Octobre est un mois bien rempli, entre remise des prix littéraires, foires au vin, et rentrées en tous genres ; reste aussi aussi Stockholm : pas uniquement connu pour son fameux syndrome si paradoxal !
A Oslo, la présidente du Comité Nobel, Berit Reiss-Anderson vient de mettre en lumière un journaliste russe, Dmitri MOURATOV ( Novaïa Gazeta ) et une journaliste philippine , Maria Ressa ( Philippin « rappele » ) pour célébrer la défense de liberté d’expression dans la presse.
Le prix nobel de la paix 2021 sera donc consacré à liberté d’expression journalistique dans le monde. Après 2020 axé sur le programme mondial pour une meilleure alimentation, le chantier reste vaste pour ne pas dire utopique ! Une médaille qui ne sera pas en chocolat mais en or et un beau chèque seront remis le 10 décembre prochain aux deux courageux récipiendaires.
Qui n’a pas vécu in situ en Russie ou aux Philippines, a sûrement du mal à mesurer la valeur inestimable de ce prix.
La fâcheuse tendance ethnocentrique très franco-française ne peut cependant que s’éclipser devant un tel hommage.
Et c’est vrai qu’ici, nul besoin de prix de cet ordre : la liberté de la presse est tellement censée aller de soi !