Les couleurs se déclinent dans notre actualité de manière plus ou moins heureuse, plus ou moins fluorescente ou sobre ; décembre se profilant à grand pas, le blog change aussi d'habit : l'indigo serait la septième couleur de l'arc- en -ciel, espérons qu'il porte bonheur à ce nouveau " Mots alliés " voire à lier.
Loin d'être fous, mes mots fusent et se forment souvent en bouquet, pour éclaircir , si possible, les existences plutôt que les assombrir. Petit clin d’œil, donc, à tous ceux, alliés ou pas, un peu " fadas" parfois, dans le joli sens que la Provence a bien voulu leur attribuer : " bénis des fées " !
Car la langue d'OC et ses porte- paroles, sont bien placés pour savoir : c'est souvent par les failles que rentre mieux la lumière.
Sans faille,sans doute, point de nuances possibles . Les certitudes et préjugés verrouillent, les doutes et remises en perspective laissent entrer d'autres clartés , plus subtiles même si tamisées.
Les mots alliés ont évolué et se partagent désormais autrement.
Alliés ou pas, les lecteurs à qui ils sont adressés sont invités à passer au delà de l'arc-en-ciel vers d'autres dimensions qui sait ?
https://www.youtube.com/watch?v=9kENJm15zPU
Jeux d'écritures. Billets d'humeurs. Éditos. Conseils en écriture. Écriture créative etc...
vendredi 30 novembre 2018
samedi 24 novembre 2018
Les réfléchissants ...
DR : Hélène Samzun-Dehaspe |
Au carrefour des chemins de Saint-Jacques,
Les "réfléchissants" brillaient au soleil
Des ronds-points souriants.
Ils offraient bombons contre klaxons :
"Bon enfant", mais de bonne guerre ,
Nous ont salués sans chichi -pompons
La voiture au diapason, " réfléchissante "
A poursuivi sa route de douce France
C'était en Province ce matin !
Novembre réfléchissant ...
jeudi 15 novembre 2018
Harry, un ami qui vous veut du bien ? *
Dernièrement se tenait à Bordeaux et ses environs des conférences sur le thème cher à Montaigne et La Boétie : l'amitié.
De brillants conférenciers ont pu apporter leurs regards perçants sur ce thème universel que François Mauriac a lui même sondé au plus profond dans ses œuvres, autour de la complexité de l'âme humaine.
Une gageure que cette première série de conférences se déroule dans un premier temps face à la mairie, où le premier magistrat a lui même expérimenté, à ses dépends, les limites d'une amitié présidentielle le conduisant à l'exil canadien...
Variation inattendue d'une amitié ( ? ) puisque c'était le meilleur du clan, dans le rôle de fusible. Mais amitié et politique s'accordent -elles ?
Ainsi me revient en mémoire ce film Hitchkokien de Dominique Moll* où l'ami rondelet rassurant ( Serge Lopez ) ressurgissant du passé dans la vie d'un couple déclinera sa bien sombre partition . L'intention profonde sera proportionnellement inverse à celle affichée, puisque destructrice in fine .
De là à penser à ces fameux " faux-amis " de la langue anglaise que l'on découvre en étudiant la langue de Shakespeare : ils ressemblent aux mots français à s'y méprendre, mais réservent parfois des significations diamétralement opposées dont il convient de prendre garde si l'on ne s'attarde pas sur le sens subtil des nuances. A les observer, ils rendent cette langue plus familière, mais cette familiarité n'est qu'un leurre, pour qui ne prend pas le temps de décrypter les pièges.
Dans un cas, il s'agit de recherches universitaires, dans l'autre de politique, dans le troisième de cinéma .
Quant à la vraie vie, l'Amitié avec un grand A reste une denrée rare qui peut durer toute une vie , et même bien au delà, pour peu qu'on connaisse sa valeur et ses exigences : sincérité, recul et partage sans calculs.
Peut-être ce que Tahar Ben Jelloun nomme l'exigence amicale ?
Question de vibrations sans doute , assurément .
Celles qui sonnent juste.
De brillants conférenciers ont pu apporter leurs regards perçants sur ce thème universel que François Mauriac a lui même sondé au plus profond dans ses œuvres, autour de la complexité de l'âme humaine.
