vendredi 2 juin 2023

Le monde à l'envers !

 Selon une docte étude, des effets surprenants auraient été notés en ce qui concerne les performances incalculables de l'I.A , intelligence artificielle pour les néophytes.

Si les transformations sociétales pour ne pas dire " cérébrales " induites par son application à toutes les sauces posent parfois d'édifiants problèmes éthiques, une récente découverte répertoriée pourrait ne pas laisser de marbre les principaux intéressés : les médecins .

Les applications dont certains robots articulés sont affublés les rendraient paraît-il plus humains que les humains eux-mêmes ! Allons bon .

De quoi piquer au vif ceux qui ont signé le serment d'Hippocrate à leurs débuts .

Certains patients salueraient l'empathie de bon aloi et la politesse dont font preuve les robots préposés . Une curieuse découverte qui pourrait bouleverser le monde médical, mais pas exactement à l'endroit que l'on attendrait.

Il faut bien avouer que les robots articulés ont leurs avantages : peu de baisse de régime, point de sautes d'humeurs ou de favoritisme en faveur d'un tel ou d'un tel : équité , impartialité totale envers leurs patients.

Si l'erreur reste bien humaine,  les robots seraient  donc plus fiables pour détecter toutes sortes de maux, invisibles aux yeux parfois subjectifs desdits doctes  médecins ?

Une fois écartés les écueils habituels  de passe-droits en tous genres ou de favoristisme inhérent à toute élite sociale, il convient d'avouer qu'un oeil robotique soit plus objectif qu'un oeil humain, encombré de toutes sortes de scories conscientes ou pas.

Les robots testés dans des maisons de retraite  ne prendraient pas de retard, les robots seraient pourvus de modalités tombées apparemment  en désuétude  :  " bonjour, au revoir, merci , comment allez-vous ? " . Que demander de plus à l'heure où les déserts médicaux s'étendent  ?  Un sourire peut-être ? N'exagérons pas ! Point trop n'en faut .

Les progrès technologiques galopant à la vitesse grand V qu'il convient parfois de réguler, il est rassérénant d'apprendre qu'en matière d'humanité , les androïdes seraient parfois supérieurs aux humains souvent dépassés par leur  subjectivité aveuglante. Trop de confiance en soi tuant la confiance. 

C'est ce qu'on pourrait  appeler  " marcher sur la tête " à défaut de marcher sur la lune,  mais les acrobates  et équilibristes en tous genres ne peuvent que se féliciter d'une telle nouvelle inespérée . De plus, peu de probabilités qu'un robot n' abuse de la confiance d'un ou d'une patiente !

Quand les robots apprennent aux humains le chemin de l'altérité , c'est que l'humain file un mauvais coton .

S.O.S Robocop ?

jeudi 1 juin 2023

ARSENE ET LES LOUPS

Arsène et les loups 

 La pluie est glaciale,
 Et la soirée habillée;
 Les arbres, en habit vert pale,
 Les loups, le pelage mouillé. 

 La fleur bleue se fane.
 La fumée sent le bois de chêne 
 Autour du feu, danse la gitane,
 Au son de la voix d'Arsène.

 L'abri de tôle plutôt sommaire
 Et la lumière électrique jaune 
 Donnent l'ambiance d'un concert ;
 Des gitans frappent dans leurs paumes.

 La pluie s'arrête enfin au seuil 
 De cette étonnante nuit. 
 Les arbres agitent leurs feuilles;
 Les loups sont endormis. 

ML 31-05-23

mercredi 3 mai 2023

Avoir la fibre ou pas ?

12000 branchements quotidiens seraient enregistrés en France pour le raccordement à la fibre optique.

Selon les offres d'abonnement aux principaux opérateurs, rien de plus facile. Progrès technologique oblige.

Combien de foyers restent encore  hors-jeu parmi tous les errements communiqués à droite et à gauche, quand un ou plusieurs maillons de la chaîne ne jouent pas correctement son rôle ? 
Nul ne connaît le chiffre tant les problèmes de tous ordres progressent à la vitesse grand V.
Sûrement supérieur au 12000 raccordements, vantés à grand renfort de communication commerciale.


Gare à ceux qui emménagent à qui il est promis par les opérateurs leur éligibilité, abonnement oblige.

C'est là que le parcours du combattant débute entre techniciens mal formés, manque d'explication,  pourtant dans le "domaine phare" de la communication et de la transmission des informations, que ce soit par voie aérienne ou souterraine.

