " -sic- il y a un pas... de sept lieues bien vite franchi ici !
" Vérité au deçà des Pyrénées, erreur en delà ", se rappelle-t-on de nos cours de français, très secondaires. Excusez du niveau pascalien !
Quand les étudiants américains sont invités outre-atlantique à transgresser les codes pour " réussir ", le maladroit collégien, singeant le style " copain-copain ", sera la risée de tous. C'est cher payé.
Instrumentalisation oblige.
Reste à savoir, qui, entre le liliputien et le géant, s'est réellement montré le plus mal-à-droit(e) ?
Pour n'avoir pas su garder la bonne distance, un petit collégien, au pire, pour faire le malin, au mieux par ignorance, s'est drôlement fait remonter les bretelles par le chef des armées, qui plus est !
Question d'échelle de valeurs : le liliputien face au géant ? Ne parlons pas d'ogre pour autant.
Mais y-a-t-il eu insulte ? Même pas. Petit rappel à l'ordre de la haute fonction. Soit.
On est loin du jeune détrousseur de poche à qui un ex-ministre de la justice avait mis une claque, presque machinalement.
Puisse donc ce nouveau péché véniel ne pas faire le tour du monde pour autant !
Histoire de garder la mesure.
De là à apprendre à ce jeune collégien que seuls les diplômes permettraient à quiconque de " faire la révolution " -sic- il y a un pas... de sept lieues bien vite franchi ici !
" Vérité au deçà des Pyrénées, erreur en delà ", se rappelle-t-on de nos cours de français, très secondaires. Excusez du niveau pascalien !
Quand les étudiants américains sont invités outre-atlantique à transgresser les codes pour " réussir ", le maladroit collégien, singeant le style " copain-copain ", sera la risée de tous. C'est cher payé.
Instrumentalisation oblige.
Reste à savoir, qui, entre le liliputien et le géant, s'est réellement montré le plus mal-à-droit(e) ?
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