Une gageure que cette première série de conférences se déroule dans un premier temps face à la mairie, où le premier magistrat a lui même expérimenté, à ses dépends, les limites d'une amitié présidentielle le conduisant à l'exil canadien...
Variation inattendue d'une amitié ( ? ) puisque c'était le meilleur du clan, dans le rôle de fusible. Mais amitié et politique s'accordent -elles ?
Ainsi me revient en mémoire ce film Hitchkokien de Dominique Moll* où l'ami rondelet rassurant ( Serge Lopez ) ressurgissant du passé dans la vie d'un couple déclinera sa bien sombre partition . L'intention profonde sera proportionnellement inverse à celle affichée, puisque destructrice in fine .
De là à penser à ces fameux " faux-amis " de la langue anglaise que l'on découvre en étudiant la langue de Shakespeare : ils ressemblent aux mots français à s'y méprendre, mais réservent parfois des significations diamétralement opposées dont il convient de prendre garde si l'on ne s'attarde pas sur le sens subtil des nuances. A les observer, ils rendent cette langue plus familière, mais cette familiarité n'est qu'un leurre, pour qui ne prend pas le temps de décrypter les pièges.
Dans un cas, il s'agit de recherches universitaires, dans l'autre de politique, dans le troisième de cinéma .
Quant à la vraie vie, l'Amitié avec un grand A reste une denrée rare qui peut durer toute une vie , et même bien au delà, pour peu qu'on connaisse sa valeur et ses exigences : sincérité, recul et partage sans calculs.
Peut-être ce que Tahar Ben Jelloun nomme l'exigence amicale ?
Question de vibrations sans doute , assurément .
Celles qui sonnent juste.
mercredi 14 novembre 2018
Novembre à Garrigues .
Novembre à Garrigues !
L'arbre sans tête a crié Victoire !
Photo Hélène Samzun-Dehaspe |
Du haut de sa fontaine... à ne pas boire,
Mire la ligne d'horizon, en cadre.
La mairie en nougat miel
Croquerait bien
Les feuilles caramel
Qui crépitent sur les grains
De sable.
S'envole le temps,
De novembre
jusqu'à décembre .
mardi 13 novembre 2018
La poésie sauvera-t-elle le monde ?

" Pourquoi j'écris". Coup de foudre poétique assuré. Il s'agit d'une rencontre poétique miraculeuse comme il en arrive rarement. Lorsque l'auteur interviewée, jusque là inconnue à mes oreilles, explique que l'un de ses poètes préférés n'est autre que le nantais René- Guy- Cadou, mon sang ne fait qu'un tour !
Les mêmes causes engendrant, qui sait, les mêmes émotions ?
Impossible de retrouver ensuite ce poème sur la toile, avant de s'empresser d'acheter le dernier recueil de cette fée clochette : Cécile Coulon.
" Les ronces ", son dernier recueil de poésie vient de remporter le prix Guillaume Apollinaire .
Apparemment aussi douée pour les romans, que pour les nouvelles , elle a abordé plus tardivement la poésie, quand elle a découvert qu'elle pouvait aussi être un espace illimité de liberté. Sans rime imposée.
Cette jeune clermontoise brillante, espiègle touche au cœur avec des sujets ordinaires, parfois enfantins comme dans " Pourquoi j'écris " où elle évoque, l'agriculteur, l'infirmière , tous ces gens de l'ombre qui font la sève de l'humanité.
Un deuxième poème , intitulé : " Ma force " vient raviver cette étincelle du jour.
La poésie a décidément bien de l'avenir, la jeune clermontoise aussi, qui nous trace le sillon de la fraîcheur, de la profondeur et de l'espoir. En toute simplicité.
Merci Apollinaire pour ce prix ! https://www.castorastral.com/livre/les-ronces/
dimanche 4 novembre 2018
Le grand bain : seconds rôles à la Une !
Avec leurs yeux de chiens battus, leur physique de vieux jeunes pas vraiment aux normes, ils cartonnent tous dans cette comédie tragico-comique : tous dans le même bain !
Alchimie détonante pour cette brochette d'amis de Gilles Lellouche qui dirige cette fois-ci, entre autre, Guillaume Canet, alors que ce dernier le dirigeait dans " les petits mouchoirs ".
