mardi 13 novembre 2018

La poésie sauvera-t-elle le monde ?

Révélation dernièrement à l'écoute d'un poème glané sur une onde de radio matinale :
" Pourquoi j'écris". Coup de foudre poétique assuré. Il s'agit  d'une rencontre poétique miraculeuse comme il en arrive rarement. Lorsque l'auteur interviewée, jusque là inconnue à mes oreilles,  explique que l'un de ses poètes préférés n'est autre que le nantais René- Guy- Cadou, mon sang ne fait qu'un tour !
Les mêmes causes engendrant, qui sait, les mêmes émotions ?
Impossible de retrouver ensuite ce poème sur la toile, avant de s'empresser d'acheter le dernier recueil de cette fée clochette : Cécile Coulon.
" Les ronces ", son dernier recueil de poésie vient de remporter le prix Guillaume Apollinaire .
Apparemment aussi douée pour les romans, que pour les nouvelles , elle a abordé plus tardivement la poésie, quand elle a découvert qu'elle pouvait aussi être un espace illimité de liberté. Sans rime imposée.
Cette jeune clermontoise brillante, espiègle touche au cœur avec des sujets ordinaires, parfois enfantins comme dans " Pourquoi j'écris " où elle évoque, l'agriculteur, l'infirmière , tous ces gens de l'ombre qui font la sève de l'humanité.
Un deuxième poème , intitulé : " Ma force " vient raviver cette étincelle du jour.
La poésie a décidément bien de l'avenir, la jeune clermontoise aussi, qui nous trace le sillon de la fraîcheur, de la profondeur et de l'espoir. En toute simplicité.
Merci Apollinaire pour ce prix ! https://www.castorastral.com/livre/les-ronces/

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