mardi 23 juin 2020

Pégasus Bridge ?

 

Des spécialistes experts en cyber sécurité de l’O.N.G Amnesty International ont détecté et dénoncé ce lundi 22 juin des infiltrations et écoutes téléphoniques sur le téléphone portable du journaliste marocain Omar Radi. Le must du logiciel espion israëlien NSO, nommé Pégasus, capable d’avaler toutes les données d’un téléphone portable est mis en cause non seulement par Amnesty International mais aussi par un millier d’utilisateurs de Whats App ( filiale de FaceBook ) dont des militants des droits humains.

Ces intrusions ciblées sur les téléphones portables correspondent à une surveillance politique, vendue surtout dans 45 pays dont des états dictatoriaux, mais pas uniquement…

La firme britanique, NCO Group est ainsi mise en cause par les journalistes et utilisateurs « sous contrôle ».

Une affaire également relayée dans le journal du Monde.

D’où l’intérêt de l’hyper vigilance de la cyber sécurité, dont les débouchés exponentiels sont une opportunité pour la jeunesse ingénieuse !

mardi 9 juin 2020

Racisme importé ?

 

La maxime bien connue de Pascal n’a jamais été aussi appropriée que dans la conjoncture actuelle : « Vérité en deça des Pyérénées, erreur au delà » !

Et pourrait s’appliquer à une échelle outre -atlantique.

Comment comparer l’ignominie policière américaine et la révolte liée à l’histoire du peuple noir humilié en Amérique avec un tragique fait divers datant du 19 juillet 2016, certes encore pas jugé, avec l’histoire française avec un grand H ?

Certes les « soupçons avérés  » de racisme dans la Police, comme dans toute autre institution française d’ailleurs, doivent être combattus, mais de là à confondre les genres, il y a un pas, vite franchi au delà de l’Atlantique apparemment.

Contexte électoral oblige, remaniement en perspective, crise sanitaire du Covid 19 ? Tout est bon pour la manipulation médiatique à outrance et ajouter de la confusion internationale à la confusion nationale.

Comparer ce qui n’est absolument pas comparable, le mixer dans le shaker des réseaux sociaux pour en faire un cocktail détonnant s’avère un jeu dangereux. Voire explosif.

Les manifestations sont officiellement interdites, mais officieusement tolérées donc. Pour dénoncer le racisme ambiant.

Drôle de cuisine médiatique de récupération pour servir des causes nébuleuses pour une population française déjà sceptique et méfiante.
De quoi la cliver encore plus en deux, et dresser prétendus racistes contre prétendus non-racistes.
A qui profitera cette « importation made in America  » ?

Sûrement pas à la pacification sociale.