Quelle alternative pour ceux qui n'ont pas forcément de temps à perdre, qu'ils soient actifs ou retraités d'ailleurs ?

Quid de ceux qui télé-travaillent et qui doivent attendre les calendes grecques avant d'obtenir éventuellement une énième hypothétique visite à domicile pour résoudre un problème révélateur des disparités géographiques ?

Un peu comme les "blablas" de la Poste et de ses multiples nouveaux services, les promesses des principaux opérateurs téléphoniques n'engagent que ceux qui y croient. Et payent pour y croire.

Tous ces contribuables qui contribuent donc et subissent un service non rendu ou différé à gogo.

Obtenir des explications claires et fiables relevant de la gageure. Saturation des boîtiers, manque de suivi dans le personnel, etc etc. 

Certains politiques se sont emparés du sujet bien épineux en proposant des solutions.

Une récupération de plus ou le début de solutions pragmatiques et efficaces ?

lundi 10 avril 2023

" Normale " !

Lucie et son père tentent de se conformer aux apparences  - DR

Un titre inattendu pour cette comédie - dramatique d'Olivier Binet, adaptée d'une pièce de théâtre de David Greig ,intitulée "Le monstre du couloir".

Titre qui en dit long en tous cas sur le regard extérieur posé sur une relation père-fille aussi drôlatique que pathétique. Un titre surprenant aussi pour un des plus géniaux acteurs belges, Benoît Poelvoorde, qui incarne un père décalé, aimant, fragilisé par la sclérose en plaque. 

Les rôles s'inversent donc dans ce duo familial atypique où la collégienne Lucie, touchante Justine Lacroix, materne son père pour éviter le placement en foyer prévu par l'administration sociale.

Chacun tient à sa manière, souvent surréaliste et poétique dans un environnement fade, chacun dans son monde imaginaire. Lui s'évade en sous-sol avec  ses jeux de rôles, elle s'invente avec brio des histoires parfois à dormir debout ! Tous deux avec une poésie et l'énergie du désespoir qui les caractèrisent.

Derrière l'insoutenable légereté de leur feinte désinvolture se profile le profond désarroi face à l'inéluctable. Avec une imagination débordante, ils inventeront mille et un subterfuges pour déjouer le verdict d'une visite prévue de l'assistante sociale qui ne sera pas celle que l'on croit. Ils tenteront de s'adapter pour feindre les apparences auxquelles il convient de se conformer pour survivre.

Ce duo s'élargit en trio ensuite avec l'apparition d'un collégien lunaire décalé qui se cherche sur bien des plans ; il révèle en fait toute l'incroyable souffrance, hors norme, induite par les situations parfois bancales de la vie.

Ce titre, provocateur finalement, révèle en fait la volonté de "normalité" recherchée par les protagonistes dans une société des apparences souvent  trompeuses.

Dans un monde à l'envers, où les  "normaux" ne sont pas vraiment ceux que l'on croit, ce film remettra peut-être quelques pendules à l'heure quant à certains préjugés hautement toxiques.




vendredi 31 mars 2023

Une bonne correction !

 Rien ne remplacera jamais l'oeil humain et hommage est ici rendu ici à la sagacité de certains qui n'en loupent pas une ! ...De fote d'autograf s'entend.

 A l'heure des outrances de l'usage démesuré de l'Intelligence Artificielle utilisée , l'attention affutée d'un incollable en orthographe reste  toujours inestimable, surtout quand on reste le nez dans le guidon. Elle atteste au moins de l'intérêt qui est porté à un texte, en l'occurrence.

 Sur la forme du moins . Sa mise en page, son apparence en quelque sorte.

Passée cette correction bienveillante voire salvatrice qui permet toujours de s'améliorer, il semble aussi équitable, pour une vision globale équilibrée, de percevoir également du positif. Le cas échéant, bien évidemment . Soucis d'impartialité oblige.

Pour certains, souvent perfectionnistes pour ne pas dire utopistes,  nul besoin de le souligner quand tout va bien. 

Seul le détail négatif prendra immanquablement le dessus sur toute autre considération.  

Ces regards perçants et non complaisants  nous permettent toujours de progresser quand ils sont justifiés.

Veillons simplement  à ce qu'ils ne paralysent pas leur entourage , proche ou moins proche,  surtout lorsqu'il est jeune et en construction. 

L'art et la manière, comme qui dirait ;-)