samedi 27 août 2016

Le peintre de l’eau



On connaissait déjà la « note bleue » chez Chopin et Sand, on trouvera en correspondance « l’heure bleue » de CARLOS COBIAN, qui a su redonner au romantisme une image contemporaine ; en descendant se baigner à PORT-VIEUX le matin, dans les rues encore fraîches de Biarritz, une petite escale toute en simplicité s’impose à la Galerie PAGE au coin de la rue Mazagran. Pas de faux-semblants ici avec un accueil des plus authentiques d’une galeriste aussi hyper réaliste que les œuvres choisies exposées.

Des femmes de Volvic ou du Gard y présentent actuellement de délicates œuvres d’ entre-deux-mondes, ainsi qu’un peintre originaire de Madrid : CARLOS COBIAN.
Difficile au départ de distinguer l’art de la photographie plutôt que du trait précis du dessin : jeunes filles, enfants jouant au cerf-volants sur la plage de Biarritz, pour un spécialiste de l’atmosphère climatique du bord de mer.

A la manière de la Rose pourpre du Caire de Woody ALLEN, ou de Mary Poppins, le spectateur entre immédiatement dans le tableau, plus nature que la réalité elle-même !

CARLOS COBIAN pourrait passer pour « the spécialist » des atmosphères climatiques, parfois ensoleillées, parfois pluvieuses, toujours en mouvement. Sachant que le peintre ne travaille jamais après le lever du soleil ni avant le coucher.

Précision du trait et romantisme caractérisent ce peintre de la délicatesse humaine dont certains tableaux pourraient s’intituler « à l’ombre des jeunes filles en fleur ».

Les vagues des maillots marins féminins répondent aux vagues de Biarritz sous des cieux contrastés et nuancés : de quoi faire revivre l’âme romantique d’une ville replongée dans les années 30. Ses heures de gloire et de folie aussi.

A déguster cet été 2016, au 37 rue Mazagran, dimanche compris, dans un cadre sans chichi pompoms, pour l’amour de l’art, aux antipodes de l’art mondain.
Une gageure, surtout à Biarritz !

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