Pas vraiment un bain de jouvence pour nos attachants " loosers de service " au départ, ce " grand bain ", mais deux heures de bon cinéma français pour un mois de novembre où il fait bon rire un peu , parfois, pour ne pas pleurer. Changement d'heure oblige !
Cette bande improbable d'écorchés vifs pour la plupart se retrouve autour d'un programme aussi atypique qu'eux : la natation masculine synchronisée. Il fallait oser ! Et les deux " coaches " féminines, diamétralement opposées, ne manquent pas de panache pour mener tout ce petit monde à la baguette. Magique !
Gilles Lellouche réussit le pari fou de décrire d'une manière aussi décalée que fantaisiste les affres de la dépression , masquée ou pas, de ses nageurs abîmés par la vie et ses impératifs de performance ainsi dénoncés en filigrane.
Bertrand, Marcus, Laurent, Simon viennent tous de milieux très différents mais se retrouvent au bord de la piscine pour vivre une aventure quasi initiatique qui les mènera au bout d'eux-mêmes, en Norvège. Même si la presse ne leur apporte à leur retour la reconnaissance légitime, il s'agira pour eux de recouvrer une reconnaissance bien plus essentielle : celle d'eux-mêmes d'abord et de tous ceux qui les aiment pour ce qu'ils sont et non ce qu'ils devraient être. A ce sujet, l'échange musclé entre les deux sœurs ( Marina Foïs , épouse pour le meilleur et surtout le pire de Mathieu Amalric ) au supermarché reste jubilatoire !
Parions que tous ces brillants seconds rôles rafleront une majorité de Césars pour leur émouvante prestation. A se demander parfois s'ils jouent vraiment, dans cette savoureuse et poétique comédie ?
Rare fois en tous cas où l'avis des critiques semble s'accorder avec celui du grand public .
Un signe en tous cas de bonne augure .
Avec Philippe Katerine en chanteur déjanté.
Benoît Poelvoorde, inénarrable vendeur de piscines proche du dépôt de bilan
Jean-Luc Anglade en musicien cuisinier de cantine non reconnu
Mathieu Amalric en burn out
Alban Ivanov
Virginie Efira
Leïla Bekhti
Alchimie détonante pour cette brochette d'amis de Gilles Lellouche qui dirige cette fois-ci, entre autre, Guillaume Canet, alors que ce dernier le dirigeait dans " les petits mouchoirs ".
Pas vraiment un bain de jouvence pour nos attachants " loosers de service " au départ, ce " grand bain ", mais deux heures de bon cinéma français pour un mois de novembre où il fait bon rire un peu , parfois, pour ne pas pleurer. Changement d'heure oblige !

Gilles Lellouche réussit le pari fou de décrire d'une manière aussi décalée que fantaisiste les affres de la dépression , masquée ou pas, de ses nageurs abîmés par la vie et ses impératifs de performance ainsi dénoncés en filigrane.
Bertrand, Marcus, Laurent, Simon viennent tous de milieux très différents mais se retrouvent au bord de la piscine pour vivre une aventure quasi initiatique qui les mènera au bout d'eux-mêmes, en Norvège. Même si la presse ne leur apporte à leur retour la reconnaissance légitime, il s'agira pour eux de recouvrer une reconnaissance bien plus essentielle : celle d'eux-mêmes d'abord et de tous ceux qui les aiment pour ce qu'ils sont et non ce qu'ils devraient être. A ce sujet, l'échange musclé entre les deux sœurs ( Marina Foïs , épouse pour le meilleur et surtout le pire de Mathieu Amalric ) au supermarché reste jubilatoire !
Parions que tous ces brillants seconds rôles rafleront une majorité de Césars pour leur émouvante prestation. A se demander parfois s'ils jouent vraiment, dans cette savoureuse et poétique comédie ?
Rare fois en tous cas où l'avis des critiques semble s'accorder avec celui du grand public .
Un signe en tous cas de bonne augure .
Avec Philippe Katerine en chanteur déjanté.
Benoît Poelvoorde, inénarrable vendeur de piscines proche du dépôt de bilan
Jean-Luc Anglade en musicien cuisinier de cantine non reconnu
Mathieu Amalric en burn out
Alban Ivanov
Virginie Efira
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