Il ne s'agit pas du scoop du siècle évidemment, ni d'une éventuelle affaire d'état, à cette échelle quasie vicinale :
Des touristes hyper civilisés, agacés par la sonnerie des cloches du gîte dans lequel ils sont hébergés pour leurs vacances en Lozère auraient lancé une pétition pour que cesse ce rituel immuable.
Ils ne pourraient souffrir davantage ce réveil assourdissant chaque matin à sept heures !
Le plus comique dans cette affaire consiste à lire les centaines de commentaires qui ont suivi :
Les uns tous plus désopilants que les autres, constituant deux camps :
les pro- cloche et anti-cloche !
Soit un monde bipolaire en somme : les adeptes du prétendu " progrès " rural où toute nuisance sonore serait définitivement radiée ( chant du coq, cloches, pies jacasses ou autres zozios expressifs ), pour ces rats des villes censés maintenir ces - secondes- " zones " en vie par leur obole sonnante et trébuchante ; de l'autre côté, la majorité silencieuse de citadins , ravie de pouvoir se dire, dans un demi-sommeil, à sept heures, qu'il leur reste encore quelques heures de rab avant de se lever.
Rats des villes contre rats des champs en quelque sorte !
Dilemne d'autant plus sévère pour le maire de ce village qui ne jouit pas d' experts conseillers comme à la Capitale !
Les touristes votent-ils ou pas sur sa commune ? Ont-ils la langue si pendue qu'ils répandront la nouvelle comme une traînée de poudre inter-galacticale ? Vont-elles ruiner la réputation de cet îlot de -relative- quiétude ?
Une amie bordelaise soufflerait bien une troisième voie, plus pacifique, expérimentée par ses soins :
à savoir : se munir de " boules quiès " avant de plonger dans les bras de Morphée.
( De quoi d'ailleurs, par ricochets, relancer le petit commerce local de l'apothicaire, qui sait ? )
Seul bémol à cette astucieuse alternative pour le maintien de la paix civile rurale et citadine : ces précieuses petites boules à modeler lui occasionneraient des acouphènes , style ...sonneries de cloche.
D'où son surnom : la " fée Clochette " .
Des cloches, on n'en sortira décidément pas.
Seul constat : elles ne sont peut-être pas là où l'on pense, allez savoir ?
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