lundi 27 août 2018

Puissant magnétisme !

Les beaux champs gardois et paradis des chasseurs dégagent un magnétisme évident : hélas, un peu
comme le cholestérol , il y aurait le bon et le mauvais .
Aucun volatile dans les parages et pour cause : les zozios expressifs partent sans doute s'exprimer ailleurs, hors zone magnétique !
Pour les bipèdes : il existe sans doute les autochtones pure souche immunisés depuis le temps d'exposition, à  l'abri dans leur tracteur,  et puis les petits nouveaux, moins " rodés" .
Idem pour les petits fox- terriers pourtant tout terrain qui perdent ici leur entrain habituel.
Effet " Nocébo" assuré objecteront les mauvaises langues adeptes du déni ?
Pour les esprits plus cartésiens , accordons au moins le bénéfice du doute.
Quant aux défenseurs de questions environnementales, ils ne manqueront pas de s'interroger sur ces pollutions de l'air aux effets hélas bien tangibles dont la liste dépasserait l'inventaire à la Prévert.
Mais toutes ces "dames de fer"  géantes qui traversent la campagne en ont vu d'autres ! Personne ne risque de les détrôner et c'est toujours les plus génés qui partent.

De là à aller à Paoli Calmette, il y a encore loin ...


mardi 21 août 2018

Gare à l’anthropomorphisme !

La Ligue de Protection des Oiseaux annonce dans une lettre la prochaine journée internationale de sensibilisation aux vautours, du 25 Août au 7 septembre prochain.
Il s'agira donc de les découvrir pour mieux les protéger car ils seraient menacés par le monde.
Ces nécrophages à l'estomac très acide permettraient de détruire virus et bactéries indésirables et d'éviter ainsi d'éventuelles épidémies. Ils seraient même victimes de mensonges et de désinformation.
Des plans nationaux d'action sont coordonnés aux côtés des services de l'Etat dont la D.R.E.A.L (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement) pour ainsi préserver la biodiversité de ces quatre espèces.
Soit.
La tentation serait grande, par anthropomorphisme évidemment inapproprié, de ne pas souhaiter un tel traitement de faveur pour d'autres  bipèdes prédateurs, qui, par leur voracité, contribuent à éliminer toute trace d'humanité. Qu'ils soient financiers ou autres. Souvent en toute impunité.

Mais l'heure n'est plus aux fables de la Fontaine.

Laissons donc les vautours à plumes faire leur travail de prévention pour préserver la biodiversité.

Quant aux autres prédateurs de tous poils, ne doutons pas un seul instant qu'ils bénéficieraient  des mêmes protections !
Dieu nous en préserve ?

samedi 11 août 2018

Quelque chose cloche au presbytère !

Il ne s'agit pas du scoop du siècle évidemment, ni d'une éventuelle affaire d'état, à cette échelle quasie vicinale :
Des touristes hyper civilisés, agacés par la sonnerie des cloches du gîte dans lequel ils sont hébergés pour leurs vacances en Lozère auraient lancé une pétition pour que cesse ce rituel immuable.
Ils ne pourraient souffrir davantage ce réveil assourdissant chaque matin à sept heures !
Le plus comique   dans cette affaire consiste à lire les centaines de commentaires qui ont suivi :
Les uns tous plus désopilants que les autres, constituant deux camps :
 les pro- cloche et anti-cloche !
Soit un monde bipolaire en somme : les adeptes du prétendu  " progrès " rural où toute nuisance sonore serait définitivement radiée ( chant du coq, cloches, pies jacasses ou autres zozios expressifs ), pour ces rats des villes censés maintenir ces - secondes-  " zones " en vie par leur obole sonnante et trébuchante ; de l'autre côté, la majorité silencieuse de citadins , ravie de pouvoir se dire, dans un demi-sommeil, à sept heures, qu'il leur reste encore quelques heures de rab avant de se lever.
Rats des villes contre rats des champs en quelque sorte !
Dilemne d'autant plus sévère pour le maire de ce village qui ne jouit pas d' experts conseillers comme à la Capitale !
Les touristes votent-ils  ou pas sur sa commune ? Ont-ils la langue si pendue qu'ils répandront la nouvelle comme une traînée de poudre inter-galacticale ? Vont-elles ruiner la réputation de cet îlot de -relative- quiétude ?
Une amie bordelaise soufflerait bien une troisième voie, plus pacifique, expérimentée par ses soins :
à savoir : se munir de " boules quiès " avant de plonger dans les bras de Morphée.
( De quoi d'ailleurs, par ricochets, relancer le petit commerce local de l'apothicaire, qui sait ? )

Seul bémol à cette astucieuse alternative pour le maintien de la paix civile rurale et citadine : ces précieuses petites boules à modeler lui occasionneraient des acouphènes , style ...sonneries de cloche.
D'où son surnom : la " fée  Clochette " .

Des cloches, on n'en sortira décidément pas.

Seul constat : elles ne sont peut-être pas là où l'on pense, allez savoir ?