dimanche 29 juillet 2018

On vous a demandé l'heure ?

Météo  gardoise du jour .


La lune s'est éclipsée, brièvement et le soleil ne l'a pas  encore rencontrée cet été !
N'en déplaise à Charles Trénet.
Photo : Hélène Samzun-Dehaspe

R.A.S dans l'observatoire des constellations familiales ou astrales sinon.
S.O.S cartomanciennes en tous genres pour lire dans le café qui doit bien se marrer !

Pour ceux qui oseraient  savoir l'heure qu'il est sans chercher midi à quatorze heures pour autant, difficile de remettre les pendules à zéro en cette fin juillet.

Une vraie  "gag'heure" !

L' horloger suisse précise que le mécanisme est aussi fragile que précieux pour remonter le temps à l'endroit . Encore faudrait-il le localiser . Savoir où et comment .

Drôle de temps qui court à l'envers !

Qui saura lire l'heure de façade gardoise ?
Le trouvera-t-on dans la vallée de l'Eure ?

Le sauve-heure .





mercredi 25 juillet 2018

De la confiance à la nausée...

" La confiance peut sauver l'avenir " : telle est la signature ou l'esprit de la fondation des " Apprentis d'Auteuil " qui lutte chaque jour contre la désespérance des jeunes en difficulté ou vulnérables qui ont perdu toute confiance en eux.
Partant d'un à priori sans jugement, fondé sur la possibilité à chacun de se reconstruire, les formateurs ou éducateurs parient positivement sur l'étincelle de chaque jeune à déclencher ( et surtout faire perdurer )  pour construire leur vie avec une formation en main :  un savoir, un savoir-faire et un savoir-être.

Dans le clip de promotion de cette association, Romain, dévoré par la colère, renverse toutes les fleurs lors de son apprentissage en jardinerie. C'est grâce au regard bienveillant et positif, mais toujours cadré, ferme et juste de ses éducateurs, qu'il parviendra à juguler et transformer cette " rage " qui le ronge à l'intérieur en énergie positive.

Tout un programme de vie !

Pour ceux qui n'ont pas choisi la déconnexion totale pendant la période estivale, c'est plutôt la " nausée " chère à Sartre  ( et tant décriée par Camus ) qui frappe de stupeur le français lambda à l'écoute de l'actualité :
Tant sur le fond que sur la forme, hélas.
D'aucuns critiqueront la forme, style lynchage médiatique et d'un " haro sur le baudet " qui masque mal le fond du problème. Un problème de trahison ?

Le responsable s'est déclaré, las de la tournure que prenaient ces " événements ", en comité restreint, face à ceux acquis à sa cause.

Mais comment assumer une responsabilité si l'on est par nature l'unique intouchable ?

L'immunité constitutionnelle exonère des conséquences de la responsabilité.

Assumer en restant intouchable : bel oxymore ou pirouette acrobatique.

Cela me rappelle un devoir de philosophie dans un lycée de l'Indre : " Quels liens peut -on établir entre liberté et responsabilité " ?

Pour être responsable, il convient d'être libre, et réciproquement.

Si la confiance peut sauver l'avenir, la toute- puissance propre à l'enfance   ne resterait-elle pas un leurre pour ne pas dire un  "miroir aux alouettes" ?