jeudi 26 décembre 2019

Grèves de trêve à noël ?

 

« La trêve des confiseurs » initiée en 1874 sous la troisième république était censée mettre une pause entre la « guéguerre » des monarchistes contre les républicains. Le prétexte de mise en sommeil des débats et querelles avant les festivités de noël ne relevait déjà pas du manège enchanté des « Bisounours » mais plutôt de raisons bassement politiciennes.

Peu importe. L’illusion, réelle ou supposée, d’accalmie est restée dans les annales et dans notre inconscient collectif avec cette savoureuse dénomination aussi gourmande que pacifique.

Cette période d’accalmie s’est élargie pour les plus mal lotis du 1er novembre au 31 mars où les expulsions sommaires sont interdites, sauf exceptions. Et Dieu sait si les exceptions sont encore bien nombreuses.

Pour la plupart des français, croyants ou pas, la semaine qui mène de noël au 1er de l’an reste habituellement une douce parenthèse parfois enchantée, parfois désenchantée selon les cas, mais un moment suspendu, comme en apesanteur, entre deux mondes.

Cette année 2019 sera en la matière un « cas » à marquer d’une pierre blanche, dans la mesure où les voyageurs du rail ou de la route ne voyageront pas si tranquillement que d’habitude. Manquerait plus que les raffineries ne raffinent plus !

Certains « élus », toujours à la pointe des hautes responsabilités qui leur incombent dans des périodes aussi critiques, ne se posent pas de question , pour goûter aux douceurs marocaines . La plus sobre « douceur angevine » chère à du Bellay aurait sans doute mieux convenu à la conjoncture quelque peu « embouteillée » de fin d’année, mais au diable l’esprit de responsabilité ! L’heure est à sa trêve .

Manquerait plus que l’élue aux transports ne soit plus transportée !

samedi 14 décembre 2019

« Ce sont ceux qui en mangent le plus qui en parlent le moins » …

 Fameux slogan pour les frites « Mac machin » qui résumait, non sans humour pragmatique, la qualité du produit vanté !
Il pourrait s’appliquer à de nombreux domaines, à l’endroit comme à l’envers ! Style : «  Ce sont ceux qui en parlent le plus, qui en font le moins « , ou, « ceux qui en parlent le plus qui le sont le moins » .
Des exemples pléthoriques viennent à l’esprit grâce à une actualité riche en la matière . « Serrez-vous tous la ceinture, travaillez ad vitam eternam « , pendant que l’auteur de ces injonctions profite de mult avantages. Qui lui sont bien évidemment tous dus.
Ne sont-ce pas ceux qui dénoncent le plus le gaspillage, voire pire, la corruption , qui se découvrent un jour ou l’autre les plus touchés par les prétendus fléaux qu’ils dénoncent ?
Inutile de développer pour comprendre l’insincérité des propos.
L’heure actuelle de la mode psy est par exemple à la « bienveillance affichée, l’empathie, l’altruisme » etc …
« Faites le bien autour de vous, et Dieu ou quel-qu’autre vous le rendra au centuple » ! entend-on ici ou là sur les ondes en vogue. Que de vœux pieux distillés !
Ces mantras « bobos » répétés à gogo, à y regarder de plus près, sont bien souvent proférés par ceux-là mêmes qui sont le plus dénués de ces divines qualités ! Expérience vécue.
Peut-être se persuadent-ils que la méthode Couet atteindra un jour leur petite personne ? L’espoir fait vivre, et qui plus est, « Ca ne mange pas de pain  » , comme le dit la « vox populi » parfois emplie de bon sens.
Mon petit doigt me dit pourtant que ces prophéties bienveillantes n’engagent que ceux qui prétendent y croire. Bonne conscience oblige.
Pour d’autres, que la nature a dotés de qualités intrinsèquement enviables, nul besoin d’en rajouter.
Les faits parleront d’eux-mêmes. Le plus souvent dans l’ombre.

lundi 9 décembre 2019

La bonne étoile de Noël !

 

Décembre : à l’heure vespérale, l’étoile suspend son vol au dessus du vide minéral.

lundi 2 décembre 2019

De Bigorre à Bigorexie, késako ?

 Parmi toutes les innombrables addictions dont nous souffrons, et qui ont tendance à se démultiplier au fil des innovations technologiques, une, inconnue jusque là au bataillon, s’ajoute à ma petite réserve de vocabulaire : la bigorexie.
Que les habitants de Bigorre ne s’alarment pas outre mesure : ils ne sont pas à la source de cette pathologie enregistrée à l’Organisation Mondiale de la Santé. Quoique cette curieuse « affection » puisse évidemment les atteindre, comme tout un chacun.
Merci donc, en passant, à la chanteuse Nolwenn Leroy qui se désole de la bigorexie de son conjoint Arnaud Clément, depuis la naissance de leur progéniture !
En fait, les sportifs assidus vivraient ce « trop plein de sport  » comme tout à fait normal à leur équilibre ; ce serait plutôt leur compagne qui s’en plaindrait ; ainsi Arnaud Clément ou Bixente Lizarazu avouent simplement en souffrir, sans pouvoir vraiment y faire quoi que ce soit. Surf, plongée sous-marine, foot, etc, rien ne comble cet irrépressible besoin de mouvement.
Il s’agira pour eux d’apprendre à vivre avec et de réguler leurs compulsions irrépressibles à toujours aller plus loin et reculer leurs limites.
Rien à voir évidemment avec les accros du jeu, puisque en l’occurrence, les effets financiers collatéraux sont moindres.
L’accoutumance à l’adrénaline, la dopamine ou l’endorphine produite par le cerveau pousserait donc nos héros à ne plus pouvoir se passer de sport.
Parmi la longue liste des addictions, celle-ci serait la plus « sympathique », même si ces excès sont tout aussi dévastateurs.
A la base , sans doute, la recherche de ce « Flow » universel qui donne le sel à la vie et que les chercheurs n’hésitent pas à analyser sous toutes les coutures. Mais la pulsion scopique des chercheurs ne relève-t-elle pas tout autant de ce « Flow » ?
A quand l’association des chercheurs de « bigorexes anonymes » ?